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qui possède parfaitement les deux langues, et qui a réussi de la manière la plus heureuse à reproduire en français, avec une fidélité parfaite, le texte original, tout en donnant à sa traduction une forme élégante et expressive.

Je suis fier d’être ainsi présenté au grand peuple français, que j’aime et que j’honore sincèrement ; à ce peuple dont le jugement et le suffrage doivent être un but d’ambition pour tous ceux qui cultivent les Lettres ; à ce peuple qui a tant fait pour elles, et à qui elles ont valu un nom si glorieux dans le monde.

Cette traduction de mes œuvres est la seule qui ait ma sanction. Je la recommande en toute humilité respectueuse, mais aussi en toute confiance, à mes lecteurs français.

Charles Dickens.

Londres, 17 janvier 1857.