Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/67

Cette page n’a pas encore été corrigée
  • 4

T)tv. du Tarent

detJlïaiflru *

Le fonvenc contre leur inc injuoa , à le coofoÿ. fncr au ficclc par la vanité des habits. C’cft ce qui n’cft point pardonnable à un homme dont les indications doivent eftre Le pins élevées Le plus gencreufes ÿie celles de la femme. On doit encore eftre beaucoup fur les gardes pour ne pas fcandalifex les enfans par J autres ma­ nières non moins dangereufes , par ui orgueil g ne vouloir point céder , à le preferer aux aunes , 4c leur refifter avec opiniâtreté 5 par . une ambition à s’élever au dcfîus de la condition, à vouloir imiter les Grandi dans toutes leurs maniérés & leurs coutumes > à aff éhr en tout Gn air de grandeur & de hauteur , de comman. der avec empire, à afpirer aux chofes haines, a prendre le premier rang , 4c Te piquer du point d’honneur, à méprifer ce qui eft bas, & le regarder avec déiainj par un amour pour fa ■’réputation à ne pouvoir fouffûr les discours da monde , les mépris, les injures les tabaiflemens^ _ Le eftre £ délicat 4c fi (erJiblc que non feule­ ment les moindres paroles piquantes, mais joêiacuac petite froideur, ane legere indiffé­ rence qui vient Couvent dune pure inadvertance, (oient infaportables , & paffent pour des cri­ mes irremiÆbles. En an mot, il faut bannir d’une mai ion où il y a des enfans à élever, route vengeance Le icflcntîment , toute diffen£on. querelle, haine » inimitié, 4c générale­ ment, tout ce qui fent l’air enipoi.ooné , les maniérés orgue : icuCei, les coûtâmes dépravées 4c Ici maximes faufiTei 4t pernieicafes du monJe, conemy de Jr’hs-Chrift » & on ne doit piiat pafler d’oecafîot fans inspirer à Ces enfans de Phorreur de toutes d : ces partions fi contrai* t

tes au Chtiftiaoifiiic.