de fées tournaient autour de lui et concentraient leurs regards sur lui, et semblaient dire : ― Est-ce là la jeune femme que vous pleurez !
Des sons joyeux venaient du dehors, des instruments de musique, des conversations animées et des rires.
Une troupe de gens en gaieté se précipitaient dans la maison ; parmi lesquels étaient May Fielding et une vingtaine de jeunes filles. Dot était la plus belle de toutes, aussi jeune qu’aucune d’elles. Elles venaient l’inviter à se joindre à elles. Il s’agissait de danser. Si jamais petit pied a été fait pour danser, c’était bien le sien. Mais elle riait, et elle secouait la tête, en montrant sa cuisine sur le feu, et sa table prête à être servie, et elle avait un air triomphant qui la rendait encore plus charmante. Elle les renvoyait donc gaiement, et les saluant une à une avec une indifférence comique à mesure qu’elles passaient. Et cependant l’indifférence n’était pas son caractère. Oh non ! car en ce moment un certain voiturier paraissait à la porte, et Dieu ! quelle réception elle lui faisait !
Les fées tournèrent encore une fois autour de lui, et semblèrent lui dire : ― Est-ce là la femme qui vous a oublié !
Une ombre tomba sur le miroir ou le tableau : appelez-le comme vous voudrez. C’était la grande ombre de l’étranger, comme quand il parut la première fois sous son toit ; il en couvrait toute la surface et en cachait tous les autres objets. Mais les fées s’efforçaient de le