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WHIT

1893

WICO

(1699-1731 ), ne so it remarquer quepar sa versati- Whitehaven n’était encore qu’un bamasu on 1678. lilé et son extravagance, s’attacha alternativement WHITE-MOUNTAINS , c .-à-d. montagnes blan au Prétendant, qui le fil duc de Northumberland, ches , montagnes des Etats-Unis, dans le N. de et à Georges I, de la maison de Hanovre , qui le l’état de New-Hampshire, vers 44° lat. N., 73° 30’ nomma duc de Wharlon. Il a laissé divers écrits long. 0. Leur plus haut soinmet, le Washington, et des poésies assez remarquables.

a 2,070 mètres.

WIGS, nom célèbre donné en Angleterre à ceux WHITE -RIVER . Voy. BLANCHE (RIVIÈRE ). qui se portent comme les défenseurs des libertés WIASMA , ville de Russie . Voy . VIAZMA . publiques : il est opposé à celui de lories. Ce nom WIBLINGEN . Voy. VAYBLINGEN . paraît dériver de whiggum ( par abréviation whig) , WIBOURG , ville de Danemark. Voy . TIBORG . cri par lequel les charreliers écossais stimulent WICHERLEY (Guill .), auteur comique anglais, leurs chevaux. Ce terme fut d’abord appliqué aux né en 1640 dans le comté de Shrop, mort en 1715. rebelles écossais qui, sous Charles II , marchèrent acheva ses études en France et s’y at catholique, contre Edimbourg. Les royalistes l’étendirent en- revint à l’anglicanismo sous Charles II , à la cour suite aux ennemis de la Restauration dont beaucoup duquel il vécut, fut l’émule des Rochester et des étaient Ecossais presbytériens ; on le donna bientôt Buckingham , obtint des places lucratives ; mais, à tous les ennemis des Stuarts. La révolution de ayant déplu á sa protectrice la duchesse de Ports 1688 fut en grande partie l’ouvrage des whigs ; ils mouth , il perdit la faveur du roi, fut mis en prison soulinrent de même la maison de Hanovre contre par ses créanciers et ne redevint libre que sous les Jacobiles. Mais à mesure que ceux-ci se rappro- Jacques II , qui paya ses dettes et lui fit une pen chèrent de la dynastie régnante (sous George il), sion de 200 livres sterling. On a de lui qualre co ils reprirent leur caractère hostile à la toule -puis- inédies fort spirituelles et quelques poésies (pre sance des rois, sans toutefois adopter des principes mier recueil, 1704 ; second et posthume, 1726). démocratiques. Les whigs et les tories , depuis lc WICK , ville d’Ecosse, ch.-l. du comté de Caith règne de George II , ont alternativement donné des ness, à 270 kil . N. d’Edimbourg ; 1,100 hab. Pêche ministres à l’Angleterre, mais les whigs ont moins du hareng . souvent été au pouvoir.

WICKAM , ministre d’Edouard Ill . Voy . WTKEHAM .

WHISTON (Will . ) , théologien et mathématicien , WICK - DURSTEDE . Voy . WYK . né en 1667 à Norton (Leicester ), mort en 1747 , WICKLOW , ville d’Irlande ( Leinster) , ch.-l. du chapelain de l’évêque de Norwich , puis recteur ou comté de Wicklow , sur la mer d’Irlande, à 40 kil. curé dans le comlé de Suffolk , succéda à Newton S. E. de Dublin ; 3,000 hab . Un roc forlilié la do comme professeur de mathématiques à l’université mine et la défend, Bière excellente . Le comté de de Cambridge, lut destitué pour quelques idées hé- Wicklow , silué entre ceux de Dublin au N. , de lérodoxes sur la Trinité, s’érigea en prophète des Wexford au S. , de Kildare et de Carlow à lO ., la cet instant, s’enloura de douze disciples et écrivit mer d’Irlande à l’E ., a 65 kil. sur 53, et 136,000 hab. une foule d’ouvrages de controverse ; il y altaquait WICLEF ou WICKLIFFE (Jean DE), célèbre hé surtout la Trinité , et propageait l’arianisme. Ii en- résiurque anglais, né vers 1324 à Wickliffe (York ), Tra à l’âge de 80 ans dans une congrégation d’ana- mort en 1387 , fut élu en 1365 principal du collège baptistes. Ses ouvrages les plus célèbres sont une de Cantorbéry, fondé à Oxford par Islip , arche Nouvelle théorie de la terre ( 1696 ), qui oblint l’ap- vêque de Cantorbéry, puis se vil enlever cel em probation de Newton , mais qui n’en cxcita pas ploi par Langham , successeur d’Islip, qui se saisit moins de vives discussions coinine entachée d’héré des revenus de la fondation, etlit approuver sa con sie ; l’Exposé de la chronologie de l’Ancien - Testa- duite par le pape Urbain V. Wiclef exaspéré allaqua ment et de l’harmonie des quatre évangiles, 1702 ; le la puissance papale au spirituel et au temporel, et Christianisme primitif rétabli, 1711. On lui doit traita le pape d Antechrisi. Edouard III, dont il avait aussi une traduction estimée de l’historien Josèphe. délendu les droits contre le pape (1366) , l’avait WHITAKER (John), savant anglais, né à Man- pourvu du riche bénéfice de Lutterworthi (dans le chester en 1735 , mort en 1808, entra dans l’Eglise comté de Leicester ) ; l’université qu’il avaitsoutenue et obtint divers bénéfices. Il s’occupa surtout de contre les moines était pour lui. Wiclef niait la recherches historiques et publia : Histvire des Bre- trans :ubstantiation , la nécessité de la confession tous, 1771-75 ; Apologie de Marie Stuart, 1787 ; pour qui a la contrition , la damnation des enfants Origine de l’Arianisme.

morts sans baptême, et de plus la primaulé du siège

WHITBY, ville d’Angleterre (York ), à l’embou- de Roine, la hierarchie, le droit des clercs et des chure de l’Esk, à 65 kil. N. E. d’York : 10,500 hab . ; moines aux richesses temporelles et à la juridiction deux bons ports , deux môles. Bassins à sec, chan- ou à tout autre démembrement de la souveraineté. tiers de construction. Aux environs, houille, mines li llouva un grand nombre de partisans. Grégoire XT d’alun , el curiosités naturelles. Elle doit son ori-

ordonna à l’archevêque de Cantorbéry et à l’évêque

gine à une célèbre abbaye du vile siècle.

de Londres d’arrêter et d’interroger l’hérésiarque :

WHITEFIELD (George), fondateur de la secte ceux- ci obéirent, mais ils se conlenlèrent de ren des Méthodistes Calvinistes, né à Glocester en 1714 , voyer Wiclef à condition qu’il se tairait désorınais. mort en 1770), membre d’un des colléges d’Oxford ,

Le concile de Londres ( 1382) condamna dix de ses

s’agrégea en 1735 à la secte de John Wesley , le sui- propositions comme héréliques et le força à quiller vit en Amérique, où il lit six autresvoyages comme Oxford. Wiclef se retira à Lutterworth ei y acheva missionnaire , se sépara de Wesley en 1711 et fonda paisiblement sa vie. On cite parmi ses ouvrages le une nouvelle branche de Méthodisme. Il différait Traité de la vérité des saintes Ecritures ( en anglais), de Wesley en ce qu’il croyait les æuvres peu im-

,

le Trialogue entre la Verilė, le Mensonge et la Prü

portantes, et admettait la prédestination ainsi que dence, une traduction anglaise de la Bible. Wiclef la réprobation. Il mourut à Newbury (près de Bos-

,

suscita Jean luss et prépara Luther : aussi l’a-t-on

ton) . On a de lui des Lettres, Sermons, Traités, etc., , surnommél’Etoile di inatin de la Réforme. 1771, 6 vol . in - 8 . Voy. WESLEY et MÉTHODISTES.

WICQUEFORT (Abraham DE) , diplomate du

WHITEHAVEN , ville d’Angleterre (Cumberland), XVIIe siècle, né à Amsterdam en 1598, entra au sur la mer d’Irlande, à 55 kil. S. O. de Carlisle ; service de l’électeur de Brandebourg , et fut chargé 13,600 hab. ; port, six môles. Beau théàlre sur le de le représenter en France en 1626. Soupçonné en plan de celui de Bath . Chantiers de construction ; 1658 d’avoir abusé de sa position pour l’aire aux toile à voile, corderies. Aux environs, vastes houil- , Etats-Généraux de Hollande des révélations indis licres ( qui sont les plus profondes counues ). crètes, il fut cofermé un an à la Bastille ; it graséa 8

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