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rées de mes griefs.

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Les gaillards dont j’ai à vous entretenir ne sont point de ceux que l’on voit, aux jours d’orage où le peuple montre les grosses dents, jouer le rôle de meneurs et payer de leur nom, il faut leur rendre cette justice que jamais, de mémoire de tailleur floué, on ne les a vus risquer leur précieuse peau dans une démonstration comportant quelque danger.

Leur camp d’opération, à eux, n’est pas la place publique, ni la tribune, où peuvent arriver de vertes répliques, et encore moins la presse, qui nécessite des capacités réelles.

C’est bel et bien à couvert qu’ils travaillent et déploient cette habileté audacieuse qui, sur un autre théâtre, valut à leurs