Il est fort heureux que l’on ne meure pas d’émotion, car cette mémorable aventure en fût restée là… faute d’aventurier.
Notre héros, en effet, ne s’attendait pas à une pareille vision, reçut le choc en plein cœur et dégringola bruyamment de sa chaise.
Il lui fallut bien deux bonnes minutes pour se remettre et reprendre possession de lui-même.
C’étaient deux minutes de trop.
Lorsque Labrosse revint à son poste d’observation, les malencontreux rideaux étaient scrupuleusement fermés, la petite main disparue, la jolie tête évanouie !
C’est en vain que le pauvre garçon, pour réparer sa maladresse, demeura en vigie tout le reste du jour : la discrète mousseline ne se dérangea plus.
Évidemment, la princesse était effarouchée.
Aussi, Georges administra-t-il à ses nerfs par trop impressionnables une verte semonce et leur ordonna-t-il, une fois pour toutes, de ne plus venir comme ça gâter ses affaires.
Les malheureux nerfs, ainsi admonestés, parurent disposés à l’obéissance, car ils ne dirent mot.