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princes musulmans , qui ne pouvaient résister aux | 1821 ), et se vit obligé dese réfugier ca Autriche, ou progrès des armes du roi de Castille, Alphonse VI , il fut retenu captif . Accablé par ses revers, il tomba Yousouf défit complétement ce monarque à Zelaka, malade et mourut à Vienne en 1828. — Démétrius , près de Badajoz, en 1086, el conquit une grande frère d’Alexandre, qui s’était rendu en Morée en partie du territoire espagnol. Bien qu’investi d’une 1821 , reçut d’abord des insurgés le titre de géné grande puissance , ce prince reconnaissait la supré- ralissime ; mais il fut bientôt réduit à un rôle se malie des califes abbassidesde Bagdad, et ne prenait condaire. Il mourut en 1832. dans ses actes que le titre d’Emir -al-moslemin YRIARTE ( Thomas DE) , poëte espagnol, né vers (prince des croyans). Il mourut en 1106 . - Le 1752 , à Ténériffe, était neveu de Jean de Yriarte , nom de Yousouf, qui veut dire Joseph , a été en ou - littérateur distingué : il dirigea le Mercure de Ma tre porté parplusieurs rois de Maroc et de Grenade drid, fut employé dans les bureaux du gouverne qui ont joué un rôle peu important , et par un émir ment et devint chef des archives , eut un procés au yai gouverna l’Espagne pour les califes d’Orient de tribunal de l’inquisilion , qui l’acquitta moyennan ! 117 à 759 ; il tit bénir son administration , mais une pénitence, etmourut en 1791. Il est connu surtout ne put empêcher les Omıniades de se relever et par ses Fables littéraires , espèce de critique fort périt en les combattant à la bataille de Loca.

spirituelle des écrivains de son temps ; on a encore

YPERLEE , riv. de Belgique (Flandre occiden- de lui trois comédies , un poème très estimé sur la tale), naît près d’Ypres , arrose celte ville , passe Musique ; des Épîtres morales, etc. Ses Eurres (en près de Dixmude et à Nieuport, et tombe dans la vers et en prose), ont été imprimées, Madrid , 1787 , mer du Nord après un cours de 75 kil.

6 vol.in -8, 1805, 8 vol. in-8.

YPRES , Yperen en flamand, Ipra en latin , ville du YRIEIX ou YRIER (saint) , en latin Aredius ou roy, de Belgique ( Flandre occidentale), sur un cana ! Aridius, né à Limoges en 511 , fut chancelier du roi qui communique avec Bruges, Ostende et Nieuport, Théodebert, fonda le monastère d’Atane , autour à 46 kil . S. O. de Bruges ; 15,500 hab. Cathédrale, duquel se forma plus tard la ville appelée d’après vaste hôtel-de-ville , bourse, chambre de commerce . lui Saint-Yrieix (Voy , ce nom) , et mourut en 591 . Collége royal. Dentelles, loiles, colonnades, etc. On trouve la Vie de ce saint dans les Analecta de Commerce de grains, lin , chanvre. Ypres existait au D. Mabillon . On le fête le 25 août. JXe siècle. Elle prit de l’importance sous les comtes YSSEL ou OVER - YSSEL , c . - à - d . Yssel supérieur, de Flandre et sous les ducs de Bourgogne , et fut riv . de Hollande formée dans la Gueldre à Duis sous ces derniers le théâtre de nombreuses sédi- bourg par la réunion de 2 petites rivières dites Vieur tions. Ses draps étaient renommés , mais elle a et Nouvel- Yssel, passe à Zutphen , à Deventer, entre beaucoup déchu. La peste y fit des ravages en 1490 dans la province d’Over -Yssel, coule à l’O. de Zwoll el 1552. Ypres fut souvent prise par les Français : et se jette dans le Zuyderzée au -đessous de kampen. en 1128 par Louis VI, en 1213 par Philippe -Au - Cours, 90 kil . Voy. OVER -YSSEL , guste, en 1297 par Philippe-le -Bel, en 1648 , 1958, YSSEL (NEDER-) , Yssel inférieur, branche du Leck , 1678 sous Louis XIV. Le Trailé de Nimègue la donna se sépare de cette riv, dans le sud de la province à la France ; elle en fut depuis détachée. Reprise d’Utrecht, à l’0 . de Vianen , entre dans la Hollande en 1793 , elle devint sous l’einpire ch. - I. d’arr . mérid ., baigne Oudewater et Gouda , et tombe dans dans le dép. de la Lys. Le pape Paul IV y avait la Meuse au dessusde Rotterdam ; cours , 50 kil . érigé en 1559 un évêché dont le célèbre Jansenius YSSENGEAUX , YSSOIRE , YSSOUDUN. V. iss... fut titulaire ( 1635-38 ) , et qui est auj. supprimé.

YU , empereur chinois , lige de la dynastie des

YPSILANTI , famille grecque fanariole , origi- Hia , avait é !é intendant de Yao et premier mi naire de Trébizonde, acquit à partir du XVIIIe siè- nistre de Choun. Il succéda à celui-ci l’an 2197 cle un grand crédit et d’immenses richesses à Cons- av . J.-C., à 93 ans, et mourut après sept années de tantinople , où ses membres exerçaient auprès de la règne. On lui attribue à tort divers ouvrages de Porte les fonctions de médecins et de drogmans. mathématiques et d’agriculture , entre autres le Athanase, l’un d’eux, brigua inutilement en 1758 Yu -koung (c.-à -d . les travaux de Yu), qui se trouve l’hospodarat de Moldavie . Alexandre , fils d’A- dans le Chou-koung : c’est un des plus beaux mo thanase, fut quelque temps prince de la Valachie , numents de l’antiquité orientale. puis il revint à Constantinople, où il acquit un grand YUCATAN , presqu’île de l’Amérique centrale et crédit ; néanmoins il fut disgracié et mis à mort en un des étals de la Confédération mexicaine , entre 1805 , quoiqu’il eût alors plus de 80 ans, à cause 890-93° long. U., 160-220 lat. N. , a pour bornes à des relations que son fils Constantin entretenait l’0 . l’état de Mexico el celui de Chiapa , au S. avec la Russie . Constantin , tils du précédent, le Guatimala, des autres côtés la mer du Mexique forma dès sa première jeunesse le projet de déli- et des Antilles : 445 kil. du N. au S. sur 250 : vrer la Grèce , et par ses relations avec les Russes 95,000 kil.carrés : 472,000 hab. Capitale , Mérida. excita les soupçons du sultan ; néanmoins, il fut, Riv . , Honda , Bullina , Balise , Nabukun, Climat par considération pour son père, nommé hospodar de chaud, sec et sain ; sol fertile (indigo, manioc, mais, Moldavie en 1799, puis de Valachie en 1802. La elc.) ; superbes forêts (campêche , acajou ). Que Russie , dont il avait brigué la protection , stipula ques tribus indigènes. La côte orientale jadis la pour lui qu’il resterait en fonctions pendant 7 ans ; plus florissante ) est déserte , le gouv . espagnol le sultan ayant voulu , malgré celle clause , le pri- ayant prohibé tout établissement pour éviter la ver de sa charge, il s’ensuivit une guerre avec la contrebande anglaise . En 1829, le Yucatan sa Russie. Après le traité de Tilsilt ( 1807 ) , Constantin sépara un instant de la Confédération mexicaine, se retira en Russie, où il mourut en 1816. Il lais- et prit le nom de République Centrale . sail sept enfants, dont les plus célèbres sont Alexan- YUCATAN (baie du) , formée par la mer des An dre et Démétrius. — L’aîné, Alexandre, né en 1792, lilles, sur la côte E. du Yucatan , s’étend 150 ml. se mit d’abord au service de la Russie, devint en du N. au S. , depuis la pointe Brava jusqu’à la 1814 colonel et un peu plus tard aide-de -camp de pointe Roja . Nombreux bancs de sable. J’empereur Alexandre. En 1820 il fut mis à la tête YUCATAN (détroit du) ou de CORDOVA, passage par d’une association formée pour la délivrance de la lequel la mer des Antilles communique avee te Grèce sous le nom d’Hétérie (Voy. ce moi) . Ses pro- golfe du Mexique, est resserré entre le cap ( aloche. jets ayant été découverts par la Porte, il voulut pré - extrémité N. E. du Yucatan, et le cap San -Autono, venir la vengeance du sultan par une attaque har - extrémité 0. de Cuba : 160 kil . de large. die, et passa le Pruth en 1821 à la tête d’un petit YUN -NAN , prov. de la Chine, au S. O., entre 210 corps d armée , mais il fut vaincu à Dragachan ( juin / 40-28 ° lal. Ni et 960-103° long. E. : 900 kil. sur 1

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