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pour (Educ. Chrtfl. des Enfans.

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le commencement ; de peur que dans la fuite ic mal qainaîr toujours pat des petits cômencemens, nes’acroiffc & ne fc groftiflfe juCqti’à devenir incurable» comme il arrive à fa pluipart des enfans» aufqueb les parens donnent toute liberté pendant qu’ils (ont peurs, & qui deviennent en fuite leur» nui lires par ccc efpiit d’independance dans lequel ils les ont laiflé croiftre. Il faut donc y remédier de bonne heure , G — roft qu’on apeiçoit en eux les moindres étincelles des pallions , y ap­ pliquer le remede » on de douceur » ou de fevelire , & meme de clufliment, que la prudence & -la charité fort juger cftrc le plus propre & le •plus utile. Un menfonge , une defobeïflanée > une fréquentation d’enfans libertins , une parole «ieshonnefte , tin emportement » une vengeance, nne injure, une parole de f«pcjbe ; & cho.’es femb ables , ne doivent jamais cftrc pardonna fans quelque chaftiment , ou de la verge , ou de que !^que humiliation fcnfible. Si on voit qu’ils com­ mencent à courir de cofté 5c d’autre , à hanter des enfans mal élevés, que les garçons aillent avec des tilles, ou les tilles avec des garçons , il faut châtier feverement pour ces Cotres de faute , & fe rendre en cela inexorable de inflexible , & ne point leur donner la liberté de jamais fortir de lamailon, ou de rien faite fans pernaiffton.

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L I V. Rendre timtble eux enfans fa fermeté de /4 „■ conduire, e/ni ne dût p4s ejlre dure. V refle,il fauturçrde toutes fortes de moyens peur leur rendre aimable cette cxa&ititdc le cette fermeté de conduite, le agir d’une manié­ ré qui leur perluadequ"on n’en ulc que pat l’amour que l’on a pour eux , & par la ctaitue qu’on a qu’ils ne deviennent libertins comme tant d ajur es eafans, dont il cft boa de leur rcprcfcotcr

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