Page:Dictionnaire Bouillet 1842, I-Z.djvu/1023

Cette page n’a pas encore été corrigée

Hili

WAFF

WACE

1881

ܕܨ܀

! 

d’autres, Junon , le précipita du ciel ; il lomba dans VULGIENTES, peuple de Gaule (Narbanaise 2.) ; l’île de Lemnos , el resta boîteux de sa chule . Vulcain avait pour ch.-l. Apta (auj. Apt) . établil des forges dans les îles Lipari et sur l’Etna ; il VULSINIES, Vulsinii , auj. Bolsena, célèbre ville y travaillait avec les Cyclopes à forger la foudre . Mal- d’Etrurie, sur le lac de ce nom (auj . Lago di Bolse gré sa laideur,Vulcainprit Vénus pour épouse ; mais na ), au N. de Tarquinies, élait une des 12 lucumo comme cette déesse lui faisait de fréquentes in dé- nies étrusques,et fut pendant longtemps le siége de ilés, il s’en vengea en l’enfermant dans un filet ainsi la diète générale (cette dièle s’y tenait dans le temple que Mars, son amant, un jour qu’il l’avait surprise de Voliumna ). Les Romains prirent Vulsinies en avec ce dieu, et l’exposa dans cet état à la risée des Im- 294. Les esclaves de Vulsinies s’étant révoltés en 265 mortels . On lui attribue mille ouvrages merveilleux : av . J.-C. , les Romains vinrent les réduire , et profi il construisit le palais du soleil et le trône de Jupiter, tèrent de cette occasion pour consolider lens autorité. fabriqua les armes d’Achille , celles d’Enée, le sceptre VULTUR MONS , montagne qui faisait partie des d’Agamemnon,le collier d’Hermione ; il enchaîna Pro- Apennins, séparaitla Lucanie d’avec l’Apulie. méthée sur le mont Caucase, etc. On lui donne pour VULTURNE, Vulturnus, auj . le Volturno, riv.de la fils Céculus, Cacus, Cercyon, êtres malfaisants, qu’il Campanie , naissait dans le Samnium, près de Bovia eut d’Aglaïa , de Cabira et de quelques autres ,etpour num , et tombait dans la mer Inférieure après avoir élève le célèbre Dédale. Son culte paraît originaire baigné Vénafre et la ville de Vulturne, qui futdepuis de l’Egypte, où ce dieu s’appelait Fla. Il était surtout nommée Capoue (auj . Castel-Volturno ). adoré en Sicile , en Egypte, à Athènes, à Rome . Son VYASA , c.-à -d . le compilateur, mouni ou anacho nom ressemble fort à celui de Tubalcaïn. Il y a rète indien , que l’on place , tantôt vers le xve, tan aussi une analogie remarquable entre le nom grec lôt au xi siècle avant notre ère, fils du savant Pa de Vulcain (Hephaestos ) et celui de la déesse Vesta rasara et de la belle Satyavati, et frère utérin du roi (Hestia, Festia), à laquelle le feu était aussi consacré . Santanou , était né dans une île du fleuve Yamouná . VULCANIENNES ou EOLIENNES (îles) , Vulca- A la fois théologien , philosophe, poète, il recueillit niæ ou Æolice insulæ , auj. iles LIPARI .

et mit en ordre les Vedas, auxquels il donna la forme

VULGATE (de vulgalus, rendu public ) , version sous laquelle nous les possédons, rédigea les 18 Pou latine de la Bible , seule reconnue comme canoni- ranas, les 18 Oupa -Pouranas, et composa un vaste que par l’église catholique (au concile de Trenle ), poëme intitulé le Mahabharata. Il est l’auteur d’un paraît remonter au ble siècle , ou tout au plus tard système de philosophie orthodoxe dont il consigna au ive. S’élant bientôt altérée , elle fut révisée par les principes dans le Vedanta -darsana, et qui se fait saint Jérôme sur l’ordre du pape Damase , vers 381. remarquer par un idéalismeexagéré. Celle révision se corrompit elle -même , et les papes VZESLAV, arrière-pelit- fils de Vladimir I , hérila en ont fait faire , depuis la découverte de l’impri- de Polotsk en 1014 , prit lesarmes contre Isiaslav I, merie , diverses éditions critiques. Les plus célè- grand -prince depuis 1054, fit alliancecontre lui avec bres sont celles de Sixte- Quint ( Rome, 1592) , et de les Petchenègues, et finit , après des succès divers, par Clément VIII (Rome, 1598 ) ; la 2. est la plus suivie. faire une transaction qui dégageait Polotsk de loute La Vulgate n’est pas toujours d’accord avec la tra- vassalité à l’égard de Kiev . Vzeslav mourut en 1101 . duction grecque des Seplante.

VZEVOLOĎ . Voy . VSEVOLOD .

N. B. Cherchez par V et par Ou les mois qui ne seraient pas ici. WAAG , rivière de Hongrie . Voy. VAG .

WADDING (Le P. LUC DE) , franciscain irlandais,

WAARSCHOOT , ville de Belgique (Flandre né en 1588 à Waterford , mort à Roine en 1657 , orient.),à 14 kil . N.O. de Gand ; 5,300 ha). Tojles. vint jerne en Espagne où il éludia ainsi qu’à Lis WAAS (pays de), petit pays de Flandre le long du bonne, fut cordelier à 16 ans, enseigna la Théologic Bas-Escaui, avait Rupelmonde pour ville principale. à Salamanque, puis à Rome, remplit diverses mis WAAST ou WAST (saint), Vedastus en latin , était sions près du Saint- Siège, et laissa , entre autres prêtre dans le diocèse de Toul lorsqu’il fut chargé ouvrages : Presbeia ,sive leyatio Philippi III et IV ad par son évêque d’instruire Clovis qui se préparail à Paulum V, Gregorium XV et Urbanum VIII , Lou embrasser le christianisme. Il devintévêque d’Arras vain , 1624 , in -folio ; Annales ordinis Minorum , el seconda les travaux de saint Remy dans le diocese Lyon et Rome, 1628-51, 8 vol. in -fol. ; Scriptores de Reims : il mourut en 540, et fut inhumé près orilinis Minorum , 1650. On lui doit une édition des d’Arras, dans un lieu où fut élevée depuis la célebre envres de J. Duns Scol, avec sa Vie . Un autre abbaye dite de Saint- Waast.

Wadding, Pierre, jésuite , du même pays et de la

WABASI , riv. des Etats-Unis, nait dans l’0. de même époque, professa la théologie à Louvain et à l’état d’Ohio , entre dans celui d’Indiana , sépare Prague, etpublia (à Nejsse, 1634) une réfutation du ce dernier de l’état d’Illinois , passe à Vincennes et Flagellum jesuiticum ,libelle dirigé contre son ordre. se jelle dans l’Ohio après 700 kil . de cours.

WADOWICE , auparavant Myslenice, cercle de

WACE (Robert), dit aussi Guace ou Wistace, Galicie, entre la république de Cracovie au N., les poëte anglo-normand , natif de Jersey, fut clerc-li- cercles de Bochnia etdeSandec à l’E ., la Hongrie sant à la cour d’Angleterre sous Henri I , Henri Il au S. , la Moravie à l’0.75 kil . sur 45 : 280,000 labs. et Henri Court-Mantel, puis chanoine de Bayeux , CI . I., Wadowice : 1500 hab. Sol montagneux. et mourut en Angleterre vers 1184. On a de lui : WÆNGLER, philologue. Voy. PAREUS. 1 ° Le Brul d’Angleterre ou Arlus de Bretugne, Paris, WAERBEK (PERKIN ). Voy . PERKIN. 1543 et 1584 , in - 4 ; 2 ° le roman du Rou en vers WASTERAS, lan de Suède. Voy . VÆSTERAS. alexandrins, Paris, 1827 , 2 vol.in -8, avec notes, WAFFLARD (Alexis-Jacques-Marie), auteur dra par Fréd . Pluquet ; 3° la Chronique ascendante des matique, né à Versailles en 1787, mort en 1824, a ducs de Normandie (dans les Mémoires de la Société donné (presque toujours avec des collaborateurs) des Antiquaires, tome 1 ).

diverses pièces très spirituelles, entre autres Haydn ,