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II

WILT

WILL

1895

WILHELMINE, de Prusse. Voy . LOUISE- AUGUSTE . WILLIAMS ( J. ) , prélat el magistrat anglais , né WILHEM (Guill. -L.-B. , dil) , fondateur des écoles en 1682 à Aberconway, fut chapelain de Jacques I , populaires de chant en France , fit dès 1820 entrer doyen de Salisbury et de Westminster , devint, en l’enseignement du chant dans les écoles mutuelles , 1621, garde des sceaux en remplacement de Fr. simplilia les méthodes , établit les réunions de Bacon et enfin évêque de Lincoln . Il perdit les sceaux l’Orphéon, dans lesquelles divers groupes, instruits et son vicariat sous Charles I par les intrigues de séparément, se rassemblaient pour chanter en Buckingham , prit place alors dans l’opposition , ap cheur, et obtint dans l’exécution une admirable puya la pérition des droits , fut condamné par la perfection. Il mourut en 1842 , à 63 ans.

chambre étoilée à une amende de 10,000 liv . sterl.

WILKES (J.), pamphilétaire anglais , né en 1727 à ainsi qu’à la prison et n’en sortit qu’en 1610. Ou Londres , mort en 1797 , siégea à la Chambre des bliant néanmoins tant d’injures, il se rallia au roi , communes en 1757 et 1761, se jeta dans l’opposi- qui le lit alors archevêque d’York. tion et créa le journal dit North - Briton , où il censu- WILLIAMS (David ), né à Cardigan en 1738 , mort rait hardiment les actes du pouvoir. Traduit devant en 1816, sc fit un nom à Londres parmi les dissen la cour des plaids -communs, il fut acquitté. Pour- ters par ses prédications, adopta le pur déisme, suivi derechef pour un poème intitulé Essai sur la créa à Chelsea une école sur un nouveau plan où femme , il passa en France (1764 ) : mais en 1768 il affluèrent les élèves bien qu’il prît fort cher , mais revint se faire élire par le comté de Middlesex, fut abandonna cet établissement en 1775 , publia en condamné , bien qu’inviolable comme député, à 1782 des Lettres sur la liberté politique qui eurentdu 22 mois de prison, se vit trois fois repoussé par la succès et qui furent trad . en franç. par Brissot,reçut chambre et trois fois fut réélu , sans pouvoir encore, de l’Assemblée législative le titre de citoyen fran après la 4e élection , se faire admettre par ses col- çais et vint en France où il se lia avec les Giron lègues, fut néanmoins élu alderman du principal dins, repassa la Manche après la condamnation de quartier de Londres, puis (1772) shérif pour Londres Louis XVI, établit sous les auspices du prince de et le Middlesex, et enfin (1774) lord -maire. Il entra Galles le Fonds littéraire pour venir au secours des à la Chambre sans opposition en 1775 , obtint le gens de lettres nécessiteux et en fut le président.On posle lucratif de chambellan de la ville de Londres lui doit, outre ses Lettres sur la liberté, des Lettres (1779), et fit casser par la Chambre même,en 1788 , sur l’éducation , in - 8 , des Leçons sur l’éducation ; une résolution par laquelle son élection avait été des Leçons sur les principes politiques, 1789, elc. annulée en 1769. Ses Leures et Discours ont été réu- WILLIBROD (saint), ajrôtre des Frisous, né en nis en 3 vol. in - 12, Londres, 1769 .

658 dans la Northumberland, mort en 738 , fut élevé

WILKINS (J. ) , né à Fawsley (Northampton) en dans le monastère de Rippon, récemment fondé par 1614 , mort en 1672, président du collége de Wad- Wilfrid , viut avec onze autres moines dans la Frise ham , pril parti pour les parlementaires, épousa une pour convertir les habitants de ce pays et fut fait seur de Cromwell, fut fait principal du collége de évêque d’Utrecht par le pape Sergius en 695.C’est lui la Trinité à Cambridge ( 1659), perdit sa place à la quilaptisa Pépin -le-Bret. On le fête le 7 novembre. restauration , mais s’acquit la protection de Buckin- WILLINCK, ville des Etats -Unis . loy. CLARENCE . gham , et eut une cure à Londres, puis l’évêché WILLOUGHBY (François) , naturaliste , né en de Chester. Il est un des fondateurs de la Société 1635, mort en 1676, condisciple et ani de Ray, vi Royale de Londres. Wilkins a laissé des Sermons , sita la France ,l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, les Londres , 1682, in -8 ; des ouvrages philosophiques Pays-Bas, etc. Il a laissé une Ornithologie (en latin, et mathématiques (recueillis en 3 vol. in -8 , 1708) ; 3 liv.), Londres, 1676 , in - 8, et une Histoire des on y remarque son Essai sur la langue philo- poissons (en latin , 5 liv.), Oxford, 1686, in -lol. sophique avec un Dictionnaire , 1688 , in-fol . ll y WILMANSTRAND . Voy. VILMANSTRAND . proposait une langue universelle à l’usage des sa- WILMINGTON, ville des Etats -Unis (Delaware ), vants . On connaît encore David Wilkins ( 1685- à 80 kil . N. de Dover ; 6,700 hab . Tanneries , lai 1745) , archidiacre de Suffolk , qui s’occupa de lan- nages, tissus de coton , etc. ; usines aux environs. gues orientales , surtout de l’égyptien ou copte ; WILMINGTON, ville des Etats -Unis (Caroline du Charles Wilkins, orientaliste , né en 1750 à Hart- Nord ), à 9 kil. de l’emb. du Cape-Fear-River, à ford , mort à Londres en 1836. Envoyé au Ben- 150 kil. S. E.de Raleigh ; 3,000 hab.Climat nialsain . gale comme employé civil de la Compagnie , il fut WILMOT ( John ). Voy. ROCHESTER ( le comte de ) . un des premiers à étudier le sanscrit , traduisit le WILSON (Richard ), paysagiste, né en 1714 dans Baghavad -Gila (1785 ), l’Hilopadesa, recueil d’apo- le comté de Montgomery, mort en 1782, se forma logues de Vichnou -Sarma ( 1786) , donna une Gram- presque seul, voyagea en Italie , débuta très heu inaire et des Racines sanscrites ( 1808 el 1815 ), etc. reusement à l’exposition de Londres, et entra à WILLEMAIN D’ABANCOURT (F.-J. ), homme l’Académie de celle ville dès sa création . Ses com de leltres , né à Paris en 1745 , mort en 1803 , a patriotes l’ont nommé le Claude Lorrain de l’an laissé des Fables,des pièces de théâtre et des poésies gleterre, quoiqu’il soit loin de cet artiste. diverses, fort médiocres.

WILSON (cap , cap qui sorme la pointe la plus

WILLEMSTADT, ch.-l. de l’île de Curaçao , au mérid . de la Nouvelle -Hollande, s’avance dans le S. O., sur la baie de Santa -Anna, par 70° 26’ long. détroit de Bass, par 39° 11’ lat. S., 144° 4’ long. E. 0. , 120 lat . N . ; 3,500 hab . Synagogue. Une WILTON, ville d’Angleterre (Wills ), à 7 kil.O. autre Willemstadt, en Hollande (Brabant sept.), sur de Salisbury ; 8,000 hab.Jadis tapis et draps renoui un bras de la Meuse , a 1,600 hab. Petit port dan- ’ més. Aux environs est Wilion-House, magnifique gereux. Fondée par Guillaume d’Orange en 1583. chateau des ducs de Pembroke . Wilton fut la resi WILLIAM ou GUILLAUME . Voy. GUILLAUME . denre du prince breton Carvilius. Robert , comle uc WILLIAM (sort), en Ecosse (Inverness), à l’emb. Glocester, y défit Etienne de Blois. du canal Galédonien el de la Lochy, dans le Loch- | WILTS (comté de) ou WILTSHIRE , comte d’Angle Sinphe , à 105 kil . S. 0. d’Inverness. Assiégé par terre, a pour bornes ceux de Glocester an N. , de So le Prétendant en 1745 .

merset à l’0 .,de Southampton et de Dorset au S. , de

WILLIAM (fori), dans l’Amérique du Nord (Nou- Berks à l’E. : 70 kil, du S. au N. sur 54 ; 240,000 velle -Bretagne), sur la baie de Thunder , dans la lab. Ch.-I., Salisbury. Climat assez froid . Col partie N.0. du lac Supérieur, par 91° 44’long. O. , Jines, dunes. Grains, légumes, fourrages, pommes 48 ° 29’ lat. N. Construit en 1803 par la compagnie de terre ; fromages renommés. Grande industrie du Nord -Ouest. C’est l’entrepôt des pelietcrics amües , draps, lainages, cotonnades , gants , toile , coutel secs pendant toute l’année .

Ilerie, ete. Nombreux canaux. Antiquités druidiques.

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