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portant pour tout flibustier qui se respecte de savoir être pâle à de certaines heures. Il ne faut pas lésiner sur la poudre de riz, marchander avec le fard. Qui veut la fin veut les moyens ; et ce n’est pas pour l’économie d’une misérable pincée de ces précieux ingrédients que l’on voudrait s’exposer à manquer un effet ou à faire traîner un siège en longueur !

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Mais ce sont là des détails de mise-en-scène, des escarmouches d’avant-garde sans importance. La vraie partie ne s’engage que lorsque le flibustier, après avoir bien sondé le terrain et reconnu les points faibles de l’ennemi, démasque enfin ses grosses batteries et fait marcher son corps de bataille.