tion que par un geste d’impatience, et reprit le fil de son discours :
« — Ces conditions sont que vous gagnerez assez par vous-même pour vous nourrir comme vous l’entendrez et avoir le surplus comme argent de poche. Quant à votre logement, je m’en charge : je m’en occupe déjà ; votre blanchissage sera aussi à mon compte…
» — Et c’est moi qui réglerai cette dépense, dit la sœur.
» — On se chargera aussi de vous habiller ; car, de quelque temps encore, vous ne pourrez gagner assez pour cela. Ainsi donc, vous allez partir pour Londres, David, avec M. Quinion, pour y débuter dans la vie active.
» — Bref, » dit la sœur pour résumer aussi la harangue, « vous voilà pourvu et vous voudrez bien faire votre devoir. »
Quoique je comprisse bien que tout cela tendait à se débarrasser de moi, je ne saurais me rappeler très distinctement si j’en fus content ou effrayé. Probablement j’eus à lutter contre la confusion de mes idées, sans pouvoir me fixer sur aucune ; le temps me manqua aussi pour les définir très clairement, M. Quinion devant partir le lendemain.
Lecteur, voyez-moi donc le lendemain avec