DICTIONNAIRE
UNIVERSEL
D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE..
P
PACH
PACH
P. Cette lettre, dans les abréviations , se prenait prison jusqu’à celle de Robespierre. Il fut impliqué chez les Romains pour Publius, Paulus ; P. K. signi- fort gratuitement dans l’affaire Babeuf et se retira fiait Pridiè Calendas, la veille des Calendes ; P. R.PoàThym -le-Moutiers (Ardennes), ne voulant plus pulus romanus, le peuple romain . Devant les noms même lire les journaux et travaillant à un grand modernes ;P. est pour Paul ou Pierre.
ouvrage de métaphysique qu’on dit être restě ma
PACATIEN , T. Claudius Marcius Pacalianus, prit nuscrit. Il mourut en 1823 . la pourpre dans la Gaule mérid , vers 249, et fut PACHECO , ville d’Espagne (Murcie), à 22 kil . bientôt défait par Dèce.
N.O. de Carthagène ; 4,400 hab.
PACATUS DREPANIUS (Latinus), poète et ora -PACHECO (Marie ), femme de don Juan de Pa teur latin , né à Bordeaux ou à Agen, fut étroite - dilla. Après la défaite de Villalar et l’exécution de ment lié avec Ausone. Il fut député à Rome en 388 son mari, elle montra un courage héroïque pour le pour féliciter Théodose de la victoire que ce dernier venger, et soulint un siége dans Tolède contre les avait remportée sur Maxime, et prononça à cette troupes de Charles- Quint ( 1522) ; n’ayant plus ni occasion dans le sénat un panegyrique de l’empereur, munitions ni vivres , elle s’évada de la ville et alla qui nous est parvenu (publié par Arntzenius, Ams- sous un déguisement se réfugier en Portugal, où terdam , 1753). Théodose le nomma proconsul en elle mourut pauvre et obscure. Afrique, puis intendant du domaine .
PACHECO (Fr.) , peintre, poëte et écrivain , né à Sé
PACAUDIERE (la) , ch.-I. de cant. (Rhône) , à 22 ville en 1571 , m. en 1654, fut le fondateur de l’école kil. N. 0. de Roanne ; 1,700 hab.
sévillane et le maître de Velasquez. Son chef -d’æuvre PACCANARI , enthousiaste tyrolien , fonda à est le Jugement universel ( 1618 ). On admire encore Rome, vers la fin du xville siècle, l’ordre des Pères son Saint-Michel. Il a laissé aussi un Trailé élé de la foi, rétablissant ainsi sous un autre nom l’or- mentaire de peinture et quelques poésies . - Chris dre des Jésuites qui venait d’être aboli.
tophe Pacheco, bon peintre de l’école de Madrid ,
PACHA ou BACHA, nom générique sous lequel vivait en 1568 et travaillait pour le duc d’Albe. on désigne ordinairement les hauts fonctionnaires PACHECO DE VILLENA. Voy . VILLENA . turcs chargés de l’administration civile, militaire, PACHINO, Pachynum, ville de Sicile (Syracuse ), judiciaire et financière des provinces ou pachaliks. à 22 kil . S. de Noto, près du cap Passaro ( jadis On leur donne en outre les noms particuliers de Pachynum prom .). beylerbegs (bey des beys) ou de beys seulement, selon PACHO (Jean -Raymond ), voyageur, né à Nice qu’ils commandent dans un eialei ou dans un livah. en 1794, vint s’établir à Paris en 1816, visita plu On porte devant les pachas, comme insigne de leur sieurs fois l’Égypte, pénétra en 1824 dans la Mar diguité , des queues de cheval ; on en porte deux marique et la Cyrénaïque pour y explorer les mo devant les uns, trois devant les autres , selon le rang numents qu’elles renferment et obtint à son retour qu’ils occupent dans la hiérarchie ; on n’en porte à Paris le prix proposé par la Société de géographie. qu’une devant les sandjaks, officiers inférieurs aux Peu de tenups après, sa raison s’égara et il se tua pachas, et qui n’ont à gouverner qu’un sandjakat ou (1829) . Il venait de publier son Voyage dans la livah qui ne sont point administrés par un pacha. Marmarique et la Cyrénaïque, Paris, 1827-29 , in -4. On nomme capilan - pacha le gouverneur de l’eialet PACHÝMERE (George), historien byzantin, né à des îles. Voy . CAPITAN-PACHA .
Nicée vers 1242 , mort vers 1310, remplit les pre
PACHALIK . Voy. PACHA .
mjères dignités sous Michel VIII (Paléologue ), et
PACHE (J.-Nic.) , d’abord précepteur des enfants fut chargé de diverses missions. On a de lui une du duc de Castries, puis employé à la marine, de- Histoire d’Orient, qui fait suite à celles de Nicétas et viot ministre de la guerre en 1792, sut forcé de d’Acropolite, et qui va de 1258 à 1308 (publiée par quitter le ministère peu de mois après, et fut alors le P. Poussines, 1666-69, 2 vol . in - fol., avec trad . nommé maire de Paris (2 février 1793). Il montra latine et notes ; traduite en franç. par le présid . beaucoup d’animosité contre la Gironde, quitta la Cousin) ; une Paraphrase des OEuvres de saint Denis municipalité après la chute de Danton , el resta en fl’Areopagile ; De la procession du Saint-Esprit, etc. s
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