Page:Dictionnaire Bouillet 1842, I-Z.djvu/1051

Cette page n’a pas encore été corrigée

YOUN

1909

YOUS

>

1

.

2

Isabelle, le prince Roger , comte de Cambridge, père ! séparée de l’empire birman par le Thaleayn , et con de Richard , duc d’York , qui suit .

sistesurtoutdans une vallée du Menam. Ch.-I., Zima.

YORK ( Richard , duc d ’), né en 1416 , mort en 1460, Ce pays a formé quelque temps un roy, particulier. petit- fils du précédent, fut 5 ans régent de France YOUNG ( Edouard ). poële anglais , né en 1681 à pendant la minorilé de Henri VI, puis gouverneur Upham près de Winchester, mort en 1765, prit d’Irlande. Enhardi, par la faiblesse du roi et les les ordres en 1727 , fut nommé chapelain du roi discordes de la cour, à tenter de faire valoir les pré- George ll , se fit le panégyriste de la maison de tentions de la ligne d’York au trône, il vint dans ce Hanovre et du ministre Walpole ; mais ayant perdu but en Angleterre, en 1451 , malgré la défense du sa femme et sa fille , il s’enferma dans une solitude roi , avec une suite de 4,000 hommes, et exigea complète. Dans cette retraite , il culliva avec le plus la convocation d’un parlement , marcha sur Lon-| grand succès la poésie , et adopta un genre sombre et dres avec 10,000 hommes , mais fut refoulé dans lugubre, analogue à ses chagrins.On a de lui deux tra le comté de Kent, et posa les armes sans être venu gédies ( Busiris, 1719 ; la Vengeance, 1721 ) , un poème à bout de se faire nommer héritier présomptif, pro- sur le Jugement dernier (1713 ), des Poésies diverses, fita de l’accès d’imbécillité de Henri VI pour se faire enfin les Nuits, espèce de méditations mélancoliques déclarer protecteur, et, quand le retour du monar- en vers, qui eurent une grande vogue. Ses OEuvres que à la raison l’eut privé de ce titre, prit les armes, ont été réunies à Londres, 1792 et 1803 , 3 vol . in-8 ; baltit , à l’aide de Warwick, les troupes royales à elles ont élé traduites en français par Le Tourneur, Sainl-Alban ( 1455), s’empara dans celte balaille de 1769-70 , 4 vol . in-8 et in-12.Young a de la majesté, la personne du roi , et se fit nommer derechef pro- de la magnificence , des pensées profondes, mais il tecieur. Marguerite fit déclarer par le parlement est parfois monotone et emphatique. que Henri avait recouvré la raison ( 1456 ), et évinça YOUNG (Arthur) , célèbre agronome , né en 1741 le duc qui fut baltu dans le pays de Galles. Mais dans le comté de Suffolk , mort en 1820 , voyagea Warwick vainquit bientôt les royalistes à Nor- | beaucoup, ful premier secrétaire du bureau d’agri thampton ( 1460) , et Henri étant alors retombé au culture, it de son domaine de Bradfield – Hall une pouvoir des rebelles , Richard demanda la cou- exploilation -modèle, et compta parmi ses nombreux ronne : le parlementdécida qu’il la porterait à la correspondants le roi George Mi lui-même , qui mort de Henri. Mais Marguerite, qui s’était enfuie emprunta à cet effet un pseudonyme. Young a beau en Ecosse, revint avec des troupes et débit les Yor- coup écrit. Ses principaux onvrages sont : le Guide kistes à Wakefield ( 1460) ; le duc Richard périt dans du fermier, 1770, 2 vol . in -8 ; le Cours d’ugriculture la bataille . Marguerite lit planter sur les murs de la experimentale, 1770, 2 vol. in - 4 ; le Voyage d’un fer ville d’York sa tête ornée d’une couronne de papier. mier dans l’Est de l’Angleterre, 1771, 4 vol . in-8 ; Richard eut quatre fils : le comtede Rutland ,assassiné le Voyageur en Irlande , 1782, 2 vol . in - 8 et in-4 : à la bataille de Northampton (1460), le comte de la le Voyageur en France, Espagne, Italie, 1790 , 91, Marche (qui régna sousle nom d’Edouard IV) , le duc 94 , 2 vol. in-4 ; les Annales d’agriculture ( journal de Clarence ,le duc de Glocester (depuis Richard II . mensuel) , 45 vol. in - 8, comniencé en 1784 . YORK (Frédéric , duc d ’), le fils de George IIÍ , YOUNG ( Thomas ) , savant médecin , né vers né en 1763, fut nommé tout jeune encore évêque 1780 , mort en 1829 , fit quelque temps des cours d’Osnabrück , commanda en 1793 contre la France à l’Institution royale de Londres , publia en 1807 le corps auxiliaire des Autrichiens dans les Pays- ses Leçons sur la philosophie naturelle et les arts Bas , perdit les batailles de Hondschoot ( 1793) , de mécaniques, 2 vol . in-4 ; donna en 1812 un Sys Turcoing ( 1794) , fut chargé d’aller en Hollande, tème de nosologie pratique avec une excellente bl aidé des Russes, rétablir la maison d’Orange , mais bliographie de celle partie des sciences médicales, essuya deux nouvelles défaites (Alkmaar ei Castri- s’occupa aussi avec succès d’antiquités (il tenta même cum ). Il n’en fut pas moins noinmé chef suprême avant Champollion d’expliquer les hiéroglyphes égyp du personnel de la guerre,et conserva ces fonctions liens) el de hautes mathématiques (il eul sur quel jusqu’à sa mort (1827 ). Il avait été accusé en 1809 ques points de cette science une vie querelle avec de vendre les places d’officier. Sa maitresse (mis- Wronsky). On a encore de lui une Analyse des prin lriss Clarke) fut seule convaincue de ce honteux cipes de la religion naturelle (1803). trafic ; néanmoins , l’opinion publique persista à re- YOUNG -PE, ville de Chine , ch.-). de dép. , dans garder aussi Frédéric d’York comme coupable .Ce la prov . d’Yun-nan , à 250 kil . N. 0. d’Yun-nan . prince consuma sa fortune dans toutes sortes d’excès YOUNG -PHING, ville de Chine , ch.-l. de dép ., dans qui abrégèrent sa vie. Il se rendit également odieux la prov. de Pe-tchi-li, à 200 kil. E. de Pe-king. par son intolérance contre les Catholiques.

YOUNG -TCHANG, ville de Chine, ch.-l. de dép ..

YORK (Jacques, duc d ’) . Voy . JACQUES II.

dans la prov . d’Yun-nan, à 390 kil. O. d’Yun-nan.

YORK (le cardinal d’). Voy . STUART (H.- Benoît ). YOUNG -TCHEOU, ville deChine, ch.-). de dép., dans YORKTOWN , ville etport des Etats-Unis ( Vir- la prov. d’Hou-nan,à 270 kil . S. O. de Tchang -cha. ginic ), à 100 kil . S. E. de Richmond ; 1,500 hab . YOUN -LING , chaîne de montagnes de Chine, sé Les Américains y tirent prisonniers lord Cornwallis pare celte contrée du Thibet, et a pour ramifications et ses troupes en 1781 .

les Pé -ling qui séparent les bassins du Hoang -ho et

YU -TCHEOU, ville de Chine, ch.- !. de dép . , dans du Yang-isé-kiang , les Nan -ling qui séparent le la prov. d’Hou -nan , à 150 kil . N. de Tchang -cha, bassin du Yang-lsé -kiang d’avec celui de la Chine . par 29 ° 24’lat. N., 110 ° 33 ’ long. E. ; 200,000 hab. YOUSOUF-BALKIN (ABOU’L FETHAH ), fondateur YOUAN -TCHEOU, ville de Chine, ch.-H. de dép., de la dynastie des Zéirites (971-984 ), vengea la mort dans la prov. de Kjang -si, par 27 ° 52 ’ lat. N., 1120 de son père Zéiri-ben -Mounad (Voy. ce nom ) par long. E. - Voy .aussi YOUNG - TCHÉOU.

une victoire sur la tribu des Zénates (971), souinit

YOUDAICHITURA , prince indien , le premier Bougie, Biscara, Bafra, etc., s’étendit jusqu’auxdé des l’andous, perdit au jeu ses états, ses quatre serts de Sahara et au Barca, obtint du calife Moez frères et sa femme, ce qui fut une des principales Ledinillah loute l’Afrique occidentale musulmane causes de la guerre entre les Pandons et les Kou- comme tief, conquit Tlemcen, Fez , Sedjelmesse , rous . Il fut vainqueur des Kourous et régna encore et laissa après 12 ans de règne le trône à son fils 35 ans. Il a donné son nom à une ère indienne qui Abou’l Cacem -al-Mansour. commence environ 1200 ans av . J.-C. Voy . PANDOUS. YOUSOUF -BEN-TASCHFYN , prince musulman d’A YOUGIIALL , ville el port d’Irlande (Cork ), à frique ( 1069–1106) , fonda la ville de Maroc, dont 46 kil . deGork ; 9,660 hab . Collégiale gothique. il fit la capitale de ses états , et chassa les Zéiviles YOUN -CHAN , partie de l’empire de Siam , est de l’Afrique occidentale. Appelé en Espagne par les