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WEND

1889 C

WERN

.

WEISSENFELS, ville des États prussiens (Saxe ), WENDES , grande division de la famille slave , sur la Saale, à 17 kil. S. de Mersebourg ; 5,650 hab. dont on reconnaît le nom dans ceux de Venèdes , Ancien château, converti auj. en caserne. Velours, Venètes, Heneles, Antes, Vindiles, Vandales, ainsi Boierie, passementerie, orfevrerie. Dans une éprise que dans Vindobona, el que l’on trouve épars de de celle ville sont les cendres du roi de Suède , puis la Baltique jusqu’aux Alpes Carniques, parli Gustave - Adolphe.

culièrement dans la Pomeranie, le Brandebourg, la

WEITRA , bourg de l’archiduché d’Autriche (pays Silésie, la Saxe, la Styrie , la Vénétie et IIllyric.Les au-dessous de l’Ens), dans le cercle supérieur de Wendes en généralse trouvèrent, dans les migra Manhartsberg, à 60 kil . de krems ; 1,800 hab . Eaux lions de la famille slavique, au sud et à l’ouest des minérales. Jadis seigneurie qui appartint aux land- Slaves proprement diis. Au commencement du graves de Furstenberg Voy . FURSTENBERG).

VI° siècle, on trouve les Wendes proprement dits

WELATABES, dits aussi Wilises (ou Lulizes ?) , établis surtout dans la Bohême et la Lusace ; vers peuple de Germanie, de race slave , habita du vile au 568 , en Pannonie , où ils sont soumis par les Lom XIe siècle les bords de la Baltique ; iloccupait le Bran- bards, puis par les Avares (581 ) . Ils se révollent debourg et la Pomeranie acluels. l’oy . WENDES. contre ces derniers au commencement du vile siècle , WELCHES ou VELCHES , mot corrompu de el, pour résister à leurs attaques, ils se reconnais Gaëls ou Galli (Guulois), est le nom primitif des sent tribulaires des Francs (744 ). Depuis celle épo Celles qui ont formé la population principale de la que, leur vom disparaît peu à peu . On rattache à Gaule et du pays de Galles dans la Grande-Brela- ce peuple un grand nombre de peuplades , dont gne. On retrouve ce nom : 1 ° dans le pays de les principales sont : les Wiltses ou Wélatabes, les Galles, dont les habitants s’appellent encore auj. Polabes , les Wagres, les Obutrites, les Havelles . Welsh (prononcez Welch ) ; 2° dans cette partie des L’idiome usuel en Styrie, en Carinthie et en Car anciens Pays -Bas qu’on nommait Flandre -Welche, niole est le wende ; en Croatie , on parle deux au N. de la Flandre Française, et dont les habilants dialectes, le slovène et le wende. étaient dils Wallons ( noin synonyme de Welche ) ; WENDIQUE ( cercle ), une des divisions du 30 dans le Valais et le pays de Vaud en Suisse, dont grand -duché de Mecklembourg-Schwerin , a pour les habitants parlent un dialecte particulier du ro- ch.-l. Gustrow . Voy. MECKLEMBOURG. man qu’on nomme le welche . Le nom de Welche WENDROCK , pseudonyme. Voy. NICOLE . s’emploje souvent pour désigner des barbares, des WENER (lac), lac de Suède. Voy . VENER . hommes illettrés et ignoranis. Il a été surtout em- WENTWORTH ( Thomas ), comie de Strafford . ployé dans ce sens par Voltaire.

Voy . STRAFFORD ,

WELF , duc de Bavière. Voy . GUELFE .

WENTWORTH (DILLON) , comte de Roscommon. Voy.

WELLAND , rivière d’Angleterre , naît dans le ROSCOMMON.

comté de Northampton qu’il sépare de ceux de WENTWORTH (Ch. Watso :), marquis de Rocking Leicester et de Rutland, entre dans le comté de Lin- ham . Voy. ROCKINGHAM . colo , arrose Stamford , Spalding . elc. , et se jette WEN-WANG , lige de la dynastie chinoise des dans la mer , après 100 kil. de cours.

Tchevu , né en 1231 , oblint de l’empereur Ti- y le

WELLER ( Jacques), savant allemand, né en 1602 commandement de toutes les troupes de l’empire, à Newhirchen , mort à Dresde en 1664 , ensei- inspira des craintes au successeur de ce prince , gna la philosophie à Wittemberg , puis la théo- qui le tint trois ans captif à Yeou-li, se retira logie et les langues orientales à Meissen , et Onit dès lors dans le Tcheou , son domaine héréditaire, par élre premier prédicateur de la cour de Dresde. qu’il agrandit considérablement, et mourul vers On a de lui des sermons, des oraisons funèbres ; il 1327 , après 50 ans de règne , laissant ses états à est surtout connu auj. par une excellente Gram- son fils Fa ( ou Wou-wang ), qui ne tarda pas à maire grecque, souvent réimprimée, et qui a été s’eniparer du trône impérial. Wen -wang avail ré commentée par J. Fréd . Fischer (Leips. , 1748). digé des commentaires sur les Koua ou lignes bri WELLINGTON , ville d’Angleterre ( Shrop ), à sées de Fo -hi, qui forment, avec les explications 14 kil . S. E. de Shrewsbury ; 9,000 hab. Fer , de Confucius, le texte de l’Y -king, le premier des houille , pierre à chaux , usines, hauts - fourneaux , livres sacrés des Chinois. marlinets , ustensiles divers , etc.

WERDEN , ville murée des Etats prussiens (Prov.

WELLINGTON , ville d’Angleterre (Somerset), à 65 Rhénane), à 22 kil. N. E. de Dusseldorf ; 2,500 hab. kil . S. O. de Bristol ; 4,500 hab. Tombeau du chan- Maison de correction , Drap, velours , soieries, etc. celier J. Popham . Serges, droguets, poterie, etc. Houille,alun , chaux. — Voy, aussi VERDEN. WELLS, ville d’Angleterre (Somerset),á 24 kil. WERNER (Jos.), peintre, né à Berne en 1637, S. de Bristol ; 6,700 hab. Evêché. Cathédrale go- mort en 1710 , réussit dans la peinture à l’huile et 1hique, avec un superbe porlail ; maison épiscopale à fresque, mais excella surlout dans la nuimialure. (semblable à un château-fort). Dentelle , bas de Il fut employé par Louis XIV et par divers prioces laine , soie , papeterie , lannerie.

d’Allemagne. Ji s’élait lié à Poris avec le poële

WELLS, ville du comté de Norfolk , sur la mer, à Quinault, et peignil pour lui les Muses sur le Pur 49 kil. N. 0.de Norwich ; 2,700 hab. Port presque nusse, la Mori de Didon, etc. ensabılé. Jadis comm . iniportant avec la Hollande. WERNER (Abrah . - Gollob ) , minéralogiste célda WELLS (W.-Ch.),médecin et physicien originaire bre , né en 1750 à Wehlau (Prusse propre), mort d’Ecosse, né en 1953, à Charlestown aux Etats- en 1817. éludia dans l’école des mines de Frey Unis (Caroline du Sud), mort en 1817 , servit d’a- berg , fut adjoint à la chaire de minéralogie et bord dans l’armée hollandaise comme chirurgien , inspecteur du cabinet des mines de cette ville puis vint à Londres en 1788 et y sut reçu membre ( 1775) . se classa de bonne heure par ses écrils et de la Société Royale . On lui doit un traité lort es- ses leçons à la tête des minéralogistes les plus il timé sur la Rosée ; c’est lui qui donna de ce phé- lustres, fut un des huit associés étrangers de la nomène l’explication admise aujourd’hui.

1re classe de 1 Institut , ne voulut jamais , malgré

WELS, Ovilubis ? ville des Etats autrichiens (Au- les offres brillantes qui lui furent souvent failes, triche), ch.-l. de cercle , sur le Traun , à 27 kil. entrer au service de princes élrangers, et mourut S. 0. de Linz ; 3,800 hab. Indiennes , cotonnades, à Dresde. Il a rendu à la science minéralogique poudre à tirer, martinel à cuivre. L’emp. Maximi- des services analogues à ceux que la botanique lien I et le ducde Lorraine Charles IV y sont moris. doit à Linné. Ses principaux ouvrages sont : un WENCESLAS . Voy . FENCESLAS.

Traité des caractères des minéraux, : 774 ; la Nou

WENDEN , Voy. WENDIQUE (cercle) .

relle théorie des filons, 1791 ; la Classification et

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