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Là, ils firent halte un moment pour souffler, puis reprirent aussitôt leur marche en avant.

Arrivés sur le dos de cette intumescence, absolument dépourvue de végétation, ils s’orientèrent un instant et allaient redescendre le versant opposé, lorsqu’un coup de fusil, tiré de fort près, les cloua net sur place.


Puis l’ours bondit sur le sauvage et l’écrasa.

Avant même d’avoir eu l’opportunité d’échanger une parole, ils entendirent un hurlement de douleur et virent, à une couple d’arpents en face d’eux, un ours blessé qui traversait la savane, par bonds inégaux, et qui finit par se laisser choir au pied d’une souche, où il demeura immobile.

D’où portait ce coup de fusil ?…

Qui avait tiré ?…