Page:Dickens - Le Grillon du foyer.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.
117
GRILLON DU FOYER

---

— Oh ! non, John, ce n’est pas fini. Ne dites pas que c’est fini ! Pas tout à fait encore. J’ai entendu vos nobles paroles. Je ne pourrais pas m’en aller en prétendant que j’ignore ce qui m’a inspiré une si profonde reconnaissance. Ne dites pas que c’est fini, jusqu’à ce que la cloche ait sonné encore une fois !

Elle était entrée peu après Tackleton, et était demeurée là. Elle n’avait jamais regardé Tackleton ; mais elle avait fixé ses yeux sur son mari. Mais elle s’était tenue aussi loin de lui qu’elle l’avait pu ; et quoiqu’elle parlât avec la plus vive tendresse, elle ne s’en approcha pas plus près.

— Aucune main ne peut faire sonner de nouveau pour moi les heures qui se sont écoulées, répondit le voiturier avec un faible sourire. Mais que ce soit ainsi, si vous le voulez, ma chère. L’heure sonnera bientôt. Ce que nous disions n’a pas d’importance. Je voudrais essayer de vous plaire en quelque chose de plus difficile.

— Bien, murmura Tackleton. Il faut que je m’en aille, car lorsque la cloche sonnera, il faudra que je sois en chemin pour l’église. Bonjour, John Peerybingle. Je suis fâché d’être privé de votre compagnie, fâché de la perdre en cette occasion.

— Je vous ai parlé clairement, dit le voiturier en l’accompagnant à la porte.

— Oh ! tout à fait.

— Et vous vous souviendrez de ce que j’ai dit ?