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NAAR

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NABA

carnasse et au S. E. de Caryande, était une colonie , au vainqueur le prix de sa perfidie, celui- ci le pré 1

trézénienne, et ne se soumit à Alexandre que lors- cipita dans la mer . que la conquête de la Perse fut déjà très avancée. MYRTOS, île de la mer Égée, près du cap Ca MYOS-HORMOS, c.-à -d. port de la Souris, dit pharée en Eubée. aussi Aphrodites-Hormos ou Port de Vénus , port MYRTOS (mer de) Myrtoum mare, petite portion d’Egypte ( Thébarde) , sur le golfe Arabique, par de la mer entre le cap Capharée et l’île de Myrlo ; moins de 250 lat . N.

était fort dangereuse et semée d’écueils. Ainsi nom

MYRINE , Myrina, auj. Lemno, ville de l’île de mée de l’amazone Myrto ou de l’écuyer Myrtile. Lemnos , fut ainsi nommée de Myrine , fille de MYSIE, Mysia, auj . livah de Karassi, etc. , con Créthée et femme de Thoas .

trée d’Asie-Mineure, sur la côte 0., au N, de la

MYRIOCEPHALES , ville d’Asie - Mineure . Aux Lydie. Ses limites varièrent souvent ; ordinaire environs , défilés où l’armée de Manuel Comnène ment on lui donne pour bornes , au S. la Lydie, à fut laillée en pièces par Azzeddyn , sultan d’lco- l’E. la Bithynie, au N. la Propontide, et à To . la niuin (1175).

mer Egée . Prise dans son sens le plus vaste , elle

MYRMIDONS, peuple de Thessalie, aux environs comprenait : 1 ° des côtes remplies de cités éoliennes de la Phthiotide, faisait partie du royaume d’Aou presque toute l’Eolide ; 2 ° la Troade ; 3° l’Abrei chille.— Il y avait aussi des Myrmidons à Egine. iene ; 4° la Mysie hellespontique, pleine aussi de Myrmex en grec signifiant fourmi, Jupiter aurait, cités grecques maritimes ; 5° le paysdes Doliones et selon la fable, fait naitre les Myrmidons d’Egine Cyzique. La Mysie hellespontique se nommait aussi d’une métamorphose des fourmis de lile en hom- Pelite-Mysie ; la Mysie intérieure (Abrettène, pays mes après le déluge, et à la requête d’Eaque, son des Doliones, etc.) était la Grande -Mysie. La fils. D’autres les font fils de Myrmidon, fils lui-même Mysie reçut, dit-on , son nom des habitants de la de Jupiter et d’Euryméduse. Entin Strabon exp !i- Mésie : l’existence de Dardanes dans l’une et l’autre que ce nom par l’activité des Myrmidons comme contrée donne de la force à cette idée . Cette po agriculteurs.

pulation mésienne fut sans doute refoulée dans les

MYRMILLONS, gladiateurs qui combattaient terres et assujettie par les villes grecques des côtes contre les Rétiaires (Voy. ce mot). On ignore l’éty- ou par les rois barbares des environs, puis par Cré mologie de leur nom . On les appelait aussi Gaulois. sus , et enfin par les Perses. Sous ceux- ci, la Mysie MYRON , sculpteur grec , fréquemment célébré non grecque fut comprise dans la 1re satrapie de par les poëtes grecs et latins. Il naquit à Eleuihère l’empire. Pergame, berceau de la puissance des dans le ve siècle av . J.-C., et fut le condisciple et Attalides, étail en Mysie , et cette province, entin l’émule de Polyclète. Cet artiste excellait à re- éterdue jusqu’à l’Hellespont (277), leur appartint présenter les animaux et à leur donner l’appa- en entier, à l’exception de quelques villes grecques - l’ence de la vie . Op estimait surtout une Genisse, si du littoral. parfaite qu’elle paraissait vivante .

MYSON , laboureur du bourg de Chen en Laco

MYRONIDE , général athénien, s’illustra (458 av. nie, est mis par Platon (dans son Protagoras) au J.-C.) contre les Thebains et les Lacédémoniens , nombre des sept sages de la Grèce, à la place de les bittit complétement , prit ensuite toutes les Périandre. Il était contemporain d’Anacharsis et villes de la Béotie, à l’exception de Thèbes ; soumit de Solon . les Locriens-Opontiens et les Phocéens, et pénétra MYSORE, contrée de l’Inde. Voy . MAÏSSOUR. daus la Thessalie .

MYSTERES, cérémonies secrètes qui se prati

MYRRHA, fille de Cinyras, roi de Cypre. Eprise quaient chez les anciens en l’honneur de certains de son père, elle osa entrer furtivement dans son dieux, et dont le secret n’était connu que des initiés ; lit à la faveur de la nuit, et devint ainsi mère on n’y était admis qu’après de longues et pénibles d’Adonis . Cinyre, l’ayant reconnue,voulut la tuer ; épreuves. Il parait que les systèmes cosmogoniques, elle s’enfuit dans les déserts de l’Arabie, et y fut les phénomènes astronomiques et des dogmes mo changée en l’arbre qui porte la myrrhe.

raux et religieux, dépouilles des superstitions vul

MYRTILE , écuyer d’onomaus, roi de Pise . Ce gaires, étaient le fond de doctrine qu’on y ré prince ayant déclaré qu’il ne donnerait la main vélait aux initiés.Ces mystères dégénérèrent souvent Hippodamie, sa fille, qu’à celui qui le vaincrail à en infamies que favorisait une obscurité profonde ; la course du char, Myrtile, gagné par Pélops, amant ils se célébraient souvent dans des grottes plus d Hippodamie , donna à Obnomaus un char dont propres à recéler des crimes qu’à voiler des céré les roues n’étaient retenues à l’essieu que par des monies religieuses . Chaque divinité avait ses mys chevilles fragiles, et qui se brisa au milieu de la tères particuliers. Voy. CÉRÈS, ÉLEUSIS, ISIS, BAC route et causa sa mort ; quand ensuite il demanda Chus, MITHRAS, PRIAPE, SAMOTHRACE . N

N. On employait cette lettre dans les abréviations , terdam , sur le Zuyderzée ; 1,800 hab . Fondée par pour signitier Neptunus, Numerius , elc. ; pour nonæ , Guillaume III . Prise et ravagée en 1572 par les Es nutus, nepos, etc.

pagnols ; prise par les Français en 1672. Fortifiée

NAAB ou NAB, riv. de Bavière , prend sa source à la Cohorn ( 1813) ; assiégée cinq mois par lesalliés, sur les limites des cercles de la Regen et du Haut- et défendue par les Français (1814) ; On voyait Mein ; court pendant 156 kil. au S , el se joint au jadis une autre Naarden , plus près de la côte ; elle Danube au -dessous de Ratisbonne. Allluents , la fut submergée au xne siècle . Wils , la Pfreimt et la Schwarzach .

NAAS, bourg d’Irlande ( Kildare) , à 32 kil . S.O.

NAAMAN , lieutenant de Benadab, roi de Syrie, de Dublin ; jadis résidence des rois de Leinster. fut guéri de la lépre après s’être baigné dans le NAB , riv . de Bavière . Voy. NAAB . Jourdain par ordre du prophète Elisée.

NABAB , nom que les Indiens donnent an gou

NAARDEN ou NIEUW -NAARDEN , ville du roy. verneur d’une province, ou à un général d’armée . de Hollande(Nord-Hollande), à 19 kil . S. E. d’Ains- I Les nababs soni subordonnés aux soubabs, espèce