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OCCI

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OCBA

edition à part avec des suppléments de sa façon , j ainsi qu’un collegequi peut recevoir 100 éludiants. Bâle , 1552 ; il en a été donné une meilleure édition OCCIDENT ( Empire d’ ) , un des deux empires for par Hof, 1772, in - 8. Il a été traduit en français par més de l’empire romain par le partage entre Valen Georgede la Bouthière, Lyon , 1547 , in- 12.

tinien et Valens en 364 , puis par le partage définitif

OBSERVANCE (Religieux de l’), nom donnédans entre Honorius et Arcadius (395)." A la première plusieurs ordres religieux à des communautés qui époque, l’empire d’Occident ne comprenait que cinq s’imposaient la loi d’observer dans toute leur ri- diocèses (Britannie , Gaules, Hispanie, Italie, Afri gueur les règles monastiques. On distinguait : 1 ° les que . A la deuxième époque, le diocèse d’Illyrie fut Peres de l’Observance ou Observantins, sortis de divisé en deux, l’Illyrique et la Dacie, et le premier l’ordre de Saint François à la suite de la réformede fit attribué à l’empire d’Occident, qui cn compla 1363 ; 20 les religieux de l’étroite Observance , de d’abord six, puis sept, quand l’Italie futelle-même l’ordre de Citeaux ; 3 ° ceux de la grande Obser- divisée en diocèse d’Italie et diocèse de Rome. (Pour vance , de l’ordre de la Merci ; 40 ceux de la primi- plus de détails, Voy, empire ROMAIN .) L’empire tive Observance des Frères Prêcheurs, réforme des d’Occident périt après un siècle environ d’existence , Dominicains qui s’introduisit en France dès 1636. sous Romulus Augustulus, en 476. Depuis 408 , il OBSERVANTINS. Voy. OBSERVANCE (Pères de l’). allait sans cesse perdant de ses provinces par les OBSOPOEUS. Voy . OPSOPOEUS .

invasions des Barbares ou par abandon volontaire.

OBVODIE , subdiv. d’une voivodie . Voy. VOIVODIE. Milan , puis Ravenne, furent successivement capi OC (Langue d’) . Voy. LANGUEDOC.

tales de l’empire d’Occident. On appelle second

OCA (Sierra d ’), Idubeda mons, partie la plus sep- empire d’Occident, ou saint empire romain d’Occi tentrionale des monls Ibériens en Espagne, se rat- deni, celui qui fut fondé par Charlemagne en 800 , tache au versant méridional des monts Cantabres, el qui finit en 911 à la mort de Louis IV l’Enfant, le dans la province de Palencia, entre les sources de dernier des Carlovingiens ; il fut remplacé par l’empire l’Ebre ei de la Pisuerga, se dirige au S. E. dans la d’Allemagne, constitué en 962 par Othon -le -Granu. province de Burgos, et va se lier à la Sierra de OCCIDENT (Eglise d’ ) , nom donné à l’Eglise ro San -Millan ; après un parcours de 110 kil.

maine, depuis que, par une loi de Valentinien III .

OCANA, auj. Althoa ou Olcunia, ville d’Espagne toutes les églises d’Occident et tous les évêques des (Tolède) , á 12 kil. du Tage, à 40 kil . N. E. de To- Gaules furent sonmis à l’évêque de Rome. On lop lede ; 5,000 hab . Palais du duc de Frias. Belle pose à l’église d’Orient. place , belle fontaine, Savon , draps , etc. – Celte OCCIDENT (grand schisme d ’). Voy. SCHISME . ville appartint aux chevaliers de Calatrava jus- OCCITANIE , nom donné souvent au Languedos qu’en 1182, puis à ceux de saint Jacques. Les el même à tout le littoral français de la Media Français y ballirent les Espagnols en 1809.

terranée, pendant le moyen age , surtout par les

OCANA, bourg de la Nouvelle -Grenade, sur le poètes , probablement parce qu’on y parlait la lan Rio- de -Oro, à 400 kil . N. E. de Bogota. Aux envi- gue d’Oc. Voy. LANGUEDOC. rons , mines de cuivre . Il s’y tint en 1828 une OCEAN , Oceanus , dieu de la iner chez les célèbre Convention nationale colombienne pour mo- païens, frère et époux de Téthys, etpère des Océan difier la constitution de Cucuta .

nides, n’est que la mer personnifiée .

OCCAM (Guillaume D’) , célèbre scholastique, de OCÉAN . On nomme ainsi l’immense étendue d’eau l’ordre des Cordeliers , était né vers 1280 , au vil- salée qui couvre la plus grande partie du globe ; lage d’Occam dans le comté de Surrey, et fut le on la divise en cinq grands bassins principaux : disciple de Duns Scot. Après avoir rempli en An - 1° le Granıl- Océan (Voy . ci-après ), entre l’Améri gleterre divers emplois ecclésiastiques, il fut banni que, l’Asie et la Nouvelle -Hollande ; 20 1’Océan Al de l’université d’Oxford , pour avoir excité des trou- lantique, entre l’Europe , l’Afrique et l’Amérique bles par la nouveauté de ses doctrines, vint à Pa- (Voy. ATLANTIQUE) : 3° l’Océan Indien, entre les in ris où il enseigna la théologie , prit la défense de des, l’Afrique et la Nouvelle-Hollande ( Voy. mer Philippe-le-Bel contre Boniface YDI, et atlaqua des INDES) ; 40 et 50 l’Océan glacial Arctique et avec violence les prétentions et les vices des papes ; l’Océan glacial Antarctique vers les deux pôles (Voy . fut excommunié en 1330 , se réfugia à la cour de mer GLACIALE) . Louis de Bavière , qu’il soulint dans ses querelles OCÉAN (GRAND- ), dit aussi Océan Pacifique et iin avec le Saint-Siège , et mourut à Munich en 1343 proprement mer du Sud. Cet immense Océan, borne ou 1317. Comme philosophe scholastique, Occam au N. et au S. par les deux mers polaires, à l’E . ressuscita le Nominalisme ; ilcombattit les Réalistes, par les côtes occid . de l’Amérique, à 10. par les en soutenant qu’on ne doit pas admettre des êtres côtes orient. de l’Asie, se sépare de l’Atlantique ani nouveaux sans nécessité : entia nonsuntmultiplicanda S. E. par une ligne qui, partant du cap Horn, sui præler necessitatem ; il réfuta la doctrine des idées - vrait le méridien de 690 40’ long. 0. Au S. 0. , images qu’on plaçait entre les objets et la pensée. le méridien de 145o long. E. le sépare de la mer En morale, il faisait dépendre le bien et le mal de des Indes. Dans sa partie occidentalc , où sont la volonté arbitraire de Dieu. Ses principaux écrits répandus les divers archipels de l’Océanie, cet sont : Super quatuor libros sententiarum , Lyon , Océan prend divers noms, tels que ceux de mer des 1495 ; Summa logicæ , Paris, 1488 ; Quodlibeta , Moluques, de Célèbes, de Mindanao, de Java, de la l’aris , 1487 : Super potestate summi pontificis, 1496. Sonde ; plus au nord, on distingue la mer de Chine , OCCASION, divinité allégorique qui présidait au la mer Jaune , la Manche de Tartarie et la mer moment le plus favorable pour l’éussir . On la repré- d’Okhotsk ; au N. la mer de Behring fait communi sentait sous la forme d’une femme nue , chevelue quer le Grand -Océan avec l’Océan glacial Arclique : par devant et chauve par derrière, un pied en l’air entin à l’E . se trouve le golfe de Californie ou may et l’autre sur une roue.

Vermeille. Dans sa plus grande largeur, le Grand

OCCHIALI (Kilig- Ali, dit vulgairement), renégat Océan peutavoir 0,650 kil. ; il a 9,000 kil.de long. Sa calabrais , pris jeune par les Turcs, fut pirate sous superficie équivautà 171,800,000 kil.carrés environ . Dragut, s’éleva aux plus hauts grades dans la OCEANIDES ou OCEANITIDES , déesses subal marine ottomane, se d stingua en 157 ? à la ba- ternes des mers, filles de l’Océan et de Téthys , taille de Lépante , ramena les débris de la flotte étaient au nombre de plus de 3,000 . turque à Constantinople , fut nommé par Selim II OCEANE , cinquième partie du monde, est com capitan - pacha , enleva aux Espagnols La Goulette posée d’îles répandues dans leGrand -Océan, et ses ( fort de Tunis) en 1573 , et mourutcomblé de gloire tend de 91 ° long. E. à 105o long. 0., de 35° lat. cu 1577. Constantinople lui doit une mosquée, N. à 50• lat. S. ; sa longueur est donc d’environs 1

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