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ZABU

ZABA

1911

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750 ; 3,500,000 hab. Ch.-l., Yun -nan. Beaucoup de recteur ou curé de Tredrez près de Lannion , puis montagnes, de lacs et de rivières. Sol fertile et riche. de Lohannec , et mérita le beau surnom d’avocat Gommes, lin , plantes médicinales ; éléphants , rhi- des pauvres, pour avoir souvent employé son la nocéros , tapirs ; soie , musc. Mines d’or, de cuivre lent à les défendre. Clément VI le canonisa en et d’étain , ambre , rubis , saphirs, agales, perles, 1317. On le fête le 19 mai. marbres, etc. Grand commerce.

YVETAUX (VAUQUELIN DES) . Voy. DES YVETAUX.

YVERDUN , Iferten en allemand , Ebrodunum des YVETOT, ville de France, ch.-l. d’arr. (Seine anciens, ville de Suisse ( Vaud ), dans une île de la Inférieure), à 42 kil. N. 0. de Rouen ; 9,213 hab . Thièle, à l’embouch . de cette riv . dans le lac de Tribunaux de jre instance et de commerce . Rouen Neuchâtel ou d’Yverdun , à 28 kil . N. de Lausanne ; neries, siamoises, velours, draps de colon ; grains 2,500 hab . Bon port. Vieux château ( båti au xie et bestiaux. Yvetot fut jadis ch.-I. d’une seigneurie, siècle par Conrad de Zähringen ). Institut de Pes- dont les possesseurs prenaient le titre de rois talozzi établi dans le châleau méme, bibliothèque, d’Yvetot. Robert Gaguin rapporte que ce titre fut école de sourds-muels, etc. Commerce d’expédition concédé en 534 par Clotaire Taux héritiers de Gan actif. Au xviiie siècle, Felice y a fondé un grand tier , sire d’Yvetot , pour expier le meurtre de ce établissement typographique, d’où sont sortis une seigneur que Clotaire aurait assassiné dans l’église foule de bons ouvrages, entre autres l’Encyclopédie de Soissons ; mais celte explication paraît avoir été d’Yverdun . Place forte sous les Romains. Cette ville inventée à plaisir. Il est cependant vrai que les sei appartint successivement aux rois de Bourgogne, gneurs d’Yvetot portaient le titre de roi . Ils pa aux ducs de Zähringen , puis à la Savoie de 1259 raissent l’avoir pris dans la 2e moitié du Xive siècle ; à 1536 (sauf une interruption de 3 ans, 1473-77 ), on ne sait, du reste, de quel droit. Ce titre leur fut pendant lesquels elle fut possédée par les Suisses). authentiquement reconnu par les rois de France Les Bernois s’en emparèrent en 1536 , ainsi que Louis XI, François I et Henri II. La seigneurie de tout le pays de Vaud , dont elle a depuis suivi d’Yvetot entra , au xvie siècle , dans la maison des les destinées. — Yverdun était jadis plus florissante ; du Bellay par le mariage d’Isabeau Chenu avec Mar mais les incendies, les inondations, la peste et les tin du Bellay-Langei, et le titre de roi fut alors maux de la guerre l’ont beaucoup dépeuplée. changé en celui de prince souverain. Depuis, celte YVERDUN (lac d ’). Voy. NEUCHATEL.

seigneurie a passé aux marquis de Saint-Forgeux de

YVES (saint), évêque deChartres , sacré en 1091, la maison d’Albon , et l’idée de souveraineié atta mort en 1115, avait été un des fondateurs de l’abbaye chée à la possession de cette seigneurie a disparu aves de St-Quentin de Beauvais, et y enseigna les sciences. le temps. - L’arr. d’Yvetot a 10 cant. (Cany, Cau Il s’opposa avec la plus grande fermeté au mariage debec, Doudeville,Fauville-en -Caux, Fontaine-le illégitime de Philippe 1 ; cependant il retint les lettres Dun, Ourville , St-Valery -en-Caux, Valmont, Yer par lesquelles Urbain II censurait la conduite du ville, Yvetot), 169 comm . et 142,480 hab. roi, et qui eussent pu causer une révolte en France. YVETTE , riv. de France (Seine- et-Oise) , naît On a de lui plusieurs écrits précieux pour l’his- au N. E. de Rambouillet, passe à Chevreuse, Orsay, toire du temps, et surtout pour le droit canonique. Palaiseau, Longjumeau , et se jelle dans l’Orge, à On le rete le 23 décembre .

12 kil. N. 0. de Corbeil, après un cours de 50 kil.

YVES HÉLORI ( saint ), patron des avocats et des YVOY ou CARIGNAN , v . de France . V.CARIGNAN . gens de loi, né en 1253, mort en 1303, étudia le YVOY-LE-PRÉ, bourg du dép. du Cher, à 7 kil. droit à Paris, Orléans, Rennes, se fit partout re- N. 0. d’Henrichemont ; 2,500 hab. Forges où l’on marquer par ses austérités et sa charité, fut official fond des pièces pour les machines à vapeur, etc. à Rennes et à Tréguier , reçut les ordres , devint YVREE, ville d’Italie . Voy. IVRÉE . z

N. B. Cherchez à CS, CZ, SZ les mots commençant par z qui ne seraient pas ici . ZAB, jadis partie S. de la Mauritanie de Sétif et fessa le droit à Padoue, fut chargé de négociations de la Gérulie , contrée de l’Algérie, au S. des pro- importantes, s’établit à Florence quand Padoue fut vinces de Tillerie et de Constantine , entre l’Atlas tombée au pouvoir des Vénitiens, fut élu archevêque et le Biledulgerid , par 30-5° long. E. Ville princip., par les Florentins , mais sans l’aveu du pape Boni Biscara . Riv., le Djiddi. Habitants sauvages, demi- face IX, fut plus heureux près de Jean XXIII, qui nomades et guerriers ; les deys d’Alger et les beys même lui donna le chapeau de cardinal en 1411 , de Constantine n’allaient chez eux qu’une fois par assista au concile de Constance ( 1414 ) et y mourut an , et avec de fortes troupes, pour lever l’impôt. Les d’un excès de travail. Son principal ouvrage a pour armes françaises n’y ont pas encore pénétré (1842). titre : Commentarii in Decretales el Clementinas, ZAB , nom de deux riv. de la Turquie d’Asie , 6 vol . in -fol. — Un autre Zabarella, Jacques, natif, toutes deux affluents du Tigre, l’une dite le Grand aussi de Padoue , 1533-89 , est célèbre comme Zab (Zabalus major, Lycus, c.-à-d. Loup ), dans le philosophe et commentateur d’Aristote . Il écrivit pachalik de Bagdad, sort des monts du Kourdistan, beaucoup , composa des traités de logique, de phy coule 200 kil . au N. 0. et au S. et se jette dans sique , eic. et fut accusé d’athéisme pour son livre le Tigre au S. E. de Mossoul ; l’autre le Petit De inventione æterni motoris. Zab Zabalus minor, le Caprus des Grecs), coule au ZABATHAI- SEVI. Voy. SABATHAY-SÉVI. S. 0. et se jelle dans le Tigre à 75 kil . au dessous ZABOLCS, comitat de Hongrie. Voy. SZABOLCS. du confluent du Grand - Zab .

ZABULON (tribu de), une des douze divisions

ZABACHE (mer et détroit de). Voy. Azov (mer de l’ancienne Palestine entre le lac Tibériade et la d’), IÉNIKALEH (détroit d ’).

Méditerranée, était bornée au N. par celles d’Aser

ZABARAH (mont), Smaragdus mons dans la el de Nephtali, au S. par celle d Issachar et n’avait Jlaute -Egypte. Voy. ÉMÉRAUDES (îles des).

que très peu de côtes sur la Médilerranée. Elle ré

ZABARELLA

(

François) , dit le Cardinal de Flo - pondait à la partie S. de la Galilée . Les monts Gelboé rence , né en 1339 à Padoue , mort en 1117 , pro - ly commençaient ; Béthulie, Nazareth , Endor, Se 1