sement la main de celle-ci ; Peggoty, ma chère, vous n’allez pas vous marier ?
» — Moi, Madame, répondit Peggoty effarée, Dieu vous bénisse, non.
» — Pas encore, n’est-ce pas, dit ma mère tendrement.
» — Jamais ! s’écria Peggoty.
» — Ne me quittez pas, Peggoty, reprit ma mère en lui serrant la main ; restez avec moi : ce ne sera pas pour long-temps peut-être. Que ferais-je sans vous ?
» — Moi vous quitter ! s’écria Peggoty ; non, pour rien au monde. Qui a pu vous mettre cela en tête ? Quelle folle idée vous avez là ? » Car Peggoty était depuis long-temps habituée à traiter quelquefois ma mère comme un enfant.
« — Je vous remercie, Peggoty, dit ma mère.
» — Moi vous quitter ! poursuivit-elle ; comment cela me serait-il possible ? Peggoty s’en irait d’auprès de vous… Je voudrais bien l’y voir. Non, non, répéta-t-elle en secouant la tête et croisant les bras, elle n’en fera rien. Ce n’est pas qu’il n’y ait des chats qui en seraient enchantés ; mais elle ne leur fera pas ce plaisir. Qu’ils attendent. Je veux demeurer