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LECLERC ( Michel ), membre de l’Académie , et conserva celte chaire jusqu’à sa mort. On a de lui Française, né en 1622 á Albi, mort en 1691 , exer- des ouvrages estimés : Rariorum aliquoi stirpium çait la profession d’avocat. Il est auteur de com- per Hispanias observatarum historia , Anvers, 1576 ; positions dramatiques el autres poésies oubliées, Rariorum stirpium per Pannoniam , Austriam , ete ’ . notamment d’une tragédie d’Iphigénie , qu’il ne obs, historia, 1583 ; ces deux ouvrages sont refondus craignit pas de faire jouer après celle de Racine dans le suivant : Rariorum plantarum historia, etc., ( 1676) . Il n’est guère connu aujourd’hui que par 1611, in -fol. (on y trouve une des plus anciennes l’épigramme de Boileau qui commence ainsi : descriptions connues de la pomme de terre ) ; Ero Entre Leclerc et son ami Coras, etc.
licorum lib . X, quibus animalium , plantarum .....
LECLERC (Sébastien ), dessinateur et graveur, né historiæ describuntur, Anvers , 1605, in -fol. à Metz en 1637 , mort en 1714 , fut d’abord ingé- LECOINTE - PUTRAVEAUX ( Matthieu ) , était nieur -géographe, attaché à l’armée. S’étant livré homme de loi à Saint-Maixent en 1789 : il se pro avec succès à la gravure, il vint à Paris , et Col- nonça en faveur de la révolution , fut nommé ad bert lui procura une chaire à l’école des Gobelins, ministrateur des Deux - Sèvres en 1790 , puis dé qu’il occupa pendant près de trente ans. Il a laisséputé à l’Assemblée législative et à la Convention ; un æuvre qui monte à près de 4,000 pièces. On y dénonça Marat comme auteur des massacres de remarque les Batailles d’Alexandre (d’après Lebrun ) ; 1 septembre , et entra dans le parti des Girondins. les Conquêles de Louis XIV, en 13 pièces, etc. Il fut appelé au Conseil des Cinq -Cents en 1799 , LECLERC (Jean ), célèbre critique, né à Genève en s’opposa à la mise en accusation des directeurs 1657 , mort à Amsterdam en 1736, fut pasteur des Merlin , La Réveillère -Lépaux, Rewbell, et fut en Remontrants de cette ville, puis professeur de phi- voyé par le premier consul pour négocier une pa losophie, de belles lettres et d’hébreu . Il a laissé cification en Vendée. Perséculé sous la Restaura un très grand nombre d’ouvrages, entre autres des tion , il se retira à Bruxelles, où il mourut en 1827 . Leures Theologiques, sous le pseudonyme de Libe- LECOINTRE ( Laurent), dit de Versailles , était rius a Sancto Amore, Irenopolis (Saumur), 1679 , marchand de toiles à Versailles lorsqu’éclata la ré in - 8 ; Harmonia evangelica, grec-latin , Amsterdam , volution . Il en adopta les principes avec serveur , 1699, in-fol . ; une traduction du Nouveau Testa- fut nommé député à l’Assemblée législative et à ment , Amsterdam, 1703 ; Parrhasiana, 1699 ; Ars la Convention , et s’y fit remarquer par ses dé critica , 1712-1730 , 3 vol . in -8 ; Bibliothèque uni- nonciations perpétuelles, poursuivant également les verselle et historique, 1686-93, 26 vol. in-12 , en Girondins et les Terroristes. Il s’opposa courageu société avec Lacroze ; Bibliothèque choisie, 1703-13, sement à l’établissement de l’Empire , et mourut 28 vol. ; Bibliothèque ancienneet moderne, 1729- exilé en 1805.
1730, 29 vol . in - 12. Ces trois Bibliothèques sont des LECOMTE (Louis ), jésuite, né à Bordeaux vers revues littéraires fort estimées ; elles renferinent | 1655 , mort en 1729, fut un des missionnaires ma des extraits très bien fails des principaux ouvrages thématiciens envoyés à la Chine en 1685 ; resta cinq qui paraissaient en Europe. Leclerc avait en religion ans dans cet empire, el parcourut une grande par et en philosophie des opinions hardies. Il inclinait tie du pays . Pour amener les Chinois au christia au socinianisme ; il eut de vives disputes avec les nisme , il tolérait plusieurs cérémonies établies théologiens et les métaphysiciens de son temps, en- chez eux : cette tolérance fut condamnée par des tre autres avec Bayle. li adopta et propagea les missionnaires plus rigides, ce quidonna lieu à une principes de Locke. Son frère, Daniel Leclerc, très vive polémique. Lecomte avail fait dans ses médecin distingué, 1652-1728 , a composé, entre voyages des observations astronomiques ; il publia autres ouvrages , la Bibliothèque analomique, Ge- à son retour des Mémoires sur l’étai préseni de la nève , 1688-99 .
Chine, Paris , 1696 , qui furent condamnés à Rome
LECLERC ( le général Victor-Emmanuel), né en compie renfermant quelques hardiesses. 1772 , fils d’un marchand de farines de Pontoise, LECOMTE (Noel). Voy . CONTI (Noel). entra au service comme volontaire en 1791. Il était LECOURBE (Claude - Jos .), général, né à Lons capitaineau siège de Toulon en 1793, et s’y lia d’ami- le -Saulnier en 1759 , était colonel à la bataille de tié avec Bonaparte. Il le suivit en Italie, fut promu Fleurus, et résista avec trois bataillons à 10,000 Au au grade de général de brigade pour sa brillante trichiens. Il fut employé comme général de divi conduite aux journées du mont Cenis, du Mincio,de siou aux armées du Rhin et du Danube. En 1799, Rivoli, et oblint la main de la sæur de Bonaparte, il se montra , dans la campagne de Suisse contre Pauline (depuis princesse Borghese ). Leclerc accom - les Russes, tacticien consommé. Ami de Moreau , pagna Bonaparle en Egypte , rentra avec lui en il se déclara hautement pour lui lors de la mise France, et le seconda d’une manière active au 18 bru- en jugement de ce général, et sul en conséquence maire, en chassant de la salle des séances , à la tête disgracié. Dans les Cent- Jours, il reprit du ser d’un peloton de grenadiers , les membres de l’op - vice sous Napoléon , commanda un corps d’armée position du Conseil des Cinq-Cents. En 1802, il fut dans le département du Haut-Rhin , et livra plu chargé du commandement en chef d’une expédition sieurs combats à l’archiduc Ferdinand ; quoique destinée à faire rentrer la colonie de Saint-Domingue très inférieur en forces , il se maintint dans un sous la domination française, et eut à comballre le camp retranché sous Béfort. Il mourul de maladie général noir Toussaint-Louverture : mais au bout dans cette ville en 1815. de quelques mois son armée fut décimée par la LECOUVREUR (Adrienne), célèbre tragédienne, guerre et les maladies, et il succomba lui-même née en 1690 à Fismes en Champagne, morte en avant la fin de l’année ( 2 novembre 1802 ).
1730 , fut reçue au Théâtre -Français, en 1717 ,
LECLERC DE BUFFON, LECLERC DE SEPTCHÈNES, etc. pour les premiers rôles tragiques et comiques. Elle Voy. BUFFON , SEPTCHÊNES, etc.
ne s’éleva jamais à une bien grande hauteur dans la
LECLUSE (Ch . DE ) , en latin Clusius , savant comédie ; mais dans la tragédie , elle ne cessa , pen botaniste , né à Arras en 1526 , mort en 1609, fut dant treize ans, d’exciter les applaudissements du reçu docteur à Montpellier ; parcourut la France, public. Elle excellait dans les rôles de Jocasie, d’A l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, se livrant à ihalie , de Rogerıne, et surtoutde Phèdre. Cette actrice la recherche des plantes rares ; se fixa pendant était d’une taille peu élevée ; mais sa démarche , quatorze ans à Vienne , sur l’invitation de l’em- ainsi que les trails de son visage , avaient une ex pereur Maximilien II , qui le nomma directeur de pression imposante ; son débit était simple et sans ses jardins ; quitta Vienne en 1587 ; fut nommé en affectation . Mademoiselle Lecouvreur fut la mai 1589 professeur debotaniqueà l’Académie de Leyde, 1 tresse de Maurice de Saxe. 1
