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WOLC

WOLF

1898

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WITTELSBACH, château voisin de la ville d’Ai- gouverneur de la Jamaïque, puis revint s’établir å chach , près d’Augsbourg en Bavière, bâti vers 1100 Truro (Cornouailles), habita successivement Exeler, par Othon IV de Wittelsbach , est le berceau de Londres, Sommerston, et mourut dans celle dernière la célèbre famille de Wittelsbach qui a régné sur ville. Il a laissé des poésies où l’on trouve de la la Bavière ducale et le Palatinat, et qui porte auj . verve etdel’esprit, mais quisont pleines d’allusions la couronne royale de Bavière. Le château fut rasé peu intelligibles aujourd’hui.Elles consistentprinci après le meurtre de l’empereur Philippe de Souabe palement en odes et satires. La dernière édition est par Othon de Wittelsbach , son compéliteur , en de Londres , 1816, 4 vol . in-24. On donna à ce 1208. - La tige de la maison de Wittelsbach est poële le surnom de Peter-Pindar, parce qu’il avait Luitpold , qui fut duc non héréditaire de Bavière, publié sous ce pseudonyme ses premières poésies. et périt en 907, en combattant contre les Hongrois. WOLDEMAR . Voy . VALDEMAR. Son fils, Arnoul-le -Mauvais , fut duc aussi jusqu’à WOLF ou WOLFF ( 1.-Chrétien ), philosophe al sa mort, en 937. Après lui , le duché sortit de la lemand, né en 1679 à Breslau , était ils d’un bras maison de Wittelsbach, qui n’eut plus que le comté seur . Il se fit remarquer par sa précocité ; s’adonna palatin de Bavière. En 1180 seulement, Frédéric avec ardeur à l’étude des sciences,se forma surtout Barberousse investit héréditairement du duché,alors à l’école de Descartes et de Leibnitz, et conçut le très restreint dans ses limites, Othon V de Wittels- projet de donner à l’Allemagne une philosophie bach, que comme duc on nomme Othon I. Pour la nationale. Nommé en 1707 professeur de mathé suite de la famille, Voy . BAVIÈRE et PALATINAT . matiques et de physique à Halle en Prusse , il ob WITTEMBERG , Willenberga ou Leucorea en latin tint de grands succès dans son enseignement, mais moderne , ville forle des Etats prussiens (Saxe), se vit accusé par quelques théologiens d’enseigner ch .-1 . d’un cercle de même nom , à 90 kil . N. E. des doctrines qui portaient atteinte à la liberté de de Mersebourg , sur l’Elbe ; 8,000 hab. Jadis uni- l’homme et à l’orthodoxie, et reçut brusquement versité (fameuse surtout pour la théologie), fondée du roi Frédéric I ordre de quitter la Prusse sous en 1502, et unie auj . à celle de Halle. Draps, toiles, deux jours ( 1723) . Il trouva un asile auprès du leintureries, tanneries, distilleries, etc. Monument landgrave de Hesse-Cassel qui le nomma professeur en l’honneur de Luther, érigé en 1821. Autrefois on de philosophie à Marbourg et conseiller aulique. Au y voyait son tombeau, dans l’église de l’Université bout de quelque temps, le gouvernement prussien, (primitivement église de Tous les Saints).- Wittem- honleux de sa rigueur, l’autorisa à rentrer dans Berg fut fondé par Bernard, fils d’Alberi- l’Ours, duc le royaume, et Frédéric II , devenu roi, lui rendit de Brandebourg . Elle est célèbre comme ayant été la chaire de Halle, et le nomma vice -chancelier de le berceau de la réforme ( 1517 ) : c’est là que Luther l’université. Il mourut dans cette ville en 1764. Pea aMcha ses fameuses propositions. Charles-Quint l’as- auparavant, l’électeur de Bavière lui avait décerné siégea en 1547. Un incendie la détruisit en partie le titre de baron de l’empire. Wolf n’eut d’autre en 1640. Les Prussiens la prirent en 1756 et 1760. but que celui de coordonner les malériaux de la Assiégée deux fois encore par les Autrichiens la science, épars de tous côtés. Il composa à cet effet même année, elle fut entièrement brûlée la 1re fois un grand corps de philosophie, en 24 vol . in - i, et très endommagée la 2 .

rédligé en latin , et qui comprend la logique, la psy

WITTGENSTEIN , cercle des Etats prussiens chologie soit empirique, soit rationnelle , l’ontologie, (Westphalie ), dans la régence d’Arensberg ; 18,000 la cosmologie, la théologie naturelle, la morale, le lab . ; ch.-l., Berlebourg. Il doit son nom au château droit naturel, la politique, les mathématiques. Il a de Wittgenstein , près de Lariphe , et appartient en outre traité presque tous les inèmes sujets dans à la maison de Sayn -Wiltgenstein , qui se divise sa langue nationale. Dans la mélaphysique, Wolt en deux lignes : Wittgenstein -Berlebourg et Will- a surtout suivi Leibnitz, auquel il emprunta les hy . genstein -Hohenstein , et qui compte des princes et pothèses de l’harmonie préélablie, des monades , etc. des ducs. Cette maison a fouroi à la Prusse depuis En niorale , il donna pour règle de tendre à la le commencement de ce siècle plusieurs hommes perfection. On reproche à Wolf un appareil pédan d’état distingués.

tesque, une prolixité saligante , el surtout la folle

WITTICHTUS ( Christophe ) , théologien protes- préiention d’appliquer à toutes les sciences la me tant, né en 1625 à Brieg en Silésie, mort en 1687 , Thode géométrique, ce qui rend ses ouvrages fali enseigna à Duisbourg et à Nimègue. Il essaya de gants et presque illisibles. Son Corpus philosophiæ concilier la philosophie de Descartes avec la théo- a paru à Francfort et à Leipsick de 1728 à 1i16 . logie (Consensus Scripturæ cum Cartesio , 1682) , La vie de Wolf a été écrite par Ludovici. et réfuta Spinosa (Anti -Spinosa , 1690 ).

WOLF (Fréd.-Aug.), philologuecélèbre, né en 1757

WITTSTOCK , ville murée des Etats prussiens à Maynrode, près de Nordhausen (Saxe prussienne !, (Brandebourg ), à 80 kil . N. 0. de Potsdain ; 4,625 étudia à l’université de Gættingue, et après avoir ele hab . Baner y défit les Impériaux en 1636 .

régent à llefeld , recteur de l’école laline d’Osterode,

WLAARDINGEN. Voy . VLAARDINGEN EL MACASSAR . ( evint professeur à l’université de Halle (1783-1806) ; WLADIMIR . Voy. VLADIMIR .

après la paix de Tilsit , il fut nommé conseiller

WLODZIMIERZ . Voy. VLADIMIR (en Volhynie) . d’élat en Prusse, eut grande part à la création de WOERDEN , ville forte de Hollande (Hollande mé- l’université de Berlin (1808), el y occupa une chaire. rid .), à 15 kil. 0. d’Utrecht ; 2,800 hab . Le maré- En 1824 , sa santé l’obligea à faire un voyage dans chal de Luxembourg y délit les Hollandais, 1672 . le midi de la France ; mais à peine arrivé à Mar WOERTH -SUR -SAUER , ville de France ( Bits - seille , il y mourut. Il était meinbre de l’Académie de Rhin ), ch . - 1. de canlon, entre le Sauer et le Sulz- i Berlin et associé étranger de l’Institut de France . bach , à 20 kil . de Wissembourg ; 1,208 hab .

Outre une Histoire de la littérature romaine (en alle

WOJVODE . Voy . VOIVODE .

mand ), Halle, 1787, in-8 ; des Mélanges, 1802, et des

WOLA , village de Pologne (Mazovie , à 4 kil . 0. articles dans divers recueils périodiques allemands : de Varsovie. C’est là que se lenait en plein air la on lui doit des éditions excellentes d’Homère (1 Thade, diele polonaise pour l’élection des rois de Pologne. Ilalle , 17.4 , 2 vol. in -8 ; les OEuvres complètes, WOLBECK , ville des Etats prussiens (West- Leips., 1804-7) ; de la Theogonie d’Hésiode , 1781 ; phalie), à 7 kil. S. E. de Munster, dans la princi- du Phédon, de l’Euthyphron, du Banquet de Platon ; pritlité de Rheina-Wolbeck ; 1,000 hab . Voy . RHEINA. de l’Histoire d’llérodien , etc., la plupart avec noles WOLCOTT (J. ) , dit Peter Pindur, poéte lyrique ou commentaires. Ses Prolegomènes sur Homère anglais, né en 1738 à Doubrook (Devon), mort en (Halle, 1795,in -8 )l’ont surtoui rendu sameux : ily 1819 , acheva ses étuiles en France, ful modecin du soutient que l’Iliude et l’Odyssée ne sont composées 9

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