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Vendredi. Jour d’incidents ; un homme entre dans la cuisine avec un sac bleu et demande les souliers que la dame de la maison a laissés pour être ressemelés. La cuisinière répond qu’il n’y a pas de souliers à ressemeler ; — l’homme insiste. La cuisinière monte pour s’informer et laisse l’homme seul avec Jip ; quand elle revient, l’homme insiste encore, puis s’en va. On ne trouve plus Jip. Dora est désolée. On s’adresse à la police : on reconnaîtra l’homme à un gros nez et à ses jambes très arquées. Perquisitions multipliées. Plus de nouvelles ni de traces de Jip. Dora pleure et ne peut se consoler. Nouvelle allusion à une jeune gazelle. Allusion faite à propos, mais inutile. Vers le soir se présente un garçon inconnu : gros nez, mais jambes droites. Il dit avoir besoin d’une livre sterling et savoir où est un chien. Il refuse de s’expliquer davantage quoiqu’on le presse beaucoup. La livre sterling étant donnée par Dora, le garçon inconnu conduit la cuisinière à une maison où l’on trouve Jip seul attaché au pied d’une table. Joie de Dora qui danse autour de Jip pendant que le chien soupe. Enhardie par cet heureux changement, je parle de David C. ; Dora pleure encore et se récrie : « Non, non… ce