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OBER

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OBSE

de schisme où il y avait deux papes à la fois, le moldes Dissertations sur les Minnesingers d’Alsace, etc. d’obedience servait à désigner les différents pays qui OBERNAI, ch.-I. de cant. (Bas-Rhin ), à 24 kil . reconnaissaient l’un ou l’autre pape. Ainsi, au xive N. de Schelestadt ; 4,920 hab . siècle , pendant le grand schisme d’Occident, on dis- OBERON , roi des Génies de l’air, dans la mytho linguail l’obedience d’Urbain VI, comprenant l’Italie logie scandinave, avail pour épouse ou pour amante septentr ., l’Allemagne , Ja Bohême, la Hongrie, la Titania. Quelques-uns lui donnent pour femme la Pologne, la Prusse, le Danemark, la Suède, la Nor- fée Mab ( Voy. ce nom ). Shakspeare en Angleterre, wege et l’Angleterre ; et l’obedience de Clémenı VII, Wieland en Allemagne ont chanté Obéron . qui comprenait le reste de l’Europe.

OBI , riv. de Sibérie , sort du lac Allyn (Tomsk) ,

OBEID - ALLAH -AL -MAHDY, fondateur de la dy- arrose le gouv. de Tomsk et la partie septentr. de nastie des califes fatimiles, élait né vers 882 , et pré- celui de Tobolsk . Son cours est de 3,200 kil. environ tendail, à iort sans doute , descendre d’Ali et de et a deux directions, au N. 0. et au N. AMuenis, Fatime, d’où les noms d’Alides ou Fatimites donnés l’Irlich (qu’il faut peut-être regarder comme le cours à ses descendants. S’étant placé à la lête des restes d’eau principal), la Tom , la Tim , la Vakh , etc. des Karmathes, que l’on regardait comme anéantis, OBI (golfe de l ’) dans l’Océan Glacial, par 660-720 il prit en 908 le titre d’émir -al-moumenim (com- 25 ’ long.E., 65° 42-70° 18’ lat . N . : 700 kil . sur 110. mandeur des fidèles ), réservé aux seuls califes, fonda OBIDOS, ville murée du Portugal (Estramadure), Al-Mahdyalı, qu’il fit capitale de son empire l’utur, à 35 kil . N. 0. d’Alenguer ; 4,000 hab. Château mit on à la domination des Aglabites (908 ), détruisit tort, aqueduc. Prise sur les Maures au xire siècle. en 914 l’empire des Edrisites, tenta , mais vainement. Combat entre les Français et les Anglais en 1808. la conquête de l’Egypte, et ravagea à diverses re- - }l y a un autre Obidos, d’abord Pauxis, au Brésil, prises les côtes de la Calabre . Sa mort eut lieu en sur l’Amazone, à 800 kil. O. de Para . 931, et il eut pour successeur son fils Carem -Biamr- OBLATS, Oblati ( c.- à -d . offerts). On désignait sous Allah. Le mondemusulman se trouva alors partagé co noin : 1 ° des religieux qui , en entrant dans un entre trois califes, qui résidaient l’un à Bagdad, ordre monastiqne , faisaient à la communauté l’a Tantre à Cordoue et le 3e à Al-Mahdyah .

bandon de tous leurs biens ; 20 ceux qui étaient

OBELISQUES, pyramides quadrangulaires très consacrés dès leur enfance à la vie religieuse ; 3° des eslilées et brusquement lerminées par le haut, élaient laïques qui, sans entrer dans les ordres, se faisaient fort communes chez les Egyptiens. Leur hauteur vassaux d’une abbaye ; 4° enfin , des soldats qui , no varie de 20 à 40 mètres. Beaucoup d’obélisques pouvant plus servir à cause de leurs blessures ou de étaient monolithes. Leur place ordinaire étail un Jeurs inlirmités, étaient logés ou nourris dans une peu en avant des grands temples et parmi les ave- abbaye ou un prieuré. nues de sphinx. Du sommet à la base , les obé- OBLATS DE SAINT-AMBROISE, congrégation de pré Jisques sont couverts d’hiéroglyphes. Auguste et tres séculiers établis à Milan, en 1578 , par saint d’autres empereurs tirent transporter plusieurs obé- Charles Borromée ; ils furent ainsi appelés parce lisques à Rome. On en compte encore treize auj. qu’ils s’étaient offerts (oblati) volontairement à l’ar dans celte ville. On voit aussi un magnifique mono- chevêque pour exécuter tout ce qu’il lui plairait de lithe de cette espèce sur la place de la Concorde à leur ordouer, et qu’ils avaient pris pour patron Paris ; il est connu sous le nom d’Obélisque de saint Ambroise. L’ordre des Oblats fut approuvé Luxor ou Louqsor . Voy. LOUQSOR .

par Grégoire XIII , qui attribua à ces religieux des

OBER -BERGHEIM . Voy . BERGHEIM .

revenus considérables et les destina principalement

OBERHAUSEN, village de Bavière (Danube sup .), à aller en mission , à desservir des cures et à diriger à 5 kil . S. O. de Neubourg, près du Danube. Mo- des colleges et des séminaires. nument élevé à Lalour -d’Auvergne en 1800 .

OBOTRITES , nom d’une tribu slave de la Ger

OBERKAMPF (Christophe-Philippe), créateur de manie , qui faisait partie des Wendes ou Venèdes, la manufacture de toiles peintes de Jouy , né à abitail sur les bords du Haut-Oder, dans la con Weissenbach en 1738 , mori en 1815, élait lils d’un trée qui forme auj. le Mecklembourg. Ils avaient teinturier . Il se rendil à l’aris à 19 ans, et deux ans pour capitale Rereg (auj. Mecklembourg ). après, n’ayant pour tout capital que 100 fr ., il s’é- OBRECUT (Ulric ), savani, né à Strasbourg en 1646 , tablit dans une chaumière de la vallée de Jouy, se mort en 1701, voyagea en Allemagne et en Italie , chargeant seul du dessin, de la gravure, de l’im- succéda à Bocler dans sa chaire d’éloquence et dans pression el de la teinture des loiles. Bientôt son éla- celle d’histoire , abjura le lutheranisme entre les blissement prit une extension prodigieuse et fit la mains de Bossuet (1684), fut nommé par Louis XIV richesse du pays. C’est sur le modèle des ateliers préteur royal de Strasbourg, puis chargé d’une mis d’Oberkampf que l’industrie des impressions sur sion diplomatique à Francfort-sur-le-Mein (1698) . tissus, si considérable aujourd’hui en France, a long - On a de lui : De legibus agruriis populi romani, temps formé tous ses établissements . Louis XVI Strasbourg, 1674, in -4 ; Alsuticarum rerum prodro donna des lettres de noblesse à Oberkampf ; Napo- mus, Strasbourg, 1681, in -4, et beaucoup d’autres léon lui offrit , dil -on , une place au sénat, mais le opuscules, ainsi que des éditions de Dyclis , de manufacturier refusa .

Quintilien , de l’Histoire d’Auguste, etc.

OBERLAND (c.-à - d. hau pays) , nom donné à OBREGON (Bernardin ), instituteur des frères-in quelques cantons de la Suisse ct de l’Allemagne. firmiers Minimes qui soignent les malades dans les OBERLIN ( Jérémie - Jacques ), savant français, na- hopitaux en Espagne, ne à Las Huelgas en 1510 , quit à Strasbourg en 1735. éludia la théologie et mort à Madrid en 1599, avait été d’abord militaire s’attacha spécialement à la partie archéologique des et s’était livré à tous les vices , puis se convertit Jivres sainis, sut sucressivement chargé de diverses en 1568.

chaires, puis de la direction du gymnase de Stras- O’BRIEN . Voy . BRIEN . bourg ( 1187 ) . Il subit une détention de trois mois en OBRINCES 01 OBRINCA , auj. l’Alir (Prusse 1793 ; de retour dans sa ville natale, il y öt encore rhénane), riv . de la Gaule, séparait la Germania avec succès un cours de bibliographie. li mournt en supérieure de la Germanie inférieure. 1806. Il avait été nommé associé de l’Académie des OBRIQUE . Voij. OURIQUE . Inscriptions, et plus tard correspondant de l’Institut. OBSEQUENS (Julius), auteur latin,vécutvers 388 , On lui doit plusieurs Manuels élémentaires (en alle de J.-C. et n’est connu que par une compilation De mand), adoplés dans diverses écolesd’Allemagne, Prodigiis , tirée surtout de Tite -Live et perdue en des éditions fortestimées d’llorace (Strasbourg, 1788, grande partie. On l’imprime ordinairement à la in - 4), dc Tacite ( 1801 , 2 vol. in-s , Strasbourg) ; suite d’Aurelius Vietor. Lyrostline on a donné une