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VIEU

1858

VIGÉ

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S , et au centre ; beaucoup de rivières et de ruis- VIEUX , Viducasses, village du dép. du Calvados, seaux , 556 étangs : climat froid et humide. Fer, à 10 kil . S. O. de Caen ; 550 bab. Jadis, ch.-4. des plomb, étain , antimoine ; porphyre, marbre, ser- Viducasses .

pentine, terre à porcelaine (fort abondante à Saint- VIEUX-BERQUIN, VIEUX - BRISACH, etc. Voy. Yrieix), marne, etc. Sol peu fertile ; vastes châ- le mot qui suit vieux. taigneraies ( la châtaigne y est l’aliment du bas VIELZAC (BARÈRE OU BARRÈRE de), fameux con peuple ), blé, blé noir, seigle , légumes, raves , lin , ventionnel, né à Tarbes en 1755 , mort dans la chanvre , etc . ; foin excellent. Chevaux, dits chevaux même ville en 1841 , avait élé d’abord avocat à limousins (élégants et robustes), moutons, pores, Toulouse . Elu député du tiers aux Etats -Généraur, abeilles, loups . Ce dép. a 4 arr. (Limoges, Bellac, il ne se fit guère remarquer dans l’Assemblée Na Rochechouart, Saint- Yrieix ), 27 cantons, 198 com- tionale que par d’estimables travaux sur le droit munes ; il appartient à la 15e division militaire, a public, sur les finances et l’administration, et fot une cour royale et un évêché à Limoges.

chargé de prononcer l’oraison funèbre de Mira

VIENNE (Jean DE ), amiral de France, d’une an - beau. A la mêmeépoque, il faisait partie du club cienne maison de Bourgogne, porta les armes sous des Jacobins et rédigeait un journal politique, le les rois Charles V et Charles VI, fit une descente Point du Jour. Député à la Convention, il joua dans en Angleterre ( 1377 ) , prit et brûla Rye (dans le celte nouvelle assemblée un des principaux rôles, comté de Sussex), saccagea l’île de Wight et plu- soutint une longue lutte contre la munjeipalité de sieurs villes, prit part à la bataille de Rosebecque Paris, quivoulait opprimer la représentation balio en 1382, et trois ans après lit une descente en nale, fut nommé membre du comitéde constitution Ecosse . La guerre contre les Turcs ayant été ré- et peu après président de la Convention : ildirigea solue , il accompagna le duc de Bourbon en Bar- en cette qualité le procès de Louis XVI et vola barie, et assista au siège de Carthagène ; en 1396 , pour la mort. Il fut pendant deux ans membre du il fut du nombre des seigneurs français qui allereni Comité de salut publie (1793-95), et remplit les au secours du roi de Hongrie contre Bajazet l . fonctions de rapporteur de cette commission sangui commanda l’avan !-garde à la bataille de Nicopolis, naire . Il finit pourtant par se séparer de ses princi et y périt avec 2,000 gentilshommes.

paux collègues, Robespierre, Couthon et Saint-Just,

VIENNOIS ou VIENNAIS, ancien petit pays de et eut une grande part à l’événement du 9 ther France , dans le Bas-Dauphiné, entre le Rhône, midor, quidélivra la France de la tyrannie de Ro l’Isère et le Grésivaudan , tirait son nom de Vienne bespierre. Il n’en fut pas moins proscrit et con qui en était le ch.-l. Il fail actuellement partie des damné à la déportation comme membre de l’ancien dép. de la Drôme et de l’Isère. Voy . VIENNE. Coinité de Salut Public ( 12 germinal an III, 1" avril VIERGE (la sainte), mère de Dieu. Voy. Marie. 1795 ) ; mais il s’évada. Oublié sous le Consulat et VIERGES ( les), groupe d’îles qui font partie des sous l’Empire, il fut nommé pendant les Cent-Jours Antilles , par 66° 55’long. O. , 17° 30’ lat, N . ; membre de la Chambre des Représentants, fut exilé 20,000 hab. Ces îles sont au nombre de 40 envi- par les Bourbons comme régicide, alla vivre à ron. Il y en a 7 principales : Anegada, Vierge-Gorda, Bruxelles et ne revint en France qu’après la Révo Tortola, aux Anglais ; Saint- Jean, Saint- Thomas, lution de 1830. On a de Barère, outre ses nombreus aux Danois ; Borequim , Vique, aux Espagnols. Soi Discours et Rapports aux diverses assemblées légis assez fertile, climat chaud, ouragans, peu d’eau. latives , quelques ouvrages politiques et plusieurs Découvertes par Christophe Colomb (1493) qui les écrits littéraires (Eloges de Louis XII, de L’Hôpital, nomma ainsi, dit-on, en l’honneur des onze mille des traductions des Veillées du Tasse , des Nuits vierges et à cause de leur nombre. Fr. Drake les d’Young , etc.). Barère était un orateur facile et visita en 1580. Les Hollandais y fondèrent le pre- brillant, mais il avait peu de force el deprofon mier établissement à Tortola , pour la pêche des deur. Son nom se trouve associé aux actes les plus tortues ; les Anglais le prirenten 1666 ; peu à peu odieux de la révolution ; ilparait cependant qu’il Anglais et Danois ont occupé les meilleures îles. agissait plus par peur que par cruauté. VIERGES (les ONZE MILLE). Voy. URSULE (sainte) . VIF, ch.-l. de cant.(Isère ), à 16 kil. N. de Gre VIERZON ou VIERZON-VILLE, ch.-I. de cant. noble : 2,362 hab . Aux environs, marne. (Cher ), sur le Baranjon et l’Yèvre, à 35 kil. N. 0 . VIGAN (LE) , Vindomagus, ch .-1.d’arrond.(Gard). de Bourges ; 4,980 hab. Grande manufacture de sur l’Arre, à 77 kil . N. v. de Nimes ; 5,049 hab. porcelaine (700,000 francs de produit annuel), po- Tribunal de 1re instance. Ville ancienne et mal ferie, forges (fer de 1re qualité ), acier, tôle, etc. bâtie, Coton, soie, tanneries, mégisseries. Patrie Brûlée en 1192 (par les Anglais) et en 1615 . du chevalier d’Assas . · L’arr , du Vigan a 10 canl. VIESTI, Apenestæ ? Merinum ? ville du roy. de (Alzon, Quissac, Saint-André-de-Valborgne, Saint Naples(Capitanate), sur l’Adriatique , près dů cap Hippolyte, la Salle, Sauve, Sumène, Trèves, Val Gargano, à40 kil . N. E. de Manfredonia ;4,720 hab. leraugue, Le Vigan), 80 comm ., et 65,755 hab. Evêché. Elle doit son nom à un anc . temple de Vesta . VIGEE ( L.-Gilles-Bernard -Etienne ), home de VIÈTE ( François) , Vietus, profond mathématicien lettres, né à Paris en 1755 , mort en 1820, se til français, né en 1540 à Fontenay-le-Comte, mort en connaître par quelques poésies dans le genre de 1603, était maître des requêtes et ami du président Dorat , futsecrétaire du cabinet de Madame,saur de Thou. Il fit faire de grands progrès à l’analyse de Louis XVI , encensa tous les pouvoirs qui se sue mathémalique, eut la première idée de l’application cédèrent, tit après La Harpe, mais avec moins de de l’algèbre à la géométrie, et résolut les problèmes succès , un coursdelittérature àl’Athénée, sul nommé les plus difficiles avec une facilité qui le faisait pas- en 1814 lecteur de Louis XVII, dirigea longlemps ser auprès des ignorants pour sorcier. Ses Oeuvres l’Almanach des Muses, et composa pour le Theatre ont été recueillies en 1 vol. in -fol., Leyde, 1646. plusieurs pièces, les Aveur difficiles, 1783 ; la Fausse VIEUSSENS (Raymond), anatoiniste, né en 1641 Couette, 1784 ; la Belle-Mère, 1788 ; l’Entrevue, dans le Rouergue, devintmédecin de Mlle de Mont- 1788 (c’est sa meilleure) : laMatinéed’unejolie femme. pensier, puis se fixa à Montpellier, y fut médecin 11 s’exerça aussi dans l’épître et l’épigramme, mais d’hôpital et y mourut vers 1720. Ji s’est surtout sans s’élever au dessus du médiocre. occupé du cerveau et du système nerveux, et a pu- VIGÉE (Mme LEBRUN, pée ), l’emme célèbre comme bolié sur ce sujet un ouvrage estimé, Nevrographia peintre de portraits, née à Paris en 1756 , de Louis universalis , Lyon , 1685 .

Vigée, peintre distingué, morte en 1812, avait épousé

VIEUX DE LA MONTAGNE (LE ), chef de la M. Lebrun, qui faisait le commerce de tableaux : secte des Assassins. Voy . ASSASSINS et HAÇAN .

elle allira de bonne heure l’attention publique, ful