LUDE
LUDO
1079
1
poeme offre des beautés du premier ordre ; il est , deschâteaux de St-Germain et de Versailles, grand à regretter que tant de génie ne soit consacré qu’a maître de l’artillerie, lieutenant-général, duc et soutenir les doctrines désolantes du matérialisme pair. Il se distingua aux siéges de Tournai , Douai et de l’athéisme . Les meilleures éditions de Lu- et Lille en 1669 ; aux siéges de Maestricht, Besan crèce sont celles d’Havercamp, cum notis variorum , çon, Dôle, Limbourg, Cambrai et Gand, et mou Leyde, 1725, in - 4 ; de Bentley etWakefield , Londres , rut à Paris en 1685 , sans postérité . Madame de 1796 ; de M. A. Lemaire, Paris, 1835, 2 vol. in -8. Sévigné parle souvent de lui dans ses lettres , et Il a été traduit en prose par Lagrange, 1768, et Ménage le cite comme bel-esprit. en vers par Pongerville, 1828. Le cardinal de Po- LUDEWIG (Jean -Pierre DE ), jurisconsulte et lignac a réfuté les doctrines impies de Lucrèce dans publiciste allemand , né dans la Souabe en 1668 , un poëme latin célèbre, l’Anti-Lucrèce.
fut successivement professeur de philosophie et
LUCRETILE (mont), Lucretilismons, auj. monte d’histoire , chancelier de l’université de Halle et Gennaro, ou Libretti, montagne de l’Italie anc ., du duché de Magdebourg, et mourut en 1743 , dans le pays des Sabins, au N. de Varia, dans une laissant entre autres ouvrages : Reliquiæ manu vallée délicieuse où était la terre d’Horace .
scriptorum omnis ævi diplomatum ac monumentorum
LUCRIN (lac ), Lucrinus, en Campanie, au N. O. ineditorum , Halle,Francfort et Leipsick, 1720-1740, de Naples, près de Putéoles, communiquait avec la 12 vol. in - 8 ; Vilæ Justiniani atque Theodorve, nec mer, et était célèbre par ses parcs d’huîtres. Un non Triboniani, etc., Halle, 1730, in-4 . tremblement de terre ( 30 septembre 1538 ) a LUDGER (saint), premier évêque de Munster, en remplacé le lac par une mont. de 350 mètres de 802, mourut en 809. On le fête le 26 mars. haut, au sommet de laquelle se voit un cratère ; LUDIUS , peintre romain , du temps d’Auguste , ce n’est plus guère auj . qu’un étang.
substitua la fresque à l’encaustique el obtint par là
LUCULLUS (L. Licinius ), Romain aussi célèbre une grande vogue, en mettant les peintures deluxe, par sa magnificence et son luxe que par ses talents qui jusque-là avaient été très dispendieuses, à la militaires , nél’an 115 av . J.-C., fut d’abord questeur portée du plus grand nombre. en Asie, puis préteur en Afrique par la protection de LUDLOW , Bravinum , ville d’Angleterre (Shrop) , Sylla etremporta sur Amilcar, dans cette dernière à 41 kil . S. de Shrewsbury : 5,250 hab. Belle province, deux victoires navales. Consul en l’an église, hôtel-de -ville, halle. Murs flanqués de tours, 74, et chargé de faire la guerre à Mithridate, il ancien château-fort. le battit soit par lui-même, soit par ses lieutenants, LUDLOW (Edmond ), un des principaux chefs du dans plusieurs rencontres, entre autres sur les parti républicain dans les guerres civiles du règne bords du Granique, et le contraignit , l’an 71 , de de Charles I, né en Angleterre, dans le comté de se retirer chez Tiyrane, roi d’Arménie, son gen- Wilts, vers 1620, fut un des juges qui condamné dre . L’année suivante, il passa en Arménie , après rent Charles I , et s’opposa de tout son pouvoir à avoir subjugué le Pont, remporta une victoire mé- Cromwell dès qu’il entrevit ses projets ambitieux ; morable sur Tigrane , prit Tigranocerte , capitale mais le rusé Protecteur sut toujours l’écarter. A de son royaume, et Nisibe. En 68, Lucullus, que son l’époque de la Restauration , Ludlow quitta son inflexible sévérité avait rendu odieux aux soldats, pays, et se retira d’abord à Genève, puis à Vevay, se vit obligé de céder à Pompée la facile gloire où il mourut en 1693. Il a laissé des Mémoires qui d’achever la soumission del’Asie. De retour à Rome, ont paru à Vevay en 1698-99, 3 vol . in - 8 ; et à il y obtint les honneurs du triomphe. Il passa le Londres, 1751, in - fol. Ils ont été traduits en fran reste de ses jours dans un faste et un luxe jus - çais dès 1699 et se trouvent dans les Mémoires re qu’alors sans exemple, et mourut l’an 49 av. J.-C. latifs àla révolution d’Angleterre, par M. Guizot. Lucullus cultivait les lettres ; il fut un des pre- LUDOLF (Job), orientaliste , né à Erfurt en 1624 , miers à introduire à Rome la philosophie grecque. mort en 1704 , s’est surtout distingué par ses tra Ammien Marcellin dit que ce fut Lucullus qui yaux sur la langue éthiopienne. Il fut précepteur apporta de Cérasonte à Rome le premjer cerisier. des fils de l’ambassadeur de Suède en France , puis LUCUMON , mot étrusque qui paraît avoir été des enfants du duc de Saxe-Gotha ; fut nommé par ce synonyme de chefou prince, désigne spécialement : duc conseiller aulique, puis résident de Saxe -Gotha à 1° un guerrier éirusque qui vint secourir Romulus Francfort-sur-le -Mein . On a de lui : Historia æthio dans la guerre contre les Sabins ; 20 le père de pica, Francfort, 1681-93, dont on a donné un extrait Tarquin l’Ancien (Voy. TARQUIN ). On donnait en français, Paris, 1693 ; Grammatica linguæ æ !hio aussi le nom de Lucumonies aux douze cités qui picce , 1704 ; Lexicon æthiopico -latinum , 1699. li formaient la confédération étrusque.
avait voyagé dans presque toute l’Europe et était
LUCUS ASTURUM , auj. Oviedo,ville d’Hispanie en relation avec les principaux savants : sa corres ( Tarraconaise), capitale des Astures.
pondance avec Leibnitz a été publiée par Michaelis,
LUCUS AUGUSTI, auj. Lugo , ville d’Hispanie (Gal- Gættingue, 1755, et dans les OEuvres de Leibnitz, lécie ), sur le Minius. - Ville de la Gaule Narbo - tome Ví . Son neveu , Henri -Guillaume Ludolf, naise, chez les Vocońces, auj. LUC-EN -DIOIS.
1655-1710, a donné , entre autres ouvrages, une
LUCUS OU FORUM LUCIUM , ville d’Italie , auj . LUGO . Grammatica russica , Oxford , 1693. LUDAMAR , contrée d’Afrique, habitée par des LUDOLPHE , dit de Saxe, chartreux, prieur de la Foulahs, est bornée au N. par le grand désert du Chartreuse de Strasbourg , né en Saxe vers 1300 , Sahara, au S. par le Kaarta et le Bambara, Ch.-I. , mort à Mayence en 1370, a écrit en latin une E.r Benoum . C’est dans ce pays que Mungo -Park fut plication des Psaumes , et une Vie du Christ, sou captifet que le major Houghton fut assassiné. vent imprimée et trad. en franç. par Le Menand , LUDE (LE), ch.-l. de canton (Sarthe) , sur le cordelier, dès 1490. Quelques auteurs lui attribuent Loir, à 17 kil. S. E. de La Flèche ; 3,335 hab. l’Imitation de J.-C. Beau château , Tanneries.
LUDOVIC LE MAURE ou LE MORE , duc de
LUDE ( Jacques DE DAILLON , sieur du), né dans Milan. Voy. SFORZE (Ludovic). le xve siècle , fut conseiller et chambellan de LUDOVICI (Charles GUNTHER) , Ludovicus, né à Louis XII et de François I, sénéchal d’Anjou , puis Leipsick en 1707,professa la philosophie dans sa ville gouverneur de Brescia : il se distingua dans les natale de 1734 jusqu’à sa mort ( 1778 ) ; il était aussi campagnes d’Italie , soutint 13 mois un siége contre archiviste de l’université, et bibliothécaire de la so les Espagnols dans Fontarabie , et mourut en 1522. ciété de langue allemande et des beaux -arts établie LUDE (HenriDE DAILLON, duc du ) , né vers 1610, à Leipsick. Il eutbeaucoup de part à la rédaction de premier gentilhomme de la chambre, gouverneur | l’Encyclopédie allemande. Ses principaux ouvrages
