pour l’Zduc. Chrejh dts Snfans.
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le luy remit aufli entre les mains. 5icoft qu’elle l’eue fevic, elle le mena au Grand Preftre Hcli, le confiera au Cervice de Dieu, & le lai (Ta pour tous les jours de fa vie dans le lieu faint , renen* çant à fon enfant pour jamais. Dieu approuva & bénie de celle force le Tcelc de cette Mere» qu’il luy donna depuis plufieurs enfans peur celuy-la ^aoy qu’elle eut efte fterile aupara vant j & le petit Samuel cftanc rcmply de fea grâces , devint un Prophète.
Le Grand Pteftre Hcli, quoyque très* homme de bien dans fa perfonne , n’eut pas le même foin du falut de (es enfans Ophni &r Phinces ■> qui à caufc de la trop grande douceur de leur pere, devinrent extrêmement déréglez & libertins. L’Ecriture les appelle des enfant dt Reliai > ou fans joug. U vei loi : fi peu fur leur conduite , que leurs excès cftoient montez à leur comble avant qu’il en fut avercy , eftanc extrêmement vieux. L’ayant apcis , il fe con tenta d’uier de quelques réprimandes fars les cl)â< zier avec la feverité que demandoient leurs de{ordres. C eft pourquoy Dieu envoya vers luy ua homme de bien, poui luy déclarer de fa parc, <p’à caufe qu’il avoit fouffetc les débauches ’ de fes enfans fans les punir, il feroic luy-meme puny terriblement avec (es fils, & même toute fa race & Ceux qui en naîcroienc dans la fuite ; qu’ii luy ofteroit le Sacerdoce, qu’il n’yauroic ■pusdc vieillards dans fafamî !!e,& qu’une grande partie de ceux de fa maifon mouiroient lorfqu’ils /croient venus en âge d’homme.Tout arriva com me Dieu l’avoir prédit. Scs deux fils moururent en un même jour au combat , le peuple fut dé fait, & l’Archc d’Alliance prife par les ennemis. Ce père en apprenant cette nouvelle, tomba de fou fiege à 1arenvetfc prés de laportc , & s’étant tafle la telle , il mourut ; la femme d’un de fes
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