VOYE
1880 -
VULC
.
M
pionnaire étymologique, des traités fort estimés sur la VOYSIN (Daniel- Franç.), chancelier de France, né Rhétorique , la Gruminaire, la Poétique , elc.
en 1654 à Paris , ful d’abord intendant du Hainaut ,
vossius (Isaac) , un des fils du précédent, né en et devint , grâce à la proleclion de Mme de Mainte 1618 , mort en 1689, refusa en 1649 la chaise laissée non, membre du conseil d’état (1694 ), seerétaire vacante par la mort de son père afin de se livrer d’élal de la guerre (1709), quoiqu’il entendit fort tout entier à l’étude, passa en Suède où il fut le peu les opérations militaires , et enfin chancelier bibliothécaire de Christine el son maître de grec, ( 1714 ) . C’est lui qui, par ordre de Mme de Main fut disgracié par l’effet des intrigues de Saumaise, tenon, insinua à Louis XIV les dispositions testamen reçut diverses gratifications de Louis XIV, fut taires qu’il fit en faveur des princes légitimés ; nommé par Charles II chanoine de Windsor, et alla néanmoins, quelques jours après la mort du roi, il se fixer en Angleterre où il mourul. Ses OEuvres révéla , dit-on , au duc d’Orléans le contenu du les complètes n’ont jamais été réunies. On y trouve une lament , et proposa au parlement l’annulation de erudition ingénieuse, mais peu de méihode, et du cet acte. Devenu régent,Philippele récompensa en lui cynisme dans l’expression. Ses principaux ouvrages laissant les sceaux et en lui donnant entrée au conseil sont : De poematum cantu el viribus rhythmi, Oxford , de régence ; mais il eut peu d’influence. Il mourul en 1673 , in -8 ; De Nili et aliorum fluminum origine, La 1717. C’estde luiquedescend la famille Voysin de Gar Hlaye, 1666, in-4 ; De vera mundi ælate (il y soutient tempe, honorablement connue dans la magistrature. la suppulation des Septante ) ; De Sibyllinis oraculis, VRAITA , Fevus, riv. des Elats sardes , sort des 1679 , etc., qui furent mis à l’index à Rome. On Alpes maritimes , au S. 0. du mont Viso , coule à lui doit aussi une édition de Catulle, Londres, 1684 , ! E. jusqu’à Castiglione, puis au N. , et se jette dans in- 4 , et quelques autres.
le Pô aprèsun cours de 80 kil.
VOSTITSA , Ægium , ville de l’Etat de Grèce VRATISLAS I, réyna sur la Bohême avec le titre (Achare), près du golfe de Lépante, à 28 kil . E. de de duc, de 921 à 925, et ful le premier duc chré Patras ; 2,000 hab. Fréquents tremblements de tien . Il fut père de Venceslas I. terre. Jardins, oliviers , vignobles, elc .
VRATISLAS II, premier roi de Bohême, monta sur
VOSTOUNI, nom arabe de l’Égypte moyenne. le trône en 1061. Il n’eut d’abord , comme ses pré VOTIAKS, peuple de Russie, d’origine linnoise, décesseurs, que le litre de duc ;mais ayant rendu habite dans les gouv. de Viatka et d’Orenbourg ; au service à l’einpereur Henri,qu’il soutint contre nombre d’environ 90,000 individus. Ils sont laids, Rodolphe son compétiteur , il reçut de ce prince pelits, malpropres, et ont beaucoup de rapports avec en récompense le titre de roi avec la main de sa les Tchouvaches et les Tchérémisses.
fille Judith . Il fut sacré à Prague par l’archevêque
VOUET (Simon), peintre français, né à Paris en de Trèves, et mourut en 1093. 1582 , mort en 1619 , se fit très jeune encore une VRIES (Gérard DE) , philosophe hollandais da réputation comme peintre de portraits, peignit le XVIe siècle, natif d’Utrecht, adopla les idées de sultan Achmet I à Constantinople, travailla pour Descarles, et publia pour les défendre divers écrits, Urbain Vili à l’embellissement des églises Saint- entre autres , De Deo divinisque perfectionibus, Pierre et Saint-Laurent, et enfin revint en France Utrecht, 1685 ; De R.Cartesii meditationibus a Gas sur l’ordre de Louis XIII qui prit de lui des leçons sendo impugnalis, 1691 ; De ideis rerum innatis , 1695. de pastel , le nomma son premier peintre et le logea On lui doit aussi une bonne Logique, et une savante au Louvre. Vouet étail avide d’argent. Pour suf- dissertation De homeomeria Anaxagorce, 1692. – fire aux demandes il adopta une manière expédi- On connait encore J. Fredeman de Vries deLeeuwar tive très inférieure à celle qu’il avait employée den , peintre et architecte du xvje siècle , habile sur. d’abord ; aussi ses derniers tableaux sonl-ils loin toutdansla perspective ; - Marlin Gerritson de Vries, ol’égaler les premiers , et se vit-il éclipser par Pous- navigateur qui fut chargé en 1643 par Van Dié sin, que Louis XIII avait appelé en France. Il n’en men, gouverneur des Indes hollandaises, d’explorer à pas moins rendu de grands services à la peinture, les côles de l’île d’Yéso, les Kouriles, et fit faire quel en ramenant les artistes au bon goût ; c’est à son ques pas à la géographie ; — Jérôme de Vries, écri école que s’étaient formés Lebrun, Lesueur, Mi- vain , né en 1776 , à Amsterdam , secrétaire -J’élat, gnard , Dufresnoy. Ses chefs- d’œuvre sont une Sa- auteur d’une Histoire de la poésie néerlandaise, Am Tulation angelique et une Présentation au temple sterdam , 1810, et d’autres ouvrages estimés. (celle -ci est au musée du Louvre) .
VRILLIÈRE (le marquis de La). Voy. LA VRILLIÈRE.
VOUGEOT, village du dép. de la Côle -d’Or, à 6 VSEVOLOD, nom de trois grands princes russes. kil . N. E. de Nuits ; 250 hab . Sur la côte voisine VSEVOLOD I , né en 1029 , tils d’laroslav I , eut est le clos Vougeot qui produit d’excellent vin rouge comme apanage la principaulé de Pérejaslav , prit de première qualité.
les armes contre son frère Isiaslav , d’accord avec
VOUILLE, dit aussi Voclade, ch.-l. de canton son autre frère Sviatoslav II, prince de Tchernigor, (Vienne ), sur l’Auxonne, à 16 kil . N. 0. de Poitiers ; 1073, et mit ce dernier sur le trône ; Gil la paix avec 1,464 hab . C’est là qu’on place la célèbre défaite Isiaslav à la mort de Svialoslav II , 1076 , ei lui suc d’Alaric par Clovis 1 (507).
céda comme grand prince à Kiev en 1078. Son re
VOULTE (LA ), ville de France . Voy. LA VOULTE . gne fut de 15 ans. Il eut pour successeurs à Kiev VOUNEUIL , ch.-). de cant. ( Vienne ), à 12 kil . son neveu Sviatopolk II, qui régna de 1093 à 1113 ; S. de Châtellerault ; 1,386 hab .
à Péreiaslav, son fils Vladimir II (Monomaque ).
VOURLA , Clazomènes, ville de la Turquie d’Asie VSEVOLOD II, un des tils d’Oleg, fils de Sriatos (Anatolie), sur le golfe de Smyrne, à 35 kil. S. O. lav III, se fit proclamer grand -prince de Kiev en de Smyrne ; 5,000 hab. Beau port.
1138 , gouverna en tyran , selon les uns , en sage
VOUVRAY, ch .-1. de cant. (Indre-et-Loire), sur selon d’autres, et mourut en 1146. Ja Cize , à 9 kil . E. de Tours ; 2,610 hab.Vins blancs. VSEVOLOD M , grand - duc de Vladimir ( 1177-1212 , VOUZIERS, ch.-I. d’arr. (Ardennes), à 50 bil . S. était un des fils d’lourié, vit ses états déchirés par des de Mézières ; 2,101 hab. Tribunal de lie instance. guerres civiles qui affaiblirent les fils de Rurik , et Usines à fer ; grains, osier ; vannerie, laine et lin . lit de Vladimir l’état dominant. -- L’arr. de Vouziers a 8 cant. (Alligny, Buzancy, VUKOVAR , ville de l’Esclavonie civile, ch.- . du Je Chesne, Grandpré, Machault, Monthois , Tourte- comitat de Syrmie, à 33 kil . S. E. d’Eszek , au con lon , Vouziers), 121 comm ., et 60,837 hab.
fluent de la Vuka ct du Danube ; 6,000 hab .
VOVES, chi -1. de cant. (Eure-et-Loir), à 22 kil . VULCAIN, Vulcanus en latin, Hephæstos en gree, S. E. de Chartres ; 1,315 hab .
dieu du feu , fils unique de Jupiter el de Janon .
VOYER D’ARGENSON . Voy . ARGENSON .
Cominc il était laid el difforme, Jupiler , ou , selon
