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Bade, borné an N. 0. par celui de la Kinzig, au , restauration il y fut rappelé en 1819. Il avait été N. E. par le Wurtemberg , au S. E. par le lac de nommé en 1793 professeur d’erpétologie au Mu Constance ( qui lui donne son nom ), au S. par la seum . et était membre de l’Institut depuis sa Suisse, et à l’o. par le cercle de Treisam ct Wie fondation. Ses principaux ouvrages sont : Histoire sen : 105 kil . sur 35 ; 157,000 hab . Ch.-I. , Cons- nulurelle des Quadrupèdes ovipares et des serpenis , tance . Le Danube y prend sa source .

11-4 , 1788-89 :- des Poissons , 5 vol. in - 4 , 1789

LACAILLE ( l’abbé), mathématicien et astrono- | 1803 :- des Cétacés, in-4 , 1804. Ces trois ouvra me, né en 1713 à Rumigny en Picardie , se destina ges forment la suite de Buffon , el complètent di d’abord à Tilat ecclesiastique ; mais après avoir gnement l’Histoire naturelle ; on leur reproche ce pris le titre de diacre, il se livra tout entier aux pendant de manquer de rigueur scientifique. On sciences. Il se lia avec I. Cassini et Maraldi, et lut les a réimprimés en 1826 ei années suivantes avec dès 1739 employé à la vérification de la méri- des additions précieuses. Lacépède était aussi un dienne . Il poussà ce travail avec une activité in- musicien distingué ; il avait été l’élève de Gossec ; il fatigable, et démontra que les degres allaient en composa lui-même quelques écrits sur la musique. croissant de l’équaieur au pôle. il fut nommé à Enfin il a laissé une volumineuse Histoire de l’Eu 25 ans professeur de mathématiques au collège Ma- rope ( Paris, 1826 , 18 vol . in-8) , des Romans, des zarin , et ne se distingua pas moins dans cette nou- Mémoires ; mais ces divers ouvrages sont éclipsés par velle carrière . Lacaille entreprit la vérification des ses traités d’histoire naturelle. Le libraire Furne a catalogues d’étoiles , et , après avoir décrit notre publié une édition compacte de l’Histoire naturelle ciel avec une exactitude admirable, il alla en 1750 de Lacépède, Paris, 1839, 2 vol. in-8. au cap de Bonne -Espérance pour observer le ciel LA CERDA ( Ferdinand, dit de ), infant de Cas austral . De retour en France, il rédigea ses obser- lille, né en 1254, était fils aîné d’Alphonse X , roi vations , el se livra à de nouveaux travaux avec de Castille et de Léon , et mourut avant son père une ardeur qui finit par abréger sa vie. Il mourut en 1275, mais laissant des enfants qui furent frus à Paris en 1762. On a de lui des Leçons de ma- trés du trône par leur oncle Sanche (roi sous le thématiques, 1741 : – ne mécanique, 1743 ; — d’as- nom de Sanche IV) . — Alphonse de La Cerda, dit tronomie, 1746 ; des Éléments d’oplique , 1750 ; le Déshérité, fils du précédent, fit de vains efforts Astronomiæ fundamenta ,1757 ; des Tablessolaires, pour recouvrer le trône de Castille ; il se retira en 1758 ; des Éphémérides depuis 1745 ; Cælum aus- France ( 1303) , où Charles -le -Bel lui donna la ba trale, 1763, publié après sa mort par Maraldi. Ses ronnie de Lunel ; il y mourut en 1327.— 11 eut pour ouvrages élémentaires ont été fréquemment réim- Als Louis et Charles d’Espagne, dont le premier primés. Toutes ses observations se font remarquer fut amiral, et le second connetable de France (Voy . par une telle précision que les recherches posté- ESPAGNE et louis) , et Jean d’Espagne, qui fut tué l’ieures n’ont fait que les vérifier.

en 1357 par l’ordre de Pierre -le -Cruel, roi de

LACALPRENEDE ( Gautier DE COSTES DE ) , Castille . Les autres descendants de Ferdinand écrivain du xvile siècle , né près de Sarlat vers portirent le titre de seigneurs de Vittoria, et s’é 1610, mort en 1663. Il servit pendant sa jeunesse, teignirent au xve siècle. puis fut fait gentilhomme de la chambre du roi. Il LA CERDA (J.-L. DE) , jésuite espagnol, né à To à composé des romans et des tragédies. Ses romans lède en 1560 , mort en 1643, professa pendant plus ont eu beaucoup de vogue , mais sont oubliés au- de 50 ans dans sa patrie la logique , la théologie, la jourd’hui. Il n’est guère connu que par quelques rhétorique et la poésie. On a de lui un Commentaire allusions de Boilean et par l’engouement qu’eut sur Viryile, qui est le plus élendu quel’on connaisse, pour lui madame de Sévigné. Ses principaux ro- 3 vol. in -fol., Madrid et Lyon , 1608-17 : une édition mans sont : Cassandre, 1642 , 30 vol. in -8 , et Cléo- de Tertullien avec des notes, Paris , 1624-30 ; une patre, 1648 , 12 vol. ; ils ne manquent pas d’intén grammaire latine en 5 livres (De Institutione gram rêt, mais ils sont d’une longueur excessive el matica , 1613 , qui pendant longtemps fut suivie ex d’une affélerie ridicule. Ses tragédies sont bien in- clusivemeni en Espagne) ; et des écrits Théologiques. férieures à ses romans.

Plusieurs autres écrivains espagnols ont porté

LACEDEMON , fils de Jupiler et àe’Taygèle , fut le le même nom . Le plus connu est Melchior de 4° roi de Sparte, qui prit de lui le nom de Lacédé Cerda,mort en 1615, qui professa pendant 30 ans mone. Les Lacédémoniens luiattribuaient ia gloire à Séville et à Cordoue’, ei publia : Apparatus la d’avoir introduit dans la Grèce le culte des Grâces.lini sermonis per topographiam , chronographiam , On le place dans le xvje siècle av . J.-C.

prosographiam , etc. , Séville , 1598 , in-4 .

LACEDEMONE , ville de la Grèce apcienne LA CERDA ( dona Bernarda ), dame portugaise, néeà (Péloponèse ), la même que Sparte. Voy . SPARTE . Porto en 1595, morte en 1644, étail mariéc à Fern. LACEDOGNA , l’ancienne Aquilonia , ville du Correa de Souza . Elle se distingua par son talent royaume de Naples (Principauté Ultérieure) , à 24 pour la poésie, et fut appelée par Philippe III à la kil. N. E. de Sant’Angelo -dei - Lombardi ; 500 hab . cour d’Espagne, où elle enseigna les lettres lali Evêché. Elle était jadis plus considérable .

nes aux infants. On a d’elle : Espana libertada , en

LACEPEDE (EtienneDE LAVILLE , comte de), né vers castillans (Lisbonne , 1618) , des comédies et en 1756 à Agen , d’une famille noble , mort Paris des poésies diverses . en 1825 , s’appliqua de bonne heure aux sciences LACETANI , peuple d’Hispanie . Voy. IACCETANI . naturelles, et se fit connaître avantageusement de LACHABEAUSSIERE ( POISSON DE) , auteur dra Buffon dès l’âge de 18 ans, en lui adressant d’in - matique, né en 1752 à Paris, mort en 1820, ser téressants mémoires. Etant venu à Paris en 1776 , vit quelque temps dans l’armée , fut nommé en 1798 il trouva un protecteur dans ce savant , qui le fit administrateur de l’Opéra, se vit au bout de peu de nommer sous-démonstrateur au Jardin du Roi, le temps accusé de dilapidation, et réussit à se faire choisit pour continuer son Histoire naturelle, et lui absoudre. On a de !ui : l’Intrigante, 1776, comédie laissa en mourant son héritage scientifique. La- en 5 acles et en vers ; Gulistan, opéra ; une foule de cépède adopta les principes de la révolution , fut petites pièces, de poésies diverses publiées dans les député par les électeurs d’Agen à l’Assemblée journaux du temps, et des imitations d’Anacréon , Constiluante ; fut, depuis, membre du Conseil des Bion , Moschus, etc., en vers français , 1803. Cing -Cents , sénateur , et devint en 1803 grand- LACHAISE (François d’aix , dit le Père) , jésuite, chancelier de la Légion d’Honneur. Il se montra né en 1024 au château d’Aix en Forez , mort en en toute occasion dévoué aux volontés de l’empe- | 1709 ; professa longtemps la philosophie à Lyon, reur Napoléon . Exclu de la Chambre des Pairs à la’eldevintprovincial de son ordre. En 1675, LouisXIV a

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