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TROISIÈME QUART.


Tel qu’après un calme plat, réveillé soudain par la tempête, l’Océan rejette les morts précipités dans ses abîmes, telle aussi, à travers les vapeurs qui voilent l’horizon, la pensée, sortant d’une léthargie passagère, nous présente le tableau confus de ses spectres : monstres informes qui s’échappent d’une résurrection imparfaite et prématurée ; fragments divers, membres de différents corps que le hasard réunit pêle-mêle ; bizarres métamorphoses, mutilations extraordinaires, images qui tour-à-tour se séparent et se rejoignent, douées d’une vie merveilleuse. Qui nous dira comment s’opère le retour graduel et régulier de nos sens et de nos idées ? Qui pourra expliquer le mystère de ce chaos et de cette création, mystère qui se passe cependant chaque jour dans nous-mêmes, type et symbole d’un mystère plus grand encore ?

Quand et comment la nuit qui enveloppait le noir clocher se changea-t-elle en une lumière resplendissante ? Quand et comment la tour solitaire se peupla-t-elle de