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LABBE (le père) , savant jésuite, né à Bourges en LABIENUS (’Tit.), chevalier romain , tribun du 1607 , mort à Paris en 1667, professa la rhétorique, peuple l’an 63 av . J.-C. , pendant le consulat de la philosophie et la théologie dans différents colleges Cicéron ; servit avec distinction sous César dans les de son ordre ; puis quitta l’enseignement pour se li- |Gaules, mais abandonna ce général comme ennemi vrer à des travaux historiques. Il a laissé 75 ou- de la république dès qu’il eut passé le Rubicon, vrages dont les plus remarquables sont : Histoire et se rangea du parti de Pompée ; il combattit à du Berri, Paris , 1947 , in - 12 ; Cl. Galeni vita ex Dyrrachium et à Pharsale , suivit Caton en Afrique, propriis operibus collecta , 1660, in -8 ; le Chrono- puis passa en Espagne auprès des fils de Pompée, logiste français , abréyé chronologique de l’histoire et périt à la bataille de Munda, 45 av . J.-C. sacrée et profane, 1666 , 5 vol . in - 12 ; Concordia LABIÉNUS (Quint.), fils du précédent, fut envoyé chronologica , technica et historica, 1670 , 5 vol . in- près d’Orode, roi des Parthes, pour en obtenir des fol. On lui doit encore la Bibliothèque des Biblio- secours en faveur de Brutus ; se retira chưz ce thèques, 1664, et une Collection des Conciles , 18 prince après la bataille de Philippes, et commanda vol. in- fol., 1671, etc. C’est lui qui commença quelque temps les Parthes contre les Romains. Il l’importante collection des historiens byzantius. fut vaincu et pris par Ventidius, lieutenant d’Antoine. LABDACUS, fils de Polydore, roi de Thèbes, fut LABILLARDIERE ( Jacques- Julien HOLTON DE ) , père deLaius, Ses descendants,Laïus, OEdipe, Eléo - botaniste , né en 1775 à Alençon , suivit d’Entre cle, Polynice, Thersandre , etc., sont quelquefois casteaux dans son expédition à la recherche de appelés, de son nom , Labdacides .

La Pérouse . On lui doit : Description des plantes

LABE (Louise), dite la Belle Cordière, née à de Syrie , une Histoiredes plantes de la Nouvelle Lyon en 1526, morle en 1566 , avait épousé Perrin, Hollande ; de la Nouvelle-Calédonie ; la Relation du marchand cordier fort riche. Ayant reçu une édu- Voyage à la recherche de La Pérouse , etc. Il était cation soignée, elle se livra à la littérature et à la de l’Académie des Sciences. poésie. Elle a laissé des poésies dont la première LABILLE ( madeinoiselle) . Voy. GUYARD (Vme) . édition fut donnée à Lyon en 1555 , et dont la plus LABIQUE ou LAVIQUE , Labicum ou Lavicum , récente a été publiée à Lyon en 1824 par M. Bréghot, ville du Lalium , auj. COLONNA. avec une notice par Cochard .

LA BLETTERIE (J.-Ph.René de) , oratorien, né

LA BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL DE ), né à à Rennes en 1696, mort à Paris en 1772, enseigna Vallerangue en 1727 ,mort en 1773 , fut appelé en l’histoire ecclésiastique au séminaire de Saint-Bla Danemark en 1751 pour être professeur de lillé- gloire , puis fut nommé professeur d’éloquence au rature française ; puis passa en Prusse , et s’étant college de France, et fui admis à l’Académie des arrêté à Berlin, voulut se lier avec Voltaire : mais, Belles -Lettres en 1742. On lui doit une Vie de l’em tous deux irascibles, ils ne tardèrent pas à se brouil- pereur Julien , 1735 ; une Histoire de Jorin , 1748 , Jer, et eurent de violentes querelles littéraires . La et une traduction des Annales de Tacite, 1768, ainsi Beaumelle revint à Paris vers 1772 , et obtint une que des Maurs des Germains et de la Vie d’Agri place à la Bibliothèque royale . On a de lui : Dé- cola du même auteur. fense de l’Esprit des lois , contre l’auteur des Nou- LA BOETIE (Étienne DE) , écrivain du xvie siè velles ecelésiastiques ; Mes Pensées ou le Qu’en dira - cle, célèbre par l’amitié qui l’unit à Montaigne , né l-on ? 1751 , in -12 ;Lettres à M.de Voltaire ,1761, in - 12 ; à Sarlat en 1530 , se fit remarquer par sa précocité : Pensées de Sénèque, en latin et en français, 1752, à seize ans il avait traduit plusieurs ouvrages de in -12 ; Commentaire sur la Henriade, Paris, 1775 , Xénophon et de Plutarque , il fut nommé conseil 1 vol. in - 4 . Dans ce dernier ouvrage, La Beaumelle ler au parlement de Bordeauxdès l’âge de 20 ans. donna cours à toute sa haine. Ne se bornant pas à son Il mourut jeune, en 1563. Montaigne a fait son ròle de critique, il eut la prétention de refaire plu- éloge dans son chapitre de l’Amitié ( Essais , I , 27 ), sieurs chants du poème de Voltaire .

et a recueilli ses wuvres, 1571. Le plus remarqua

LABEDOYERE (HUCHET DE ) , né à Paris en 1789, ble de ses écrits est un Discours de la Servitudevo avait servi avec distinction sous l’empire et était lontaire , qu’il composa à 18 ans et qui est écrit colonel en 1815 lorsque Napoléon revint de l’ile avec une grande hardiesse. On le trouve généra d’Elbe. Il fut le premier colonel qui se rangea lement joint aux Essais de Montaigne. sous les drapeau de l’empereur. Il fut arrêté LA BORDE (Jean - Benjamin Du ) , né en 1734 , après le relour des Bourbons , et fusillé comme premier valet de chambre et favori de Louis XV ; coupable de trahison . Il n’avait que 29 ans. devint fermier -général après la mort de ce prince , LABEON , Labeo , surnom cominun i plusieurs cultiva les lettres et les beaux -arts , et fit impri familles romaines , et qui exprimait un défaut na- mer somptueusement plusieurs ouvrages . On a turel, soit des taches de rousseur ( labes tache ), de lui : Essai sur la musique ancienne ei moderne ; soit des lèvres trop épaisses (lavia , lèvres) .

Essai d’histoire chronologique ; Voyage pittoresque

LABEON (Q. FABIUS ), général romain , vainquit de la France ;Histoire abrégée de la mer du Sud ; Mė Antiochus, roi de Syrie , l’an 188 av . J.-C., et fut moires historiques sur Raoul de Coucy. Il a mis nommé cousul l’an 182. Il est connu pour sa du- en musique plusieurs pièces de théâtre. J.-B. de plieité . Ayant obligé Antiochus à céder la moitié La Borde périt en 1794, victime de la révolution. de sa folte, il lit, par une insigne fourberie, cou- LA BORDE (Henri-François, comte de) , général dis per en deux tous les vaisseaux du roi . Labéon fut tingué, né en 1764, mort en 1833, entra au service l’ami de Térence , et l’aida de ses conseils.

en 1783 , commanda une division au siége de Tou

LABÉON (C. ANTISTIUS ), savantjurisconsulle ,disciple lon ( 1793 ), el prit d’assaut les deux plus importantes de Trebalius,et contemporain d’Auguste , refusa,se- redoutes. Il fit toutes les campagnes de l’empire ; Ion quelques historiens, la dignité de consul, que ce- dans celle de Russie il commanda une division de lui-ci lui offrait. Il eut pour rival M. Aleius Capilo. la jeune garde et fut blessé à Dresde. Nommé pair LABERIUS ( DECIMUS JUNIUS) , chevalier romain , deFrance dans les Cent- Jours , il fut banni en 1815. auteur de petites pièces satiriques, appelées Mimes, LABOUR (TERRE DE) , en italien Terra di Lavoro, ful contraint par César à paraître sur la scène pour partie de l’anc. Cumpanie , province du royaume y jouer dans une de ses propres pièces. Il mourut des Deux -Siciles , la plus au N. de celles qui sont 10 mois après le meurtre de César, l’an 43 av. J.-C. le long de la mer de Sicile, a pour bornes au N. Il ne reste de lui que le prologue de la pièce qu’il l’Abruzze Ultérieure , au N. E , la province de San joua devant le dictateur (il y déplore afec dignilé nio , à l’E , la Principauté Ultérieure, au S. la Prin son abaissement), et quelques autres fragments, re- cipauté Citérieure et la province de Naples, au S.O. cueillis par II . Estienne, Paris, 1504 , in -s ,

la mer Tyrrhénienne, et au N. 0. l’Elat ecclésias