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leur peu ordinaire ; mais il se trouva déconcerté par le calme du visage et des manières de son visiteur.

L’effet du feu seul restait, il était cuit, et il se mit à frotter les parties qu’il avait au feu.

« J’ai fait tout récemment un voyage là-bas, dit M. Grewgious en arrangeant de nouveau les pans de sa robe de chambre, et c’est à quoi je faisais allusion, lorsque je disais tout à l’heure que vous étiez attendu.

— En vérité, monsieur. Oui, je sais que Pussy attend mon arrivée.

— Pussy ?… Pussy ?… » demanda M. Grewgious.

Edwin rougit un peu.

« J’appelle Rosa, Pussy, dit-il.

— Oh ! dit M. Grewgious, en passant sa main sur le derrière de sa tête, c’est très-gracieux ! »

Edwin regarda sa figure pour voir si, oui ou non, il trouvait une objection sérieuse à l’emploi de ce mot pour désigner la jeune fille ; mais Edwin aurait pu tout aussi bien regarder le cadran d’une horloge, et ne l’aurait pas trouvé plus immobile.

« C’est un petit nom d’amitié, répétait-il, un petit nom…

— Hum ! dit M. Grewgious, en faisant un signe de tête qui était un si extraordinaire compromis entre l’assentiment vague et le dissentiment formel, que son visiteur acheva d’en être déconcerté.

— Est-ce que Pus…, c’est-à-dire Rosa… ? fit Edwin cherchant à se remettre.

— Pus… c’est-à-dire Rosa, répéta M. Grewgious.

— Oui, j’allais dire Pussy et j’ai changé d’idée. Est-ce qu’elle vous a dit quelque chose au sujet des Landless ?

— Non, répondit M. Grewgious ; qu’est-ce que les Landless. Un domaine… une villa… une ferme ?…

— Un frère et une sœur. La sœur est à la Maison des Nonnes, et est devenue une grande amie de Pus…

— De Rosa, acheva M. Grewgious, avec sa figure impassible.

— C’est une jeune personne d’une beauté remarquable, et je pensais qu’on avait dû vous la décrire ou vous la présenter peut-être.