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WAIG

1882

WALC

1811 ; le Voile d’Angleterre, avec Moreau , 1814 ; le WAI-HOU (ile) , dans l’Océanie . Voy. VAL-HOU. Voyage à Dieppe, avec Fulgence, 1821 , etc.

WAILLY, bourg du dép . de l’Aisne. Voy. VAILLY.

WÁGRAM , village des états autrichiens (Au- WAILLY (Noël-Fr. DE ), savant grammairien , né triche), à 16 kil. N. E. de Vienne. Napoléon y rem- en 1724 à Amiens, mort en 1801 , vint de bonne porta sur l’archiduc Charles une victoire décisive les heure à Paris, s’y fit connaitre comme bon institu 5 et 6 juillet 1809. Il donna le titre de prince de leur, et fut membre de l’Instilul dès sa formalion . Wagram à Berthier , qui avait puissamment con- Il a laissé une excellente grammaire intitulée : Prin tribué au gain de la bataille .

cipes généraux el particuliers de la langue française,

WAGRIÈ , ancienne contrée du Holstein , com- 1754 , in- 12 , qui devint classique aussitôt qu’elle prend les villes de Lubeck , Oldenbourg , Plæn , parut ; un Nouveau Vocabulaire français, ou Abrégé Eutin , Travemunde , etc.

du Dictionnaire de l’Académie, Paris , 1801 , in-8 , etc.

WAHABITES, puissante secte arabe, aujourd’hui II adopla dans ces ouvrages les réformes orthogra répandue dans la plus grande parlie du Nedjed (où phiques proposées par Dumarsais , Voltaire et Duclos. Derreyeh est leur place principale) et dans le Lahsa, WAILLY (Et.- Augustin DE) , tils du précédent , né vers le golfe Persique, prétend suivredans toute leur à Paris en 1770 , mort en 1821 , ful un des plus pureté les préceptes de l’islamisme,admet l’authen- brillants élèves du collège Ste-Barbe, puis de l’école licité duCoran,mais refuse à Mahomet, ainsi qu’aux Polytechnique, fut nommé proviseur du Lycée Na imams descendants d’Ali, tout caractère divin. Les poléon (auj. collége Henri IV) lors desa fondation Wahabites se distinguent par des meurs simples et ( 1805) , el resta jusqu’à sa mort à la tête de cet établis une grande bravoure ; mais ils sont superstitieux et sement qu’il porta au plus haut point de prospérité. Il a cruels ; ils se livrent sans scrupule au brigandage et donné, outre des éditions améliorées des ouvrages de à la piraterie, croyant effacer l’odieux de cette vie par son père, un Dictionnaire derimes, 1812 ; une tradue les pratiques de leur religion. Cette secte a pris tion en vers des Odes d’Horace, 1817-1818, in -12. naissance au sein de l’Yémen , vers le milieu du Il a laissé plusieurs enfants qui se sont aussi dis XVIIIe siècle . Elle eut pour chef le cheik Mohammed - lingués dans les lettres. L’un d’eux , M. Alfred de ben -Abd-el-Wahab , c.-à-d . fils d’Abd -el- Wahab Wailly , dirige aujourd’hui le collége Henri IV et (d’où lui vint le nom de Wahabiles), qui fut sur- poursuit l’œuvre si bien commencée par son père. tout secondé par un autre cheik fort puissant nommé WAILLY (Ch . DE), de la famille des précédents, Sehoud. La nouvelle doctrine, présentée comme une architecte , né à Paris , 1729-98 , élève de Blondel réforme de l’Islamisme, se répandit promplement et de Servandoni , donna les plans de l’hôtel d’Ar dans toute l’Arabie, en Egypte, dans la Turquie d’A- genson et du théâtre de l’Odéon à Paris, du château sie, et bientôt se rendit partout redontable. Après des Ormes en Touraine, du palais Spinola à Gènes, avoir repoussé une expédition dirigée contre eux refusa les brillantes offres de Catherine II, futnommé par le pacha de Bagdad (1801), les Wahabites s’em- membre de l’Académie d’architecture (1767 ), puis parent de la Mecque, puis , au commencement de de celle de peinture ( 1771 ), et enfin de l’Institui. 1803 , ils franchissent l’isthme de Suez et menacent WAISHYAS. Voy . BANIANS et BRAHMANISME . le Caire ; mais ils sont arrêtés par les Mamelouks. WAITZEN , ville de Hongrie (Pesth ), sur le Da Rentrés en Arabie, ils prennent Médine (30 juillel) ; nube, à 32 kil. N. de Bude : 10,500 hab. Evêché. et bien queMohammed , leur ches, périsse assassiné Académie , école de sourds-muets, collége piarisle. au milieu de ses triomphes (octobre 1803), ils n’en WAKEFIELD, ville d’Angleterre ( York ), à 12 kil . continuent pas moins leurs conquêtes. En 1808 , S. de Leeds ; 25,000 hab . Jolie église St.-Jean, ele. sous la conduite d’Abdallah, fils de Sehoud , ils me- Lainages , bonneterie, teinturerie, etc. Houille . Il nacent la Syrie et prennent Damas ; mais en 1812, y fut livré en 1460 , pendant la guerre des Deux Ibrahim , bis du pacha d’Egypte , va les chercher Roses, une bataille sanglanle dans laquelle fut tué en Arabie et remporte sur eux quelques avantages. Richard , ducd’York. Enfin , en 1814 , Méhémet -Ali, s’étant mis lui-même WAKEFIELD ( Gilbert) , critique anglais , né à à la iête de ses troupes, parcourt tout le Nedjed , Nottingham en 1756, mort en 1801 , entra dans la prend Derreyeh , leur capitale , fait prisonnier carrière évangélique , mais se sépara bientôt du Abdallah et le conduit à Constantinople , ou le sul- clergé anglican , dont il n’approuvait pas les doc lan ordonne sa mort(1818 ). Depuis ce temps la puis- trines ; fut instituteur à l’école de Warrington, puis sance des Wahabiles n’a pu se relever ; cependant professeur de belles- lettres à Hackney ; quilta l’en leur secte compte encore beaucoup de partisans. seignement pour se livrer à des travaux littéraires et WAHAL , Vahalis , bras mérid . du Rhin , se dé- à la politique, défendit les idées libérales, blâma la lache du fleuve au fort de Schenk, entre Doorne- guerre contre la France, et publia dans ce sens des burg et Millingen , passe à Nimègue el à Thiel, s’unit pamphlets hardis qui le firent incarcérer ! 1798). 11 une premièrefois à la Meuse , près de l’île de Voorn, mourut du typhus peu après sa sortie de prison. On passe à Bommel, s’unit une seconde fois à la Meuse à lui doit deséditions csljinées d’Horace, Virgile , Lu Gorkum et se jelle avec elle dans la mer du Nord ; crèce , Bion , Moschus ; des éditions avec commen cours, 80kil. Voy. RHIN.

taires des poésies de Th .Gray (1786 ),de Pope ( 1798 :

WÁIBLINGEN , petite ville du roy. de Wurtem- un recueil d’observations philologiques intitulé : berg (Neckar ), à 14 kil. N. E. de Stuttgart , faisait Sylva critica , 1789-95 ; un Delectus tragædiaran partie des domaines de Frédéric de Hohenstaufen, græcarum , 1794 , et des écrits théologiques parmi frère de l’empereur Conrad . Le nom de cette ville lesquels on remarque ses Recherches sur les opi fut pris pour cri de guerre par les partisans de la nions des écrivains chrétiens des trois premiers siè maison de Hohenstaufen à la bataille de Weinsberg, cles concernant la personne de Jésus-Christ (1784). en 1140. Ce nom , légèrement altéré, devint en Italie Comme philologue,Wakefield ne fut pasmoinshardi celui de Gibelin .

que Bentiey. Il étaitlié avec Fox , Wilberforce, etc.

WAJFRE , duc d’Aquitaine, 745-768, fils de Hu- WALCHEREN , île du roy. de Hollande (2 nald , avait donné asile à Grifon , frère de Pépin et lande) , à l’embouchure de l’Escaut, est séparée de de Carloman , et attira ainsi les armes des Héris- Beveland - Sud par le détroit de Sloe : 18 kil. sur tal sur la France du midi (758). Il soutint neuf ans, 14 ; 30,000 hab. Chef-lieu , Middelbourg : aulres avec des succès divers , une lutle vigoureuse contre villes, Flessingue , Veere. Superbes digues. Sol fer Pépin , qui fit à l’Aquitaine une guerre d’extermi- tile, mais climal maisain . Les Anglais y lentèrent nation, et fut enlin tué par ses domestiques dans une célèbre expédition en 1809, tandis que Napo les bois qui étaient devenus son seul asilc.

léon élait occupé par sa campagne de Wagram ;

WAIGATZ, ile et détroitde Russie.V.VaigaTCHE. Bernadotte tiléchouer leur entreprise. .