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80,000 disciples. Il en choisit 12 u’il nomma ses y rare , etc.), qui Ngurèrent pour la plupart dans le apôtres, et les chargea de répandre ses doctrines en partiguelfe ; le plus souvent ellessefaisaient la guerre , Bohême et en Autriche. Il prépara, par ses pré- mais au xi * siècle elles se réunirent pour opposer dications , celles de Jean Huss en Bohême ei de une digue à la puissance des empereurs et formé. Wicleff en Angleterre .
rent à Puntido ( 1167 ) la 1re Ligue lombarde qui LOLLARDS, partisans de Lollard. Voy . LOLLARD. vainquit Fréd . Barberousse (1176-83) ; il s’en forma LOLLIUS (M.), fut consul l’an 21 av. J.-C., et une 24 contre Fréd . II ( 1225) ; Milan fut l’âme de se fit battre en Germanie : puis fut envoyé par toutes deux. Après la victoire, des tyrans surgirent Auguste en Orient avec le jeune Caius Agrippa, partout ; entin au XIV° siècle, toute la Lombardie du quidevaitfaire sous lui l’apprentissage de la guerre : Pô fut soumise aux ducs de Milan et à Venise . Les mais craignant d’être accusé par le jeune prince états restés libres étaient Mantoue , Modène et Fer d’avoir trahi les Romains et de s’être vendu aux rare, Gênes, le Piémont, et plus tard Parme. La Parthes, il le fit, dit- on , périr. On croit que c’est France et l’Autriche se disputèrent le Milanais ce Lollius dont Horace vante assez mal à propos les (Voy, duché de milan) ; il finit par rester à la bran : vertus (Od . IV , 8 ) . Il fut le grand- père de Lollia che espagnole de la maison d’Autriche, qui le con Paulina, épouse de C. Memmius Régulus : Cali- serva jusqu’au commencement du XVIIIe siècle. En gula la fit divorcer pour l’épouser ; Agrippine la 1714 , après la guerre de succession, il fut donné à it tuer parce qu’elle avait prétendu à la main de l’Autriche qui se fit confirmer dans sa possession Claude .
aucongrès d’Aix-la -Chapelle ( 1748) . Les Autrichiens LOMAGNE ou LAUMAGNE , Leomania , ancien perdirent pendant quelques années la Lombardie, petit pays de France ,dans la Gascogne, faisait par- d’abord par suite de la création de la République jie du Bas-Armagnae et avait pour lieux princi- Cisalpine ( 1797 ) , puis de la formation du nouveau paux Vic de Lomagne et Beaumont . Il fait auj . royaume d’Italie (1805) ; mais ils se la firent res partie des dép . de la H. -Garonne et du Gers . tituer en 1815 , et depuis ils en sont restés paisibles LOMAZZO (J.-P.), peintre italien, né en 1538 à possesseurs. Voy . MILAN (duché de) , ITALIE et ci Milan, mort vers 1592, s’était déjà fait une grande après LOMBARD -VENITIEN (royaume), etc. réputation lorsqu’il devint aveugle à 33 ans. Faj- LOMBARDS, Longobardi ou Langobardi, peuple sant tourner cette infirmité au profit de son art, il d’origine germanique ou scandinave, habitèrent se mit à écrire et composa un excellent Traité de d’abord entre l’Aller (affluent du Weser) et l’Elbe peinture en 7 livres , Milan, 1584 ; le 1er livre a été (sous Tibère ) ; puis sur l’Aller, la Leine et jusqu’au iraduit en français sous le titre de Traité de la pro- Weser, et entre ce fleuve et le Rhin. Après avoir dis portion naturelle, Toulouse, 1649, in-fol . , avec fig. paru environ deux siècles , ils vinrentoccuper en 518 Lomazzo fut longtemps gardo de la galerie de l’ancienne Rugie, dont ils dépossédèrentlés Hérules, Cosme de Médicis à Florence .
sefirent admettre en 548 au S.du Danube et devinrent LOMBARD (Pierre) , théologien scolastique, dit ainsi voisins des Gépides dont la Theiss les séparait. le Maitre les sentences (Magister sententiarum ), né Bientôt ils détruisirent, de concert avec les Avares, vers 1100, près de Novare en Lombardie , mort le royaume gépide (567) ; puis ils passèrent en en 1164 , vint de bonne heure en France ; étudia Italie sous la conduite de leur roi Alboin, et sur à Reims, à Paris ; fut reçu docteur par l’université l’invitation de Narsès (568) . Ils conquirent rapide de cette ville, occupa plusieurs années avec grand ment la plus grande partie de ce pays (568-72). succès une chaire de théologie , et fut nommé en Astolfe voulut achever la conquête de l’Italie en 1159 évêque de Paris. On a de lui un cours de s’emparant de l’Exarchat et de la Pentapole (752) ; théologie très célèbre sous le titre de Sententiarum mais le roi de France , Pépin , que le pape appela libri IV (Nuremberg, 1474, Venise, 1480, etc.) ; il y à son secours, lui reprit ce pays, et en fit don au l’assemble les diverses opinions des Pères sur cha- pape(754). Enfin en 774 , Charlemagne détruisitla que point de théologie, le plus souvent sans don- monarchie lombarde centrale, et en 776 il soumit ner de décision. Ce livre a fourni un aliment in- le Frioul qui en dépendait. Il ne resta de la puis épuisable aux disputes de l’école, et a eu une foule sance lombarde que les duchés de Bénévent et de de commentateurs, parmi lesquels on distingue Salerne , auxquels les Normands mirent fin en saint Thomas d’Aquin .
1077 . Les Lombards étaient d’abord régis mo
LOMBARDIE , Au moyen âge on donnait ce nom narchiquement ; un instant ils formèrent une rém à la partie de l’Italie occupée par les Lombards ; elle publique aristocratique de 30 ou 36 ducs (575-84 ) : se composait de toute l’Italie septentr., d’une partie mais bien qu’ayant ensuite rétabli la monarchie de l’Italie centrale et de presque toute l’Italie elective, ils organisèrent une sorte de gouvernement mérid . On la divisait en 36 duchés, dont les prin- féodal et fédéral. Voici les noms des rois lombards : cipaux étaient ceux de Frioul, de Spolète et de Audoin, 526 Garibald ,
671
Benevent. La capitale générale était Pavie . On Alboin , 567 Pertharite (rétabli) , 671
partageait aussi la Lombardie en huit régions : Clef, 573 Cunibert, ass. en 678 , 686
io Austrie, au N. E. ; 2° Neustrie, au N. 0. ; Les 30 dues, 575 Luitpert, 700
3° Flaminie et partie de l’Emilie ; 4 ° Tuscie lom- Autharis , 584 Ragimbert ,
701
barde ; 5° duché de Spolète ; 6o duchés de Béné- Agilulf, 591 Aribert II ,
701
vent et de Salerne : 70 Istrie ; 8° Exarchat et Pen- Adaloald, 615 Ansprand,
712
tapole ( les Lombards ne possédèrent ce dernier Ariovald , 625 Luitprand ,
712
pays qu’ur instant). - Dans les temps modernes, Rotharis, 636 Hildebrand ,
malgré la destruction de l’empire des Lombards, Rodoald , 652 Ratchis,
le nom de Lombardie continua de subsister, mais Aribert I. 653 Astolfe ,
749
désigna spécialement l’Italie septentrionale , l’anc . Gondibert et Per- Didier, 756
Gaule Cisalpine. — Cette partie de l’Italie, après tharite, 661 Adalgise , associé dès
avoir été occupée successivement par les Gaulois ei les Grimoald , 662 767,
774-789
Romains, fut conquise par les Lombards en 568 ; LOMBARDS. On nommait ainsi en France au elle leur fut enlevée par Charlemagne en 174 , et moyen âge les usuriers ou prêteurs sur gage, parce passa ensuite à ses successeurs, sous le nom de qu’un grand nombre de marchandsdeLombardie royaume d’Italie. Pendant les guerres des Guelfes et étaient venus, à la fin du Xito siècle, établir des des Gibelins, elle se rendit indépendante, et il s’y maisons de prêt à Paris dans la rue dite encore forma une foule de petites républiques (Milan ,Pavie, aujourd’hui rue des Lombards. On les nommait Crémone, Venise, Modène, Padoue, Plaisance , Fer- ’ aussi caorcins ou corsins.
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