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d’académie, on remarque Euclide,Aratus, Théocrile, , Sigaud de Lafond ) ; Dissertationes physica experi Apollonius de Rhodes , Erasistrate , Strabon , Dio- mentalis et geometrice , 1729 , in - 4 ; un discours De phante. On a depuis donné le nom de Musée , soit methodo instituendi experimenta physices, 1730. ! ! à des réunions semblables de savants , soit à des était correspondant des académies des sciences de collections d’objets d’arts ou d’antiquités .
Paris, Berlin , Saint-Pétersbourg , Londres, etc.
MUSES , déesses des sciences et des arts, filles de MUSSELBURG , ville d’Ecosse ( Edimbourg) , à 9 Jupiter et de Mnemosyne , déesse de la mémoire, kil. S. d’Edimbourg, 6,000 hab . Amidon , poterie, étaient au nombre deneuf, savoir : Clio, qui prési- tanneries. On y fait du sel en quantité . Elle dait à l’histoire ; Thalie, à la comédie ; Melpomene, appartenait jadis à l’abbaye de Dunfermline : elle fut à la tragédie ; Erato , à la poésie érotique et à l’élé- donnée par Jacques VI au comte de Lauderdale ; gie ; Calliope , à l’épopée ; Uranie , à l’astronomie : passa en 1709 à la duchesse de Monmouth . Près Polymnie, à l’éloquence et à la poésie lyrique ; Terpsi- de cette ville , Marie Stuart et Bothwell furent dé chore, à la danse ; et Euterpe, à la musique, Apollon faits en 1547, et Marie faile prisonnière. présidait à leurs réunions. Elles habitaient avec lui MUSSIDAN , ville de France. Voy. MUCIDAN . le Parnasse , le Pinde , l’Hélicon ou le mont Pierius ; MUSSOMELLI, ville de Sicile ( Palerme), à 16 kil . le Permesse , les fontaines de Castalie et d’Hippocrène, N. E.de Castro-Novo ; 9,400 hab. le cheval Pégase leur étaient consacrés. Elles étaient MUSSY - L’ÉVÈQUE ou MUSSY - SUR - SEINE , vierges ; on les représente jeunes et modestes.
ch.-l. de cant. (Aube), à 17 kil , S. E. de Bar-sur
MUSGRAVE (Guillaume), médecio et antiquaire Seine ; 1,800 hab. Beau marbre , vins, eau-de-vie . anglais , né en 1657 à Carlton -Musgrave , dans le Patrie du poële dramatique Boursault. comté de Somerset, mort en 1721 , était membre du MUSSY (GUÉNEAU DE ). Voy. GUÉNEAU , college des médecins de Londres et de la Société MUSTAGH ou MOUSTAG , chaîne de mont. d’Asie, royale, dont il fut élu secrétaire en 1684. On a de sépare le Turkestan chinois du Petit-Thibet et s’étend lui : De aquilis romanis epistola, 1713, in-8 ;Gela de 69° 30’ à 78° 10’ long. E. sur une longueur de britannicus , Exeter , 1716 , in - 8 , fig. ; Belgium 1,200 kil, environ . britannicum , 1719 , in - 8 . Musgrave (Samuel), MUSTAPHA I, empereur des Turcs, succéda à son petit -fils du précédent, mort en 1782 , pratiqua la frère Achmet en 1617 ; fut détrôné quatre mois médecine à Exeter, sa ville natale , el cultiva la après, et mis en prison par les Janissaires, qui pla philologie. Il a laissé : Exercitationes in Euripidem, cèrent sur le trône Osman 1. En 1622, il fut rap Leyde, 1762 , in- 8 : Animadversiones in Sophoclem , pelé et fit périr Osman ; au bout d’un an , il fut Oxford, 1800, 3 vol. in-8, et une édition d’Euripide, déposé de nouveau et étranglé (1623 ). Oxford, 1778, 4 vol. in-4.
MUSTAPHA II , empereur des Tures, fils de Ma
MUSKOHGES, peuple indigène de l’Amérique homet IV, succéda en 1695 à Achmet II son oncle, du Nord. Voy. CRIKS.
l’allit les troupes de Léopold I devant Témeswar
MUSONE , riv . des États de l’Eglise (Macerata ), à (1696 ), remporia divers succès sur les Vénitiens, les 7 kil . S. 0. du Cingoli, coule au N. se jelle Polonais, les Moscovites ; mais dans la suite, il essuya dans l’Adriatique 5 kil . N. E. de Lorelle , après des défailes, signa la paix de Carlowitz, el se retira à 53 kil . de cours. Sous le roy . d’Italie elle avait Andrinople, où il se livra à l’oisiveté . Une révolte donné son nom à un dép. qui avait pour ch.-l. Ma- éclata alors ; Mustapha fut détrôné et contraint de cerata, et qui est auj. réparti dans les délégations de céder la couronne à son frère ( 1703) . Il mourut six Macerala , Ancône, Urbin et Camerino . Une riv , mois après. du roy , Lombard -Vénitien , affluent de la Brenta , MUSTAPHA II, fils d’Achmet III , né en 1716, par porle aussi le même nom .
vint au trône en 1757 , se laissa aller pendant tout
MUSONIUS RUFUS ( Casus ), philosophe stoï- son règne à la mollesse et à l’inaction, etabandonna cien , né sous Tibère à Volsinium , ouvrit å kome le gouvernement à des ministres qui l’engagèrent .oe école très fréquentée ; fut exilé sous Caligula à dans une guerre funeste avec la Russie. Il perdit Gyare, revint sous Vitellius , et se fit tellement es- Choczim , la Moldavie et une partie de la Valachie timer, que Vespasien l’excepta seul lorsqu’il chassa ( 1769-71 ) ; il répara cependant une partie de ses de Rome les philosophes.
perles dans la campagnede 1773. Il mourut en 1774 .
MUSSATO (Albertin ), bistorien ei poële italien , MUSTAPHA IV, empereur turc , fut porté an trône né à Padoue en 1261 , remplit plusieurs missions en 1807 par la révolution qui en précipita Selim III, auprès de l’empereur Henri vil , commanda les son cousin germain. Il abolit toutes les institutions troupesdePadoue dans les guerres contre l’empire et de son prédécesseur, remporta quelques succès sur contre Yicence, et mourut en exil en 1329. Il a laissé : la flotte russe, repoussa les Anglais qui voulaient De gestis Henrici VII imperatoris ; De gestis Italo- s’emparer de l’Egypte, et voulut rabaisser les pro rum post Henricum .Ses OEuvres ont été publiées intentions des Janissaires ; mais une révolte éclata, el fol., Venise , 1636 .
Mustapha fut déposé et étranglé ( 1808) . Ii fut rem
MUSSCHENBROEK (Pierre van) , physicien , né placé par Mahmoud II , son frère. à Leyde en 1692 , mort dans cette même ville en MUSTAPHA , fils aîné du sultan Soliman I , devait 1761 , exerça d’abord la médecine, puis sut succes succéder à son père et promettait à l’empire ture un sivement professeur de philosophie, de mathémati- excellent prince ; mais Roxelane, sa belle-mère. ques et de médecine à Duisbourg. 1719 ; à Utrecht , parvintà le perdre en persuadani à Soliman qu’il 1723 ; et enfin à Leyde, 1740. Il était l’élève et l’ami songeait à le détrôner. Le jeune prince était dans de S’Gravesande. ?i contribua puissamment, par ses son gouvernement d’Amasie : Soliman se rendil à leçons, ses découvertes et ses ouvrages, à introduire l’armée ottomane qui campait dans le voisivage, et en Hollande la philosophie expérimentale et le new ordonna à son fils de venir le trouver ; dès qu’il fut tonianisme ; on estime surtout ses recherches sur arrivé dans sa tente , il le fit étrangler sans vouloir l’électricité, la cohérence des corps, le magnétisme l’entendre (1553), L’année suivante, l’artificieuse minéral, la capillarité , le pyromètre ; il eut Roxelane, voulant précipiter du trône Soliman lui part à la célèbre expérience de la bouteille de même, fit paraître un faux Mustapha, qui trompa Leyde. On a de lui un discours De cerla methodo un grand nombre de Musulmans ei fit révoller plus philosophice experimentalis , 1723 ; des Éléments de sieurs provinces ; mais il fut bientôt pris et jelé à physique, cn latin, 1726, rèimprimés plusieurs fois, la mer. - La catastrophe de Mustapha a été inise notamment après sa mort, sous le titre de Intro- sur la scène française par Belin , 1705 ; Chamforl, ductio ad philosophiam naturalem , Leyde , 1762 1777 ;Maisonneuve, 1785 . ( cette dernière édition a été traduite en français par MUSTAPHA -BETRACTAR. Voy. BETRACTAR . 2
