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XENO

XERE

1904

climat chaud et malsain, peu de rivières ; sol néan- ! joignait à ces spéculations toules métaphysiques une moins serlile , pâturages excellents ; mines.

doctrine physique, dans laquelle, raisonnani d’après

XALON , Salo ou Bilbilis , rit. d’Espagne (Sara- les apparences offertes aux sens, il faisait sortir le gosse) , nail dans les monts d’Albarracin , reçoit la monde de deux éléments, la terre et l’ean, ou, selon Xiloca à Calatayud , traverse les provinces de Cala- d’autres, d’un seul, la terre ; enseignait que les astres tayud (Soria ), et de Saragosse (Aragon ), et grossit ne sont que des nuages condensés ; le soleil, un feu l’Ebre pris de Saragosse. Conis, 170 kil.

qui s’allume tous les matins et s’éteint périodique

XANTEN OU SANTEN, Custra vetera , ville anc. ment, etc. Xénophane avait composé plusieurs ou et murée des Etats prussiens ( Prov. Rhénane ), dans vrages en vers qui ne nous sont point parvenus, le cerele de Rheinberg , près de la rive gauche du entre autres un poèmede la Nature où il exposait Rhin , à 11 kil. O. de Wesel ; 2,700 hal). Epingles, sa philosophie ; il ne reste de lui que quelques étoffes de soie, drap , rutians : lanneries. Pairie de fragments recueillis par Brandis (Commentationes Siegfried , un des héros des Niebelungen, etde saint eleuticæ , Altona, 1813). On trouve dans Aristote Norbert, fondateur de l’ordre des Prémontrés. On un petit traité De Xenophane, Zenone et Gorgia, voit encore près de la ville les ruines d’un amphi- XENOPHON, général, philosophe, historien, fils théâtre de l’anc . Vetera castra .

de Gryllus, naquit en Aitique vers 445 av. J.-C.,

XANTHE , riv. de Troade. Voy . SCAMANDRE . devint à 16 ans disciple de Socrate, qui lui saura la XANTIE , Xanthus, anj. Eksenidė , ville de Lycie , vie à la bataille de Délium (421), continna à servir sur une rii, de même nom , ful prise et ruinée par tant dans la guerre du Péloponèse que parmi les Cyrus. Patrie de Proclus, philosophe néoplatonicien. mercenaires que Cléarque conduisail à la suite du XANTHIPPE , Xanthippus, général athénien, rem- jeune Cyrus contre Arlaxerce Mnemon ( 101), prit plaça Themistocle après l’expédition de Paros, eut le commandement de ce corps après la mort de part à la bataille de Mycale, prit Sestos et ravagea Cléarque, et opéra la fameuse retraite des Die-Ville la Chersonese. Périclès était son Ols.

(des rives du Tigre à Chrysopolis), aida ensuite le roi

XANTHIPPE , oflicier lacédémonien , prit le com- ihrace Seutiès à remonter sur le trône, et conduisit mandement des auxiliaires carthaginois en 255 av. les restes des Dix-Mille en lonie, où ils entrèrent au J.-C., ballit Régulus à Tunes (auj. Tunis) et le fit service de Sparte, se lia avec Agesilas, roi deSparte, prisonnier. Il pé il au retour de cette expédition. ce qui le ot bannir par ses concitoyens 391), resta XANTHIPPE , Xanthippe, femme de Socrate, est fa- dès lors auprès de ce prince en Asie et enGrèce meuse par son humeur acariâtre et impérieuse, dont jusqu’à la bataille de Coronée, à laquelle il eut elle donnait souvent des preuves à son époux en pari, et s’élablit depuis à Scillonte en Elide avec mettant sa patience à l’épreuve.

sa femme et ses enfants. Il y resta 24 ans, il se

XANTHUS de Lydie , un des plus anciens his - réfugia à Corinthe lors de l’invasion de la Laconie toriens grecs, avait rédigé les Lydiaques ou listoire par les Éléens (368). Il fut l’année suivante rappelé de Lydie en 4 liv ., dont il ne nous reste que quei- de son exil , mais il ne rentra pas dans Athenes, ques fragments dans les Historicorum græcorum et mourut à Corinthe en 355 ou 351 av. J.-C. Ses antiquissimorum fragmenta de Creuzer, Heidelb ., ouvrages se distinguent en 4 classes : 1° ouvrages 1806, in -8 , et dans ceux de C. Muller, chez Didol , historiques : les Telléniques (suite de l’Histoire de 1841). On n’esi pas d’accord sur l’époque à laquelle la Grèce de Thucydide ju -qu’à 362 av.d.-C. ,l’Ant il vécut, les uns le plaçant dans le vie siècle av. base ou Retraite des Dix-Mille), l’Eloye d’Ayésilas, J.-C. , les autres, avec plus de probabilité , dans la Cyropédie (8 liv.) ; 2° politique : les Républiques le ve, peu avant Hérodote.

de Sparle et d’Athènes , les Revenus de l’Alligae ;

XATIVA, ville d’Espagne. Voy. SAN - FELIPE . 3° instruction militaire : l’Hipparchique ou le Maitre XAVERO ou XAVIER, château et bourg d’Espa- de la Cavalerie, l’Equitation, les Cyneyétiques ; to plai gne (Pampelunes, au pied des Pyrénées ,à 4 kil. E. losophie : le Banquet. i Economique, l’Heron, les de Sanguesa . Pairie de saint François-Xavier. Dils mémorables et l’Apologie de Sucrale. C’est de XAVIER (saint FRANÇOIS- ;. Voy. FRANÇOIS-XAVIER. nophon qui publia l’histoiredeThucydide, restée in XENATAS, évêque syriaque. Voy. PHILOXENE. connue jusqu’à lui. Le style de Xenophon est d’une XENIL ou GENIL , riv. d’Espagne, sort de la élégance et d’une douceur exquises : il lui a valu le Sierra -Nevada , passe a Grenade , Loja, Ecija , el se surnom d’abeille allique ; cependant il est quelque jelle dans le Guadalquivir près de Palma ; cours, fois diffus et languissani, Coinme historien, on re 225 kil. Elle reçoit le Darro, la Cabra, leDilar, etc. proche à Xénophon des lacunes etde la partialite, XENOCRATE , philosophe grec, né à Chalcé- surtout en faveur des Spartiates. Commephilosophe, doine, vers 406 av. J.-C., fut un des disciples les il est l’interprète le plus fidèle des doctrines de plus assidus de Platon , et dirigca l’Académie après Socrate. Sa Cyropédie est un roman moral plutot Speusippe ; il enseigna pendant 25 ans et mourut qu’une histoire. La meilleure édition de Xénophion vers 314 à 12 ans. Il lentil de concilier la doctrine est celle de Benj. Weiske, Leipsick , 1798-1804,6 vol. de Platon avec le pythagorisine. Il laissa , entre in -8. Gail a douiné de Xénophun une édition 2012 autres ouvrages , un Truilė de l’art de réyner, et plèle, texte grec, avec version latine et française, O livres de la Nature ; tous sout perdus aujour- el notes, Paris, 1797-1814, 7 vol. 11-1 ; il n a fail d’hui. Il est célèbre par ses vertus, son désintéres- que reproduire la traduction latine de Leunclavilis senient et surtout sa continence . Les Athéniens lui et les traductions françaises partielles de Dacier, contièrent d’importantes missions. Son caractère Lévêque et Larcher. M. Letronne a donne dans la austère et rude faisait dire à Plulon qu’il avait be- Biographie umversclle un exceilent article bistou soin de sacrifier aux Grâces .

rique et biographique sur Xériophon .

XENOPHANE, philosophe grec,né vers l’an 617 XENOPHOX D’ÉPiese , romancier grec, auteur d’un av . J.-C.,à Colophon dans l’Asie-Mineure, parcou- roman iulituie : les Ephesiaquesou Amours d’Abron rut la Sicile et l’Italie, cxerçant pour vivre le mé- come el d’Anthia, parait avoir vécu à la fin du leste tier de rhapsode, se fixa dans sa vieillesse à Elée cle de J.-C. On croit que ce nom du Xenophon n’exi (vers 536,, ely mourut, âgé, dit-o11,de 100 ans. Sans qu’un pseudonyme. Le roman de Xénophon de avoir tenu une école à propreinent parler, il fut le phèse à élé publié à Loudres en 1726 par All chef d’une secte qui

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— devenue célèbre sous le nom Cocchi édition princeps), et à Viennepar le buron de d’école éléutique , et fonda le système vulgairement Locella, 1796. Il a élé traduit en français pir ! !! connu sous le noin de panthéisme. Il réduisait tout à anonyme, Paris, 1736, et pur Jourdan, Paris, 1748. une unité absolue, qu’il identitait avec Dieu même, XERES ou SEREZ DE LA FRONTENA, Asta Regia, et niailla pluralité, le changeorient ; cependant illville d’Espagne (Seville), à 22 kil.N.E, de Cadir ; ,

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