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au choc, et le capitaine venait tout bonnement de passer à travers.

Charles Hamelin fut quelque temps avant de se remettre de cette chute inattendue. Il ne comprenait absolument rien à ce qui venait de lui arriver et se demandait sérieusement s’il ne rêvait pas.

Cependant, sous l’influence du cauchemar ou éveillé, il ne perdit pas la tête. Étendant les mains en avant de lui, il hasarda quelques pas dans le sombre boyau où s’était engagé le beau parleur, après une déconfiture semblable.

Le résultat fut le même, c’est-à-dire que le capitaine se vit bientôt arrêté par le fond du cul-de-sac. Mais, ce que n’avait pu voir Antoine et ce qu’il distingua parfaitement, lui, ce fut une vague lueur estompant à ses pieds la lourde obscurité du boyau.

Hamelin se baissa et se mit à sonder ce qui lui semblait être une percée à travers la falaise. C’était bien une ouverture, et une ouverture suffisante — on l’a vu — pour livrer passage à un homme de taille ordinaire… Seulement, au lieu de conduire à l’air libre, ce nouveau boyau s’enfonçait dans l’intérieur du cap.