WATT
WEDG
1887
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de New-York, à la gauche de l’Hudson : chefs-lieux, mée européenne. Il mourut dans sa terre d’Heath : Salem et Sandy -Hill ; 50,000 hab.
field , près de Birmingham .
WASSELONNE . Voy. VASSELONNE.
WATTEAU (Ant .) , peintre français, né en 1684
WASSIGNY , ch.-l. de canton ( Aisne) , à 29 kil. à Valenciennes , mort en 1721 , peignit des décors N. 0. de Vervins ; 900 hab. Serges.
pour l’opéra (1702), et végéta misérable jusqu’à ce
WASSY . Voy. VASSY .
que des protecteurs éclairés, devinant son talent, le
WAST (saint). Voy. WAAST .
missent à même de concourir à l’Académie. Watteau
WATELET (Claude-Henri), riche amateur , né gagna le prix ; il retourna ensuite à Valenciennes à Paris en 1718 , mort en 1786 , était receveur- pour étudier de nouveau , fut reçu membre de l’Aca général des finances à Paris. Il savait peindre, gra- démie, se rendit en Angleterre ( 1720), et mourut ver , sculpler , et faisait agréablement les vers. 11 à son retour. Son OEuvre (qui consiste surtout en voyagea dans les Pays-Bas el en Italie. Il fut à la fois tableaux et dessins de genre) a été publié en 3 vol . membre de l’Académie Française et associé libre de qui contiennent 563 planches. l’Académie de peinture. On lui doit un poème (en WATTEWILLER ’ou WATWEILER , ville de 4 chants) , l’Art de peindre , Paris, 1760 , in-4 et France (Haut-Rhin ), à 3 kil . N. de Cernay, sur un in-12 ; un Essai sur les jardins ( 1774 ) ; un Dic- monticule au pied des Vosges ; 1,300 hab. Eauxminé lionnaire de peinture, gravure, sculpture ( terminé rales. Victoire des Suédois sur les Impériaux ( 1634) . par Lévesque) ,Paris, 1792, 5 vol . in-8.
WATTIGNIES , village du dép . du Nord, près de
WATERFORD, ville et port d’Irlande (Munster), Lille . Jourdan y battit les Autrichiens (1793), et sur la côte mérid. , ch.-l. du comté de Waterford , par cette victoire dégagea Maubeuge assiégée. sur la Suir, à 8 kil . de son embouchure et à 117 WATTS ( Isaac) , ministre non - conformiste , né kil. S. O. de Dublin ; 34,500 hab. Evêché. Cathé- en 1674, à Southampton, mort en 1748, fut étroi drale , palais épiscopal, bourse , douane, théâtre, tement lié avec l’alderman de Londres, Th. Al quai superbe. Draps , lainages, ustensiles de fer, ney, et passa chez lui ses 36 dernières années. On raffineries de sucre, eau -de- vie de grains. Arme- lui doit une Logique ( en anglais), devenue classique ; ments pour la pêche de la morue. Fondée , suivant le Perfectionnement de l’entendement (trad, sous ce les uns, en 155 ; suivant d’autres , en 852. Elle litre , Culture de l’espril , Lausanne , 1762) , et s’appelait d’abord jadis en langue erse, Cecun -na- quelques ouvrages de morale et de piété. Grioth ( c. -à -d . Havre du Soleil ) ; elle prit ensuite le WAT -TYLER , Ouvrier de Deptford , chef de la nom de Pori large , et ne reçut celui de Waterford révolte de 1381 , tua un collecteur qui venait chez qu’après la conquête de l’Irlande par Henri II, qui lui lever la capitalion , réunit autour de lui des s’empara de la ville. En 1003 , Reginaid-le-Danois masses innombrables, vil l’insurrection gagner les y construisit un château, qui est le plus ancien de comtés d’Essex , Sussex, Surrey, Kent, marcha sur l’île et qui se voit encore. Cromwell tit en vain le Londres, s’empara de la Tour sans coup sérir, et fut siége de Waterford ( 1649). Le comté de Water- sur le point d’avoir entre ses mainsle roi Richard ll . ford , entre ceux de Cork à l’o. , de Kilkenny et Ce prince détermina Wat- Tyler à se rendre à une de Tipperary au N. , de Wexford à l’E. , et l’Atlan- conférence, promettant d’abolir l’impôt qui excitait tique au S., a 1,900 kil . carrés et 170,000 hab . lant de méconteniement ; mais dès que le rebelle (presque tous catholiques) . Ch.-l. , Waterford. Canal n’eut plus de forces nombreuses autour de lui, le de Waterford à Dublin . Peu d’industrie.
roi le lit ou le laissa tuer en sa présence.
WATERFORD (HAVRE OU BAIE de) , vaste baie sur la WAVRES,ville de Belgique (Brabant méridional), côle S. de l’Irlande, entre les prov. de Munster et à 22 kil . S. E. de Bruxelles : 4,000 hab . Incendiée de Leicester, sur la limite des comtés de Waterford en partie durant la bataille de Waterloo . et de Wexford. Elle reçoit la Suir et le Barrow réunis. WAZEMMES , bourg de France (Nord ), à 6 kil . WATERLOO, village deBelgique (Brabantsept.), s. de Lille ; 6,932 hab. Divisé en trois parties , di sur la lisière méridionale de la forêi de Soigne, à tes Faubourg de Paris, de Béthune , de la Barre . 19 kil. S. de Bruxelles ; 900 hab . Il a donné son Blanc de céruse : tapis, linge damassé : cuir . nom à la fameuse balaille qui se livra , le 18 juin WEARMOUTH , nom de deux villes d’Angle 1815, entre Napoléon et les Alliés , commandés par terre , toules deux sur la Wear, à l’embouchure Wellington et par Blücker, bataille qui décida de la de cette rivière, l’une, Bishop -Wearmouth , très près chule délinitive du régiine impérial, et fut suivie et à to. de Sunderland ( 12,000 hab .) ; l’autre , d’une seconde invasion de la France. Le théâtre Monk - Wearmouth, en face de la précédente (8,000 de l’action se trouvait compris entre les 3 villages hab.). Ancien monastère. de Waterloo au N. 0. , de Mont-Saint- Jean au N. WEBER (Ch .-Marie DE) , compositeur célèbre, né et de la Belle -Alliance au S. Les étrangers nom- en 1786 à Eulin (Holstein ), mort à Creutznach inent aussi cette bataille bataille de Mont- Saint- en 1826 , eut pour maitres Henschel, Michel Haydn . Jeun . Les Anglais ont donné le nom de pont de Valesi , Kalcher , écrivil un opéra (la Fille des Bois) Waterloo à un des plus beaux ponts de Londres. à 14 ans ; futà Vienne le rival des Haydn , des Vo WATSON (Rob.), historien écossais, né vers 1730 gler, des Stadler, devint maître de chapelle à Bres à Saint-André, mort en 1780 , principal du collège lau , s’allacha en 1806 au prince Eugène de Wur de Saint-André, a laissé une Histoire de Philippe II, temberg, fut chargé de réorganiser et de diriger Edimbourg , 1777, 2 vol . in - 8, et une Histoire de l’Opéra de Prague ( 1813) ; s’occupa, sur l’invitation Philippe III (achevée par Thomson ), 1783, in - 4. du roi de Saxe , de créer à Dresde un opéra alle WATT (Jacques), habile mécanicien , né en 1736 mand (1816-20), visila successivement Berlin (1822), à Greenock en Ecosse, mort en 1819, fut fabricant Paris (1826 ), l’Angleterre, et mourut à Londres. Ses d’instruments de mathématiques, puis coopéra aux chefs -u’æuvre sont : le Freyschütz, donné à Berlin en travaux des ports et canaux de l’Ecosse. Il apporta 1822 (arrangé pour la scène française sous le titre à la machine à vapeur de Newcommen et de Brigh- de Robin des Bois , 1824) , Obéron ou le Roi des ion des perfectionnements essentiels ( le conden- Eljes, donné à Londres ( 1826 ). Weber mourut peu seur, l’emploi exclusif de la vapeur pour faire jouer après ce dernier succès, lì a laissé beaucoup d’autres les pistons, la précision mathématique des résultats), compositions (opéras , concertos, canlates, etc.). On et c’est depuis cette époque ( 1764) que cette mi- a prétendu que c’était lui, et non Sennefelder, qui chine a pu recevoir ses plus utiles applications. Des était le véritable inventeur de la lithographie. envieux lui contestèrent sa découverte ; mais après WEDGWOOD ( Josias ) , manufacturier anglais, de longs débats , un arrêt du banc du roi en 1799 1730-95, perfectionna la poterie, fonda une fabri reconnut ses titres. Walt jouit alors d’une renom- que de porcelainespeintes dans le conté de Stafforu,
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