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Aussi, choyé, dorloté et gâté par le chignon et la crinoline, le pauvre flibustier est-il en complète défaveur auprès du pantalon.

Il s’en console et s’en venge, en portant des coups de plus en plus terrible aux cœurs féminins — coups qui ont souvent de longs et douloureux échos dans le camp des barbus.

Quand un flibustier de salon a jeté son dévolu sur une jeune fille, il décrit autour d’elle une série de cercles concentriques qui le rapproche bien vite de sa proie. Comme ces grands vautours qui, avant de fondre sur le gibier qu’ils convoitent, planent un moment au-dessus, puis l’enferment dans des spirales infranchissables, — notre homme cultive d’abord les connais-