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pour i Educ. Chre/l. des Enfuis* 75 •. Biture lie (ont portez à la (everité , traitent leurs enfans avec une rigueur inhumaine Ac crc^-Jérailonnablci ceux au contraire dont l’humeur eft plus douce êû pus benigne » les fout périt par. une molellc de inc indulgence Qui louiEe loue. La grâce & la charité içavstit mer vcillcafement ail ex ccctc double conduite , qui tftanr lepaiéô cfl, pcxniucufc le vfimiuclle , & elKnt îeifnie cft très- (aluiaiic : elle» en compef-nt dor e une CToifième par le xr*élange de l’une 3c de l’autre.’ La charité > qui u’cft que la produdion ue la grâce dans le «sur , conferve toujours la dou ceur au dedans, témoigne (a modération dans (es paroles , vft ferme dans les ehofes ticllc5>. de quelquefois fevere dans le chaRirucnr. Mais elle s’y pire avec tant de fagcnVficdc retc »ië, Qu’elle le faitaimeilorsincnic quelle fe fait cra&ndxe>& quelle paroît douce Jorfqu’eHe cil levere. De forte qu’on peut ad relier à un Pcre de à une MercCh etienne ces paro’csde S.Augnftin : EtabliiTcz vous dans la charité, & apres cela/* faites Sc dites ce qu’il vous plaira.. Si vous <c * icprcncz vos enfans , que ce (oit la charité qui * * vous porte à les reprendre : fi voua diflimulcz<c. leurs fautes > que cc foie la charité -qui vous ’* ks fafle diilia»ulcr ;fi vousufczde chafttmenr,tc Îie ce foit la charité qui vous l’infpirc 3 le c< •tous pardonnez , que ce fort aulü la charité ** qui pardonne. Elle yous fera connoiRrc quand 0 vous devrez u fer d’une conduite plus douce, 4< & quand il faudra plus de feverité, pourvu que vous ne coafaltiez point d’autre maiftic ny d’atitrc lumière que la ficnne. Mais ce qu’j ! faut bien remarquer, c clt qu’il ne faut jamais châtier un enfant que pour le péché, fie pour ce qui pourroit l’y porter , & le dMpoîct a fe laifîer corrompre 5 comme les compagnies dangereux fc», une trop gratuit liberté à fortir, ou agjS . G 3
