LUCA
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LUCE
de Sobieski , etc. Commerce de draps, grains, vin / 2° sur la mer Inférieure , Pæstum , Vélie, Buxente ; de Hongrie. — La woivodie de Lublin , formée du 3° dans les terres, Potentie, Grumente , Numistro. ci-devant palatinat de Lublin et de portions de Les villes situées sur la côte étaient toutes des colo ceux de Chelm et de Belzk , est située entre les nies grecques ; mais l’intérieur des terres étail pri wosvodies de Siedlec et de Sandomir, la Galicie et mitivement habité par des indigènes de race pé la Volhynie : 200 kil. sur 130 ; 460,000 hab . Lacs lasgique. Les vrais Lucaniens étaient des aveniu nombreux, forêts , terres à bruyères, quelques riers samnites qui avaient soumis la population in endroits fertiles ; pâturages.
digène. Ils entrèrent dans la ligue formée en 327
LUC, ville de France (B.-Pyrénées), à 11 kil. contre les Romains, et subirent diverses défaites ; N.0.deVic ;2,600hab.
ils s’attirèrent par leur altaque sur Thurium , 285,
LUC -EN -DIOIS, Lucus Augusti Vocontiorum , ch . - 1. une guerre spéciale avec les Romains , 283 , et fu decant. (Drôme),à15kil.S.E. deDie ; 500 hal). rentsoumisde 276à 273. LUC (LE), ch.-1. de canton (Var), à 19 kil. S. 0. LUCAR (CYRILLE), patriarche grec. Voy. CYRILLE . de Draguignan ; 3,562 hab . Drap, sel de saturne, LUCAS , saint. Voy. Luc (saint). bouchons de liége, etc.
LUCAS DE LEYDE , dont le vrai nom est Lucas
LUC (saint) , Lucas, évangéliste , était d’Antioche Dammes : , graveur et peintre hollandais , né à el avait été médecin . Il fut, à ce qu’on croit, converli Leyde en 1494 , était dès l’âge de 9 ans familier par saint Paul après la mort de J.-C., accompagna avec tous les genres de peinture. A 12 ans il pei cet apôtre dans son voyage de Troade, en Macé- gnit en détrempe l’Histoire de saint Hubert ; à 18 doine, l’an 51 ; alla prêcher seulà Corinthe, l’an 56, il était regardé comme le premier peintre de l’école partagea en 61 la captivité de saint Paul à Rome, flamande et comme le plus habile graveur de son parcourut ensuite plusieurs pays , et fut , dit - on, temps. Il voyagea afin de se perfectionner dans son mis à mort en Achaïe à l’âge de 84 ans. On doit à art ; mais il fut, dit-on , empoisonné en route par des saint Luc l’évangile qui estordinairementplacé le 36. rivaux jaloux, et mourut à 39 ans, en 1533. Ses et les Actes des Apôires ; ces deux ouvrages ont été plus belles compositions sont : un Ecce homo, 1510 , écrits originairement en gree , et sont remarqua- le Relour del’Enfant prodigue, id . ; l’Adoration des bles par la pureté du style. Une tradition erronée Mages, 1513 ; la Danse de la Madeleine, 1519. attribue à saint Luc le talent de la peinture ( Voy . LUCAS ( Paul), voyageur , né à Rouen en 1664 , LUCA ) . Sa fète se célèbre le 18 octobre.
parcourut plusieurs fois le Levant , l’Egypte, la
LUC (d.-André DE), savant géologue. Voy. DELUC. | Turquie et différents autres pays, d’où il rap LUC ( le comte du ) , ambassadeur de France en porta un grand nombre de médailles et de curio Suisse , puis en Autriche, accueillit J.-B. Rousseau sités pour le cabinet du roi . Louis XIV le nomma banni de France, 1712 , et lui conserva sa protec- son antiquaire en 1714. Parti de nouveau pour le tion jusqu’à sa mort, 1740. Le poëte , en reconnais- Levant en 1723 , Lucas en revint avec 40 ma sance, lui a dédié une ode qui est un des chefs- nuscrits précieux. En 1736, il alla en Espagne, où d’euvre de la poésie lyrique.
il fut bien accueilli par Philippe V ; il mourut à
LUCA , ville d’Italie . Voy. LUCQUES.
Madrid en 1737. Les relationsde ce voyageur sont
LUCA , dit il Santo Luca , peintre florentin du souvent inexactes, mais elles offrent des details cu IXe siècle , embrassa la vie religieuse et se distin - rieux, surtout pour ce qui regarde la Haute-Egypte ; gua par sa piété. Il est l’auteur des tableaux de la elles ont paru sous le titre de : Voyage au Lelani, Vierge avec l’enfant Jésus que l’on voit à Bologne et Paris, 1704 ; Voyage dans la Grèce , 7 Asie-Mineure, à Rome, et que quelques - uns, trompés par la res- l’Afrique, 1710 ; Voyage dans la Turquie, l’Asie, etc. , semblance du nom , ontattribués à saint Luc l’évan- 1719 ; il se fit aider dans la rédaction, pour le géliste.
1er ouvrage , par Baudelot de Dairval, pour le
LUCAIN , Marcus Annæus Lucanus , poëte latin , 2° par Fourmont, pour le 3° par l’abbé Banicr. né à Cordoue l’an 38 de J.-C. , vint de bonne LUCAS DE CRANACH , peintre. Voy . CRANACH. heure à Rome , près de son oncle Sénèque le phi
LUCAYES ou BAHAMA , archipel de TOcéan
losophe. Néron combla d’abord d’honneurs le jeune Atlantique, près de l’Amérique septentrionale, par poëte ; mais, comme il prétendait lui-même à la poé- 200-28 ° lat. N. , 129-82o long. 0. , est séparé des sie, il devint bientôt jaloux de ce rival , et fit succéder côtes de la Floride par le golfe de la Floride ou aux faveurs les mauvais traitements. Lucain, pour de Bahama ; il s’étend sur une longueur de 1,300 se venger, entra dans la conjuration de Pison ; il fut kil . au moins, et compte près de 500 îles , ilois ou découvert et avoua tout. Laissé libre sur le choix rochers ; les plus considérables sont : Grande du supplice,ilse fit ouvrir les veines dans un bain, Bahama , Abaco, Eleuthera, Nouvelle -Providence, l’an 65 de J.-C. ; il n’avait pas encore 30 ans. Lu - Guavahani, ile du Chat ou San -Salvador, ile Lon cain a laissé un poème célèbre, la Pharsale , espèce gue , etc. Leur population peut s’élever à 14,000 d’épopée historique où il raconte la guerre civile hab ., dont 11,000 noirs. Les hab, sont bons marins de César et Pompée ; on y trouve des beaulés su- et bons nageurs, el servent de pilotes côtiers. blimes , mais elles sont déparées par l’enllure et le LUCE I , Lucius, pape en 252 , ne régna que 5 mauvais goût. Au reste , le poéte n’eut le temps mois. Il fut canonisé . On le fête le 4 mars. ni de polir ni de terminer son @uvre. On a un LUCE II, pape en 1144, régna 11 mois. grand nombre d’éditions de la Pharsale ; les plus LUCE III , pape de 1181 a 1185 , néà Lucques ; élu au estimées sont celles d’Oudendorp , Leyde , 1728 ; milieu des troubles,et par les cardinaux seuls, à de Rich . Bentley , Strawberry- Hill, 1760 ; de Weber, l’exclusior, du reste du clergé et du peuple, il fut Leipsick, 1824-30. Elle a été traduite en vers par obligé de quitter Rome. Il se retira à Vérone et y Brébeut , 1058 ; en prose, par Marmontel , 1766 ; assembla un concile qui condamna les Patarins, M. D. Nisard en a donné une nouvelle traduction secte de Manichéens, 1184. dans sa Collection des classiques latins avec traduc- LUCE (sainte) . Voy. LUCIE . tion française . Th . May a fait un supplément à la LUCE DE LANCIVAL , professeur et poële , né en Pharsale qui se trouve dans les principales éditions. 1766 à Saint-Gobin (Picardie ), fit des études bril LUCANIE , partie de la Calabre cilérieure, de la lantes à Paris , et fut nommé dès l’âge de 22 ans Principauté citérieure et de la Basilicate, contrée professeur de rhétorique au collège de Navarre. Il d’Italie, entre le Brutium au S. et le Samnium au N., passa la révolution dans la retraite , livré à des sur la mer Inférieure à 10. et sur le golfe de Ta- | travaux littéraires , et fut au rétablissement des rente à l’F.., avait pour villes principales : 1 ° suréludes nommé professeur de rhétorique au Lycée le golfe de Tarente , Sybaris, Héraclée, Métaponte ; imperial ( collége de Louis -le -Grand . Il mourut en i
