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d’Auvergne dans le Puy-de-Dôme. Les seigneurs de Bourbre , à 45 kil . N. 0. de Grenoble ; 2,484 hab . , La Tour, connus dès le xile siècle, devinrent comtes doit son nom au château de La Tour, bâti sur une d’Auvergne à la fin du xive (1389 ), par le mariage de éminence voisine (pen en celtique signifiait émi Bertrand de La Tour, 4 « du nom , avec Marie , hé- nence ), et a donné son nom à une famille noble . ritière des comtés d’Auvergne et de Boulogne. Cette - L’árr. de La Tour du Pin a 8 cant. (Bourgouin , maison a formé plusieurs branches, entre autres Crémieu, Saint-Geoire, Lemps, Morestel, Pont-de celle des vicomtes de Turenne, des ducs de Bouillon, Beauvoisin , Vivien, plus La Tour du Pin ), 125 des baronsde Murat ( Voy. ces noms . - Le nom de la communes et 129,809 hab . Tour a encore été porté : 1° par une famille de Lom- LA TOUR DU PÍN -GOUVERNET (René DE) , né en bardie, plus connue sous le nom de della Torre , qui | 1543 à Gouvernet en Dauphiné , mort en 1619, fut, a longtemps fournides podestats à Milan ( Voy. TORRE) ; après Lesdiguières, un des chefs du parti protes -2° par une famille princière d’Allemagne, connue tant dans le Dauphiné, se signala surtout en Savoie sous le nom de La Tour et Taxis (Thurn und Tassis), par des actes de bravoure dignes des temps de la à laquelle l’Allemagne doit !’établissement des postes ; chevalerie, fut nommé maréchal-de-camp et con - 30 par la famille dauphinoise des La Tour du Pin , seiller privé par Henri IV dès qu’il fut monté sur issue de la même maison que les derniers dau- le trône , et eut le commandement du Bas- Dau phins du Viennois , el à laquelle appartiennent les phiné. C’est de lui et de Jacques son frère que La Tour du Pin -Gouvernet, les La Tour du Pin- sortent toutes les branches de la famille La Tourdu Montauban , etc.

Pin qui existent encore .

LATOUR ( Maurice -Quentin DE ) , peintre , né à LA TOUR DU PIN -GOUVERNET (Jean-Fréd .),ministre Saint-Quentin en 1704, mort en 1788, réussissait de la guerre sous Louis XVI, né à Grenoble en surtout dans le portrait et peignait au pastel. Il fut 1727, avait brillé dans la guerre de Sept -Ans, était reçu à l’Académie en 1746. Mme Pompadour et en 1789 lieutenant-général, commandant du Poitou tous les seigneurs de la cour voulurent étre peints et de la Saintonge , et fut député à l’Assemblée na par lui . Il créa une école de peinture à Saint- tionale par la noblesse du Poitou . Il embrassa les Quenlin , et fonda un prix de 500 fr. pour le ineil- idées nouvelles et fut néanmoins appelé par leur tableau de perspective .

Louis XVI au ministère ; il se vit obligé de se retirer

LA TOUR D’AIGUES, ville deFrance (Vaucluse ), en 1790. Appelé en témoignage dans le procès de à 19kil. S. E. d’Apt ;2,312 hab.

la reine, il exprima hautement son respect pour

LA TOUR D’AUVERGNE, ch .- 1. de cant . (Puy- | l’infortunée princesse ; cette marque de courage de -Dôme), à 47 kil . 0. d’Issoire ; 1,900 hab. Aux causa son arrestation et sa mort (1794). environs , ruines d’un château qui fut le berceau LATOUR - MAUBOURG ( Marie - Victor Fay , mar des La Tour d’Auvergne . Voy . ci- dessus LA TOUR . quis de), lieutenant-général, né en 1756 d’une an LA TOUR D’AUVERGNE ( Théophile -Malo CORRET cienne famille du Vivarais, mort en 1831, émigra DE), surnommé le Premier grenadier de France, né en en 1792, ne rentra en France qu’après le 18 bru 1743 à Carhaix en Basse -Bretagne, de l’illustre maire, fit partie de l’expédition d’Egypte , com maison des La Tour d’Auvergne. Il se voua dès sa ballit en Allemagne, en Espagne , en Russie : fit jeunesse au métier des armes, se distingua en Espa- une belle retraite à Mojaïsk, 1812 ; se couvrit de gne, surtout au siège de Mahon, prit sa retraite à la gloire à Dresde et à Leipsick où il perdit la cuisse paix ; rentra au service dans les premières guerres ( 1813) . A la Restauration, il fut appelé à la Cham de la révolution : fit, avec le grade de capitaine, la bre des Pairs, et fut chargé en 1820 du portefeuille campagne de 1792 à l’armée des Alpes, et y com- de la guerre, puis il devintgouverneurdes Invalides manda un corpsde grenadiers qu’on avait surnommé et conserva ces fonctions jusqu’à sa mort . la Colonne infernale ; il fut la terreur des ennemis LATRAN (palais de ), palais bâti à Rome par un en même temps qu’il était l’idole du soldat. Sans certain Lateranus Plautius, que Néron fit mourir ambition, il ne voulut jamais accepter d’avancement, pour s’emparer de ses biens. Ce palais futdenné par refusa le grade de général et plus tard le titre de l’empereur Constantin au pape Melchiade et servit membre du Corps législatif. Il s’était retiré de de résidence à ses successeurs jusqu’à leur départ nouveau dans så ville natale à la paix , et s’y pour Avignon ( 1308). Grégoire xi, à son retour livrait à des travaux littéraires, lorsqu’il apprit que en 1377 , occupa le Vatican. — Près de ce palais , le dernier fils de son ami Le Brigant était enlevé Constantin fit construire la basilique de Saint-Jean par la conscription ; il s’offrit pour partir à sa de Latran, première église patriarcale de l’Occident. place, et se rendit à l’armée d’Helvétie où il entra Il s’y lint onze conciles, dont 4 æcuméniques ou gé comme simple grenadier. Il fut tué six jours après néraux. Le premier de ceux -ci sut tenu en 1122 son arrivée, en avant d’Oberhausen près de Neu - sous Calixte ll ; — le second sous Innocent II en 1139 ; bourg (27 juin 1800 ). Son ceur fut contié à la garde on y condamna Arnaud de Brescia ; — le troisième de la compagnie qu’il avait adoptée , et son nom resta sous Alexandre III en 1179 : on y régla l’élection sur les contrôles ; à tous les appels, un des grena- des papes ; - le 4• en 1215 sous Innocent Ill : on y diers répondait : Mort au champ d’honneur. Peu excommunia les Manichéens, les Vaudois et les Albi avant sa mort, le premier consul lui avait décerné un geois. - Le dernier des conciles de Latran, tenu en sabre d’honneur avec le titre de premier grenadier 1512 sous Jules II, est célèbre par l’abolition de la de France . La Tour d’Auvergne était un savant dis- Pragmatique sanction. tingué ; il possédait toutes les langues de l’Europe. LATREILLE P.-André ), naturaliste, né à Brives On lui doit de profondes recherches linguistiques en 1762, mort à Paris en 1833, se consacra à l’é qu’il consigna dans l’ouvrage intitulé : Nouvelles tude de l’entomologie et fit faire de grands progrès recherches sur la langue, l’origine et les antiquités à cette branche de la science. Après s’être fait con des Bretons, Bayonne, 1792, réimpr, en 1801 sous naître par d’excellents ouvrages, il fut nommé en le titre d’Origines gauloises, etc. (avec un Éloge 1820 professeur au Muséum d’histoire naturelle . Il de La Tour d’Auveryne par Mangourit). Un arrêté était membre de l’Académie des Sciences. On a de des consuls avait décidé qu’un monument lui serait lui : Histoire naturelle des crustacés et des insectes, élevé : ce monument n’a été exécuté qu’en 1841 ; 1802 : Histoire naturelle des fourmis, 1802 ; Genera on le voit auj. dans la ville de Carhaix.

crustaceorum et insectorum , 1808-1809, 4 vol . in -8 ;

LA TOUR DE FRANCE , ch.-I. de cant. (Pyré- Coursd’entomologie, etc. Latreille a composé la par nées -Orientales), à 25 kil . N. E. de Perpignan ; tie entomologique du Règne animal de Cuvier. 700 hab .

LA TREMOILLE ou LA TRIMOUILLE , illustre

LA TOUR DU pin , ch .- 1. d’arr. (Isère) , sur la l famille, ainsi nommée de la terre de La Trémoille

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