Page:Dictionnaire Bouillet 1842, I-Z.djvu/1041

Cette page n’a pas encore été corrigée

WOLL

WOOD

1899

|

.

>

que de morceaux divers rassemblés après coup ; i instruments ingénieux , le microscope à lampe, la qu’Homère est un personnage chimérique qui n’a Camera lucida, la chambre obscure périscopique, le Jamais existé ; il a également contesté l’authenticité) goniomètre à réflexion ; il découvrit deux métaux, le de plusieurs discours deCicéron, notamment du pro rhodium et le palladium , indiqua le curieux phéno Marcello. Ces hardis paradoxes l’ont engagé dans mène de la rotation des aimants, le moyen de ren de vives et longues disputes. D’autres érudits dre le platine malléable, etc. On a de lui plusieurs allemands onl porté le nom de Wolf. Les princi- mémoires dans les Transactions philosophiques. paux sont : 1. Jér. Wolf, né en 1516, mort en 1580, WOLLIN, jadis Julin , île des Etats prussiens (Po lathérien, principal du collège d’Augsbourg et bi- meranie ), dans la régence de Stettin et le cercle Wiothécaire de la ville , qui a laissé des traductions d’Usedom -Wollin , est formée par les deux bras latines de Démosthène, d’Isocrate , d’Epictète, etc., orientaux de l’Oder (Swine, Divenow ), le Frische avec des commentaires estimés, etc. (presque tous Half etla Ballique : 26 kil. sur 22 ; 6,000 bab. imprimés à Bâle, chez Oporin) : — 2° J.-Christophe Ch.-l., Wollin (sur la côte E. ; 3,000 hab .). Påtu Wolf, né à Wernigerode en 1683 , mort en 1739, rages , bois ; pêche. professeur de langues orientales à Hambourg, puis WOLOGDÅ , ville de Russie. Voy. VOLOGDA . recteur de l’Académie de cette ville , auteur de WOLSEY ( Thom .), célèbre ministre de Henri VIII , nombre d’ouvrages précieux ( entre autres : Historia né en 1471 à Ipswich (Suffolk) , élait fils d’un bou li xicorum hebraicorum, Wittemberg , 1705, in -8 ; cher ; Henri VII le nomma son aumônier et doyen de Bibliotheca hebræa, Hambourg et Leipsick, 1715-35, Lincoln ; Henri VIII, dont il avait gagné la faveur 4 vol . in - 4 ) ; 3° J.-Chrétien Wolf, frère du pré- par sa gaieté et sa souplesse , l’appela au conseil cédent , né en 1689, mort en 1770, professeur de l’état, lui donna plusieurs évêchés, puis l’archevê physique et de poésie au gymnase de Hambourg , che d’York, le nomma grand-chancelier du royaume auteur de Monumenta typographica , Hambourg , et se laissa eu tout diriger par lui . Wolsey fut nom 1740, 4 vol. in -8, etc.

mé par Léon X cardinal et légat à latere en Grande

WOLFENBUTTEL , Guelferbytum , ville du duché Bretagne, el à la mort de ce pape il tenta de se de Brunswick, sur l’Ocker, ch .-1. de district, à 14 faire élire, mais il n’y parvint pas. En un temps kil. S. de Brunswick ; 8,250 hab. Vieux château , où l’équilibre de l’Europe tenaità la ligne de con jadis résidence des seigneurs de Wolfenbüttel, auj . duite que suivrait l’Angleterre, Wolsey favorisa des ducs de Brunswick. Petits canaux dérivés de alternativement Charles-Quint et François I. Au l’Ocker. Bibliothèque célèbre (qui contient plus de dedans, il se fit un grand nombre d’ennemis par sa 100,000 vol. et 10,000 manuscrits) ; on y voit le rapacité : son revenu égalait presque celui de la cou monument érigé à Lessing, qui en fut bibliothe- ronne ; de plus, il se montra injuste et cruel dans caire . Imprimeries, rubans de fil, cuirs, toile , sa- l’exercice de ses fonctions de légal et créa une cour von, liqueurs, vitriol , tabac, etc.. Guébriant y batlit ecclésiastique qui était un véritable pendant de les Impériaux en 1641.

l’inquisition . Arrivé au plus haut point de la puis

WOLFFHART (Conrad ), dit Lycosthène , savant sance, Wolsey éprouva la plus éclatante disgrâce : alsacien, né en 1518 à Ruffach , mort en 1561 , était nommé commissaire pour l’affaire du divorce de diacre de Saint-Léonard à Bàle, où de plus il pro- Henri VIII , il ne hata pas la terminaison de cet fessait la grammaire et la dialectique. Il a donné acle au gré de ce prince, fut accusé devant la cour des éditions de Julius Obsequens, de Ptolémée, etc., du banc du roi d avoir dépassé ses pouvoirs, se vit et quelques ouvrages tels que Prodigiorum et osten- privé du sceau et de presque tous ses revenus, torum Chronicon, Bâle , 1557 , in -fol., etc.

el éloigné de la cour . Mandé de nouveau à Lon

WOLFGANG (saint), néen Souabe, ami de l’ar- dres pour subir un second jugement, il mourut en chevêque de Cologne Brunon , et de l’archevêque route, à Leicester(1530). C’est Wolsey qui fonda le de Trèves Henri, vécut longtemps dans un couvent college de Chrisl-church à Oxford. au fond des bois, refusant la prêtrise par modestie, WOLVERHAMPTON , ville d’Angleterre (Staf fut enfin sacré par saint Udalrich , alla prêcher l’E- ford ), à 25 kil. S. de Stafford, à 18 kil . de Birmin vangile en Hongrie (972), fut promu à l’épiscopat gham ; auj . 70,000 hab . (la population est le qua de Ratisbonne (974), et mourut en 994. On le fèle druple de ce qu’elle était il y a peu d’années). Ville le 31 octobre .

manufacturière : serrurerie, clés, verrous, haches,

WOLFRAM D’ESCHENBACH , minnesinger. Voy . I poignées d’épée, ustensiles de tôle, de fer, de cuivre, d’étain , etc.

WOLGAST, ville et port des Etats prussiens (Po- WOOD (Ant. ), antiquaire et biographe, né en méranie ), sur le délroii de Stralsund , à 28 kil . E. 1632 à Oxford , mort en 1695 , passa sa vie à explo de Greifswalde ; 4,500 hab . Construction de na- rer les archives d’Oxford , sa ville natale , et publia vires : pêche, navigation .

des ouvrages fort estimés pour leur exactitude :

WOLLASTON (Will.), moraliste anglais, né en Historia et antiquitutes universitatis Oxoniensis , 1059 dans le comté de Stafford, mort en 1724, en- 1686-90, 2 vol. in -fol. (en latin ) ; Athena Oxonienses tra dans l’église, fut second maître dans l’école pu- (ou histoire des écrivains, évêques, etc. d’Oxford ), blique de Birmingham , recueillit en 1688 une suc- 1691-92, in - fol. (en anglais). Wood est très impar Cession qui le mit dans l’aisance, et passa le reste tial ; il n’a pas craint, lorsqu’il le fallait, de cho de ses jours à Londres, se livrant aux sciences et quer les nobles familles intéressées dans ses récits aux lettres. Son principal ouvrage est le Tableau de WOOD (Robert), archéologue irlandais, né en 1707, la religion nuturelle, 1722 (traduit en français dès mort en 1775, fit deux voyages en Orient, péné 1726 , La Haye, 1 vol. in -4 ). Il y fonde la morale sur tra jusqu’en Syrie, recueillii des médailles, des la raison et assimile la bonté morale à la vérité, inscriptions et des inanuscrits, et fut à fon retour prétendant que toute mauvaise action suppose un nommé secrétaire d’état. II a laissé les Ruines mensonge iniérieur, par lequel nous allirmions avoir de Palmyre, Londres, 1753, in-fol . ; les Ruines de quelque droit que nous n’avons pas dans la réalité. Balbeck , 1757 , in -lol. ; Essai sur le yenie original WOLLASTON (Will.), savant physicien anglais, né et les écrits d’Homère, 1769, 1775, in - 4. en 1766 , mort en 1828 , descendait du précédent, II WOODSTOCK , ville d’Angleterre (Oxford ), à 12 exerça d’abord la médecine, mais ayant peu de kil . N. 0. d’Oxford ; 7,000 hab . Acier poli, gants. clientelle, il renonça à cette profession et se livra à Château royal avec un parc magnifique, construit Tétude des sciences naturelles. Il fut admis en 1793 par le roi Henri II pour sa maitresse Rosemondo à la Société Royale de Londres, et devint en 1806 (Voy. ROSEMONDE ). Aux environs, chateau de Blein secrélaire de ceile compagnie. On lui doit plusieurs de donné au fameux Marlborough en mémoire ESCHENBACH .