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rédwtrin Cbrijl* des enfant.

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«wur, Jt de le rendre comme des divioitcz, en ia. viflanc à Dieu ks adorations to. les fer vices qui ne font dus qu’à luy feuk fit elles ne veycn : pat que d’un côté elles atrirenc fur elles tours ’a ven­ geance qic Dieu a fait rc (Lotir à l’orgueil de Lu­ cifer j le que de l’autre elles tombent en un opiobrs & une. cenfufion qui-les fera terriblement rougir au Jugement de Dieu à la face des Anges & des Saints, lorsqu’elles rctounokront, niais trop tard , aue penfaoc relever leur (exe par la pompe des habits, elles fe parent des baillons du diable f félon la parole de Saint Auguftin , qui les en avoir revécues en lc3 dépouillant ce leur innocence ; & que lorîqu’cHcs partaient tous ces vains ajüftcœeos fut la telle * qui font Jet ar­ mes du Prince duueclc, fit qu’elles s’expo oient en public, pour fefaire voir à roue le inonde , elles rcffembloient à un Roy iofenféqui fe gloriieroic d’an habit d’efclave , dont on l auroit re­ vécu, en luy oftanc Jesornemem de fa dignicc ; Car cet efprit de malice fe joue d’elles en Lut promettant qu’elles feront comme de petites div vinitet, Iorfqu’cn même temps il ne les parc ut ces livrées de de ces étendus de fon orgueil, que pour les expoCer en vente comme des délaves, & les a fervit honteufeanent à ceux à qui cci haii— ions plaifcnt davantage. Car que font autre cho* fèces telles £ bien parées, félon la pcnlre des Percs de riglife , que des celles expofées en ven­ te à tous ceux qui les voudront mettre à prix $ N ’eft-ce donc pas an grand renverfement d’efprit que de conSd^rer comme la gloire de Ion lexc , ce qui en fait toute la home & le déshonneur». Mais afin qu on ne croyc pas que je fois feula en parler de la forte, voyons ce q ue Dieu es dit dans l’Ecriture , & ce que les Feres de l’Eglifc en eut penfé.-