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qui sont aussi des classiques, ce que l’on a fait si souvent pour les grecs et les latins ? Un intéressant et très utile journal périodique, l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux, a montré combien la collaboration de tout un public lettré pouvait éclaircir de sujets restés obscurs ; car, comme dit Ausone (Prœfat. Griph.), Alius alio plura inventre potest : nemo omnia. C’est donc à ce recueil, ou à d’autres du même genre qu’il faut poser les questions à élucider ; mais celles, en bien plus grand nombre, que chaque liseur attentif rencontre et résoud lui-même, par suite de recherches ou de simples hasards, celles-là pourraient, ce me semble, trouver place dans des publications littéraires, ou même devenir l’objet de petits volumes spéciaux.

J’en fais l’essai. Non point avec la prétention de donner un exemple, mais un peu avec l’espoir de provoquer un élan.

Que le lecteur veuille bien se montrer indulgent à cette tentative, et qu’il pardonne la brusquerie avec laquelle je vais l’entraîner dans ces exercices de voltige :

Est etenim aurigæ species Vertumnus, et ejus Trassoit alterno qui leve pondus equo. (PROPERCE, IV, n, 35.)