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QUATRIÈME ACTE.


L’HORLOGE DE SÛRETÉ.


L’action se passe maintenant à Neufchâtel. C’est l’agréable mois d’Avril ; l’agréable lieu où nous transportons nos lecteurs est l’étude d’un notaire ; l’agréable personne que nous y trouvons, c’est le notaire lui-même, beau vieillard au teint vermeil, le premier notaire de Neufchâtel, universellement connu dans le canton, Maître Voigt. Par sa profession et ses qualités personnelles, Maître Voigt est un citoyen populaire. Les nombreux services qu’il a rendus, et ses originalités aussi nombreuses que ses services, ont fait de lui l’un des personnages les plus fameux de cette jolie ville de Suisse. Sa longue redingote brune et son bonnet noir ont pris rang parmi les institutions du pays ; sa tabatière n’est pas moins renommée, et bien des gens pensent que dans l’Europe entière il n’y en a pas de plus grande.

Une autre personne est là, dans l’étude, une personne moins agréable que Maître Voigt. C’est Obenreizer.