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que cette concession ne nous coûte pas cher, car nous sommes persuadés que les points vulnérables de l’armure de Georges ne sont pas vis-à-vis des organes essentiels… et que par conséquent, les blessures que l’on pourrait faire là ne sont guère à redouter.

Cette concession, que nous sommes obligés de faire à la vérité historique, la voici : toute la force de volonté de maître Labrosse est dans la résistance, et le défaut de go-ahead, dans l’inertie. Une fois que Georges est arrêté quelque part, il s’y enracine, s’y barricade, s’y emmuraille, et il faut une circonstance extraordinaire pour le décider à bouger de place. Son énergie est celle du rocher, qui reste inébranlable sous les montagnes d’eau qui l’assaillent : celle du soldat anglais, demeurant immobile sous une pluie de mitraille et recevant froidement la mort, sans la chercher ni la fuir. Ce n’est pas cette énergie passionnée qui demande à aller de l’avant. Pour tout dire, ce n’est pas la furia franchise !

Non : cette faculté de son âme est toute passive. Le pauvre garçon ne désire aucunement faire éclater le monde pour se hausser sur les ruines et se calmer. Loin de là il aime prendre la vie comme elle vient, plutôt