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ZOPY

1921

ZORO

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ZOEGA (George), archéologue danois, néen 1755 à plaignant de la crnauté du roi qui, disait-il, l’avait Dahler, près de Ripen (Julland ), morten 1809 , éludia iraité d’une manière si cruelle et si ignominieuse ; à Gættingue sous lleyne, voyagea comme gouverneur avant ainsi gagné la confiance des assiegés qui lui avec un jeune gentilhomme, futchargé par le minis- donnèrent le gouvernement de leur viile, il en ou tre Guldberg de classer les médailles existant à Co- vrit les portes à Darius. penhague , puis fit aux frais du roi un voyage nu- ZOROASTRE, en pelhvi Zaradot, en zend Zere mismatique, visita le musée de Vienne, vint à Rome tochtro, en persan Zerdust, auteur ou réformateur il se maria el alijura le lutheranisme ; se liva endu magisme ou religion des Perses anciens, des 1804 à Kiel , avec les titres de professeur et d’agent Parthes et des Guébros, naquit probablement en du roi de Danemark. On doit à Zoéga diverses Dis- Médie, dans l’Aderbaidjan ( ou Atropatine ) : sous sertations, qui ont été recneillies en 1817 ; le Cata- le règne de Goucht :sp (peut- être Bystasje, pire die logus codicum copticorum Musei Borgiani ; et le Darius I). Depuis longtemps l’ancienne religion des rélèbre traité De usu et origine obeliscorum (1797- Mides s’était chargée de pratiques superstitieuses et 1800), où il prouve que l’écriture hiéroglyphique fut d’abus. Zoroastre, après avoir passé la premiire employée jusqu’à la chute du paganisme, frayant partie de sa vie à voyager pour conférer avec les ainsi la voie aux découvertes subsequentes.

savants les plus illustres, s’enferma dans une grolle,

ZOHAK, usurpateur venu d’Arabie, sut ennemi de l’ut enlesé au ciel, vit Ormuzd face à face, ci regut Djemebid , le vainquit, le détrôna et le coupa en de lui mission d’aller prêcher à l’Iran ( Perse) une deux, puis se plaça sur le trône de Perse . Féridoun , doctrine nouvelle . Il se présenta d’abord à la cour de His de Djemchid , mit fin à sa cruelle domination Gouchtasp, qui régnait à Balhli, en Bactriane, pas et l’enferma dans une caverne du mont Demavend. vint à se faire accueillir, courulpourlantdes dangers ZOHAR, C.-à -d . splendeur, un des livres théolo - par la malice de ses ennemis,dijoua leurs trames et giques des Juifs modernes,contient des explications , finit par convertir le roi Gonchilasp, pois Isfendiar cabalistiques sur les livres de Moise, mêlées à toutes son fils, el avec eux tout l’Iran occidental ; on vain sortes de rêveries. On en aitribuc la rédaction à 80,000 Durahmes vinrent de l’Inde ( Iran oriental) Ben -Yokai , disciple du rabbin Akiba. Le Zolar a pour le convaincre d’erreur : il les confondil, et tout été traduit en latin .

le pays jusqu’au Sind regul sa loi. Il consigna, dit- on .

ZOILE , Zoilus, fameux critique grec , connu par ses doctrines dans 21 livres diis Noshs qu’il avait l’amertume de ses censures à l’égard d’Homere recueillis de la bouche mime d’Ormuzd , et dont les d’où son surnom d’Homeromastix ou fouel dllo- débris formèrent le Zend -Avesta ( la parole vivante ). mére), était né, à ce qu’on croit, à Ephese ou à | Excessivement àgé, il se retira sur le mont Aibordi. Amphipolis , et vivait au ive siècle av . J.-C. On a et il y mourul on ne sait à quelle époque. Souvent débité mille fables sur son compte : on l’a fait vivre on le fait périr au sac de Balkh, lors de la grande 132 ans (de 400 à 268 ) ; on a dit qu’il fut crucitié irruption des hordes du Touran dans les états de ou lapide par la foule admiratrice d’Homère. On Gouchtasp. Les légendes relatives à Zoroastre sont lui attribuait 9 livres de Remarques hypercritiques très nombreuses et souvent contradictoires ; on ne sur Homire , une Histoire d’Amphipolis , une vis- peut en tirer d’indications biographiques précises. toire générale du monde jusqu’à Philippe (roi de Ma- li est probable qu’on aura accumulé sur la tête cédoine). Son nom est resté synonymie de critique d’un seul liomme une foule de traditions rela envieux et partial ; on l’oppose à celui d’Aristarque. lives les unes aux divers chefs de la religion des ZOLKIEW , ville de Galicie, ch .-1. de cercle, à Perses, les autres à Thistoire de la religion même. 22 kil . N. de Lemberg ; 4,000 hab . Château . Le De là les variations sans fin sur Zoroastre , sur sa cercle de Zolkiew, entre ceux de Zloczow à l’E . , patrie, sur son rôle , sur les événements de sa vie . de Przemysl et de Lemberg an S. et au S. O. , la L’époque de sa naissance flotte du xil au ste siècle Russie d’Europe au N. , à 100 kil . sur 70, el av. J.-C . ; souvent on l’a fail naitre en Bactriane, à 218,500 hal).

Balkb même. Il semble hors de doute que le Parsisme

ZOLLIKOFER (George- Joachim ), celebre prédi- a successivementrevêtu diverses formes, que la plus cateur protestant, né en 1730 à Saint- Gall (Suisse), 1 célèbre est celle dont Zoroastre fut le propagateur, fut successivement ministre dans le pays de Vaud, que ce prophète ne fut qu’un réformateur, que sa ré chez les Grisons, à Leipsick, elc ., et mourut en forme fut uneépuration, une simplification du culle 1788. Ses Sermons ont été publiés à Leipsick , 1789- ancien, que cette réformepartit de l’ouest etdunord 1804, 15 vol. in-8.

ouest, et fut faite sous l’influence ou avec la coopx

ZOLTAN , fils d’Arpad, ravagea l’Europe occiden - ration du souverain , que la portion orientale de la lale à la tête des Hongrois, de 907 à 955, mais ful monarchie ne l’accepta qu’ajirès résistance, enfin enlin ballu sur le Lech par Othon l ; changeant alors qu’il vint du nord une autre opposition el que les de système, il se fixa au N. de l’Adriatique, entre adhérents de la nouvelle religion subirent une ré la Dalmatie, la Styrie et la Transylvanie , y jeta les action terrible qui sembla frapper de mort la ré fondements du roy.de Hongrie et n’attaqua plus que forme, et qui pourtant ne fut que momentanée. Tempire d’Orient. Il laissa le pouvoir à son filsen 960. Outre le Zend-Avesta (Toy . ce niot), on a sous le ZONARAS ( J.), historien grec du XIIe siècle, fut nom de Zoroastre des Oracles mariques, qui sont secrétaire d’éiat sous Jean et Manuel Comnènc, évidemment un livre apocryphe fabriqué au jer on puis se lit moine dans une île solilaire. Il a laissé au lle siècle de J.-C. pour favoriser les systèmes des des Annales qui vont de la création du monde à la philosophes de cette époque. La religion de Zo mort d’Alexis Cominène ( 1118 ) , et qui sont parlie roastre admettait deux principes opposés , Ormuza de la Byzantine. Cel ouvrage est précieux pour ce et Ahriman , au dessus desquels s’élève un dieu qui regarde Constantin et les princes desa maison. suprême, Zervane-Akerène, prescrivail le culte din 1) a été traduit en français (avec Xiphilin et Zo- feu , réglait la vie publique comme la vie privée, sime) par le présid . Cousin , Paris, 1678, in - 4 . annonçait des peines et des récompenses apres la ZONZONATE ou ZEZONTLATL (c. - à -u , les 400 mort, ele . ; elle avait pour ministres les Mages. sources), dite aussi Trinidad , villedu Guatimala (San- Voy. ORMUZD, MITHRAS, GUEBRES, Mages, etc. Salvador ), à l’embouchure d’une riv, de même nom ŽOROBABEL, juif qui se mil à la têle de ceux de dans le Grand Océan ; 450 familles.

ses compatriotes captifs à Babylone qui voulurent

ZOPYRE, satrape perse, fils de Megabyze, est célè- revenir en Judée quand Cyrusle leur permit (5 :36 bre par son dévouement à son prince. Pour facili- av. J.-C.), seconda les effortsdu grand- prêtre Jésus ler à Darius 1 la prise de Babylone, il se coupa le pour le rétablissement du culle , et releia le temple nez et les oreilles, puis oblint l’enciée de la ville en se en dépit des Samaritains. 121