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En moins de deux heures, on atteignit la plage.

La barque, couchée sur le flanc, était à sec. Mais, comme la mer montait, il n’y avait pas lieu de maugréer contre cet élément.

Toutefois les voyageurs, impatients de rentrer chez eux, ne voulurent pas attendre.

Ils glissèrent sous la quille de leur embarcation des rouleaux de bois flotté, très abondant partout sur la grève, et réussirent en peu de temps à la remettre à flot.


Ce geste d’Arthur, c’était une adoption sérieuse.

Puis les voiles furent livrées à une brise de « nordêt », qui soufflait ferme…

Et vogue la galère vers Kécarpoui !

Seulement la « galère », outre son équipage habituel des Français, avait, cette fois-ci, un passager bien inattendu : un descendant direct des aborigènes du golfe Saint-Laurent.